Chronique d’Effectuation #30 : BioPoolTech, La Piscine Écologique, Un Oxymore ?

Chronique d’Effectuation #30 : BioPoolTech, La Piscine Écologique, Un Oxymore ?

Chez soi comme chez les autres, une piscine est en elle-même un espace de détente privilégié, de pure décontraction et un bonheur à partager en toute convivialité. Comment mieux profiter de son temps libre l’été quand une farniente absolue au soleil est de mise ?
Mais derrière les aspects bien-être se cache une réalité moins attrayante. L’empreinte écologique d’une piscine est désastreuse en eau, en électricité et en produits chimiques. A ceci s’ajoutent des désagréments pour son entretien régulier, qui peut très rapidement s’avérer être une lourde charge.
Nous commençons à arriver à la conclusion qu’une version 2.0 est nécessaire. Emmanuel Berthod, avec sa « piscine 3.0 » a un peu d’avance sur nous, mais le résultat est celui attendu : maximisation de la farniente et minimisation de l’empreinte écologique.

En deux mots. Tout est dans le titre.

BioPoolTech, comme son nom le suggère, est une piscine alliant le naturel et la technologie.
Emmanuel se demandait « comment copier la nature de manière efficace ». L’ancien ingénieur issu du milieu du photovoltaïque a su synthétiser ses compétences techniques avec sa volonté d’améliorer la vie des gens et de la planète. Des capteurs contrôlés par de l’intelligence artificielle analysent la qualité de l’eau, et le travail d’épuration est laissé à une recette secrète de bactéries naturelles. Fini les tests de Ph, plus besoin de chlore ou autres produits chimiques pour pouvoir profiter d’une eau encore plus pure.
Quelques personnalisations sont même laissées à l’utilisateur, qui peut choisir à l’aide d’une application mobile comment optimiser à son goût toutes les fonctionnalités de sa piscine.
Grâce à son modèle, il arrive à réduire de 90 % la consommation en eau d’une piscine, de 75 % en électricité et de 100 % en produits chimiques. Démarche à l’impact d’autant plus important que le marché de la piscine est gigantesque.

Le problème. Un marché vieilli mais très riche.

Le monde de la piscine est vaste, avec plus de 25 millions de piscines vendues dans le monde dont 10 % en France. La demande est très forte, même en période de crise. « Lorsque la crise immobilière a fait baisser de 20 % le marché de l’immobilier, celui de la piscine continuait d’afficher une croissance de 4 % », souligne Emmanuel.
Mais dans l’industrie de la piscine, aucune amélioration significative n’est venue disrupter quoi que ce soit en 20 ans, comme si finalement il n’y avait pas besoin d’innover tant le marché était rentable. D’où son intérêt croissant pour la chose. « Le marché va évoluer, et on va contribuer à ce changement », nous dit-il.

Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes.

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