Chronique D’Effectuation #40 : Leocare, L’Assurance Lifestyle

Chronique D’Effectuation #40 : Leocare, L’Assurance Lifestyle

Alors que la France d’après-guerre avait été précurseur par son modèle d’assurance, elle est aujourd’hui en retard dans sa digitalisation pour servir les nouveaux modes de consommation mais aussi pour assurer sa compétitivité face à la concurrence européenne et mondiale. La loi Hamon de 2015, pour changer à tout moment d’assureur après une année de contrat, est la première étape réglementaire pour permettre une flexibilité contractuelle aux Français et l’avènement des néo-assurances. « Leocare assurance a été créée pour répondre aux besoins d’immédiateté, de simplicité et de transparence », s’enthousiasme Christophe Dandois, cofondateur de Leocare.

L’assurance historique dépassée !

Leocare permet au plus grand nombre de Français d’être « assurées.és et rassurées.és » grâce à une solution 100 % mobile, flexible et sans engagement. C’est une assurance entièrement digitale, dont l’une des valeurs repose sur une différenciation entre l’assuré et le client : « L’assuré.e, souscrit et paye son assurance car c’est obligatoire, sans vraiment savoir quoi et pourquoi. Le client, quant à lui, a des exigences, a besoin d’une offre personnalisée, d’un service rapide et adapté à ses usages… avec une volatilité liée à son niveau de satisfaction », explique le co-fondateur Christophe.

Leocare ne mise pas comme porte d’entrée sur le « cost-killing » pour s’attaquer au marché de l’assurance car « la génération des assurances en ligne et des comparateurs l’ont fait pour nous, la compétitivité tarifaire étant un impératif du marché B2C », selon le fondateur, mais plutôt sur une offre servicielle, tout inclus et personnalisée.

La distance entretenue entre l’assuré & l’assureur.

Christophe note trois problèmes majeurs dans l’assurance de biens aujourd’hui ; le premier : « s’assurer est perçu comme une obligation, voire une contrainte avec une procédure administrative fastidieuse » sans expérience client ad hoc. Le deuxième c’est l’opacité du marché : « contrairement à d’autres biens de consommation, dans le domaine de l’assurance, je ne comprends pas ce que je paie ; contrairement au télécom, à l’énergie, à la musique, … ». Le dernier problème réside dans l’approche impersonnelle des assurances : les contrats sont génériques, et associés à un bien et non à l’utilisateur, dont les besoins et les usages évoluent avec le temps !

Une application simple « lifestyle ».

C’est de ce constat qu’est née l’idée ambitieuse de Leocare : « proposer une assurance digitale simplifiée, tel un abonnement sans engagement, avec un contrat prêt en 4 minutes chrono ; ainsi qu’une transparence sur votre profil et sur les éléments tarifant votre assurance ». L’autre dimension incontournable de Leocare repose sur la compréhension des besoins et donc des services qui leur sont liés, mais également sur la flexibilité, indispensable de nos jours. « Prenons un exemple, aujourd’hui si je prête ma voiture, je ne sais pas vraiment comment fonctionne mon assurance et ce que je dois faire pour être serein. » constate Christophe. « Avec mon application Leocare, je prends simplement le permis en photo, je remplis 5 informations pour le nouveau conducteur et lui et moi sommes sereins ! Aussi simple pour  le cas d’une fuite d’eau, une assistance en temps réel en quelques clics depuis mon application ».

Ainsi, pour Christophe, l’interaction régulière est primordiale. « L’interaction assurance-client est essentielle pour anticiper au mieux les besoins de nos clients et apporter ainsi un véritable sentiment de sérénité (le rôle essentiel d’une assurance) et la conscience d’être bien assuré.e ». D’ailleurs, l’un des premiers slogans de Leocare était « téléchargez, vous êtes (r)assurés ». L’équipe observe d’ailleurs qu’après la signature d’un contrat, les clients se connectent et chattent au moins 2 fois durant la première semaine pour échanger et comprendre les services proposés par l’assureur.

Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Alexandre d’Estimeo

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