Retour sur le dîner VC & Startups en compagnie de Bartosz Jakubowski du fonds Alven.

Retour sur le dîner VC & Startups en compagnie de Bartosz Jakubowski du fonds Alven.

Jeudi soir, sur les coups de 20 heures plusieurs entrepreneurs se retrouvaient autour de Bartosz Jakubowski du fonds Alven en plein Paris pour diner. Échanges conviviaux et bonnes pratiques étaient au rendez-vous afin de démystifier les méthodes d’investissement des fonds VC.
Un dîner donc tourné sur les levées de fonds qui a répondu aux questionnements des participants.  Voici un résumé des échanges en 4 questions.

Comment approcher un fonds ? Networker serait-il le nerf de la guerre ?

Loin de vouloir vous décourager, votre levée de fonds va dépendre de vos contacts et votre capacité à approcher les bonnes personnes au bon moment. Attention, rien ne sert de bassiner le monde entier avec votre solution mais savoir intéresser les bonnes personnes de votre réseau est clé.

Avant même de parler de levée de fonds, commencez par nouer des relations avec les investisseurs. Les rencontrer et entrer en discussion avec eux est un bon moyen de développer vos relations et de mieux comprendre les attentes du fonds que vous visez.

Un autre point d’ancrage auprès des fonds VC est la recommandation. Ici encore, le networking entre en jeu. Les portefeuilles de startups des fonds VC sont disponibles sur leurs sites internet, rien ne vous empêche d’entrer en relation avec l’une d’entre elle.  Veillez toutefois à ne pas dévoiler toutes les cartes de votre jeu au même moment !

Table ronde et présentation des entrepreneurs présents au dîner

Que va regarder un fonds VC pour faire ses choix d’investissement ?

L’une des premières phrases de Bartosz Jakubowski donne une idée claire sur le mode de fonctionnement d’un fonds VC. « Nous cherchons des gens ambitieux qui ont un secret sur le marché avec une vision propre et qui veulent attaquer des immenses marchés de manière différenciée et profitable ».

En suivant ces conseils, assurez-vous d’avoir la recette magique, ou du moins une idée précise, qui vous permettra d’attaquer votre marché de la meilleure des façons. Sans être loufoque, votre recette magique est ce qui va vous différencier des autres startups cherchant à séduire le fonds que vous visez. 

N’oubliez pas également que votre recette magique se doit de suivre certains « KPIs » (indicateurs clés de performance). Entre signaux faibles provenant du marché et vos résultats internes, les investisseurs seront à l’affût des évolutions de votre startup. Pour une solution SaaS, le nombre d’utilisateurs et le taux de rétention seront des éléments à forte valeur. Les fonds s’intéresseront également à vos moyens d’acquisition et au sens qu’ils dégagent.

Bartosz donnant des explications sur les KPI regardés par les investisseurs

Combien lever et comment le savoir ? Viser toujours plus haut ?

Ici encore, Bartosz répond franchement « Il faut toujours demander plus que ce que l’on a calculé, dans la réalité, rien ne se passe jamais comme prévu ».

Pour savoir combien demander, posez toutes les actions que vous souhaitez mettre en place et budgétisez-les, « Si je veux faire ça, j’ai besoin de ça, ça et ça ». Une méthode simple et efficace !

Echanges entre les participants et Bartosz durant le dîner

Comment les fonds fonctionnent-ils ?

Les fonds d’investissements ont également leurs clients, ceux qui injectent les fonds qui seront utilisés. Ces clients ont généralement des attentes importantes quant à leurs retour sur investissement. Un fonds comme Alven a pour mission de multiplier par 3 les fonds injectés par ses clients.

Le Venture Capital ne s’appelle pas capital risque pour rien : difficile de tomber sur la pépite qui multipliera l’investissement réalisé par un gros ratio comme le souhaite ces limited partners, les clients des fonds. D’autant plus lorsque l’on prend en compte les 30 à 40 % de « morts » dans les portefeuilles d’investissement. Tous ces ratios signifient qu’un fonds de 250 millions d’euros doit obtenir une création globale de ses startups en portefeuille de 4 milliards d’euros sur 10 années.

Pour conclure, une startup rentable peut être considérée comme un échec par un fonds car celle-ci ne fait pas x5 ou x 10 alors qu’elle sera considérée comme un succès par l’entrepreneur.

Article rédigé par Adèle Pasquier d’Estimeo.

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