Chronique D’Effectuation #32: Click & Boat, Le Nouvel AirBnb Dans Le Vent

Chronique D’Effectuation #32: Click & Boat, Le Nouvel AirBnb Dans Le Vent

Période estivale oblige, l’appel de la mer se fait sentir. Nous sommes donc allés rencontrer Jérémy Bismuth, son équipe et leurs chiens dans leurs bureaux-péniches de Boulogne, siège de Click & Boat. Même si la Seine était calme, les marins s’activaient dans tous les sens et dans toutes les langues. De quoi déjà se sentir complètement dépaysé !

En deux mots. Bienvenue à bord.

Plus besoin de les présenter, l’Airbnb des bateaux a le vent en poupe. Créée en 2013, avec maintenant plus de 100 salariés, la startup Click & Boat présente 40 millions d’euros de volume d’activité. Avec ou sans capitaine, vous pouvez à présent réserver le bateau (Ndlr : plus de 30 000 unités disponibles en mai 2019) que vous voulez dans plus de 50 pays différents.

Le problème. Des navires abandonnés.

De la même manière qu’Airbnb permet d’optimiser les appartements vides, Click & Boat s’attaque au problème des bateaux. Ils coûtent cher, nécessitent de l’entretien et les propriétaires ne s’en servent pas beaucoup : d’après Jérémy, en moyenne seulement 9 jours en mer par an !

Même chez les professionnels de la location, les loueurs comme les locataires ont du mal à accéder au marché, la répartition entre l’offre et la demande n’est pas homogène. Click & Boat se veut être un révélateur de stock à travers sa place de marché. Du petit voilier en Bretagne jusqu’au yacht aux proportions démentielles de Miami, chacun peut y trouver son bonheur.

Une idée phare parmi tant d’autres.

Edouard et Jérémy se sont rencontrés chez Mazars, dans un secteur d’activité différent, mais ils découvrent très vite qu’ils partagent la même âme entrepreneuriale. Pour Jérémy, le commerce simple et débrouillard en particulier. A la fin de ses études à Dauphine, il avait déjà repris et revendu un restaurant en faillite. « Pour le commerce de proximité, nous dit-il, il suffit de trois semaines pour refaire le plein de clients ! On fait des dégustations, des offres, on a même mis un homme-sandwich devant… » Jusqu’à la revente à Afflelou.

Edouard, passionné de voile et de mer, fourmillait d’idées et sentait bien qu’il n’allait pas en rester là. Ils se retrouvaient souvent pour confronter leurs intuitions. « Non, y’a déjà Doctolib… ça c’est trop tard ».

Finalement, l’idée d’une plateforme de mise en relation autour des bateaux émerge. Edouard le Breton et Jérémy le Marseillais s’y retrouvent tous les deux, même s’ils n’avaient pas l’habitude d’utiliser le même type de bateaux.

Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes.

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