Le Collectionist, leader du tourisme de luxe, lève 60M€ pour accélérer

Le Collectionist, leader du tourisme de luxe, lève 60M€ pour accélérer Le Collectionist, leader du tourisme de luxe, lève 60M€ pour accélérer Le Collectionist, traveltech pionnière du tourisme de luxe Le Collectionist a été fondé en 2013 par Olivier Cahané, Max Aniort et Eliott Cohen-Skalli. Spécialisée dans les locations de vacances très haut-de-gamme, la traveltech propose des biens d’exceptions à la location entre particuliers. Riads, châteaux, îles, manoirs, villas de luxes… ce sont pas moins de 1 700 biens disponibles sur la plateforme dans plus de 150 destinations.  Au-delà de la location, l’entreprise propose également un service de conciergerie sur-mesure afin de répondre à une demande croissante d’expériences uniques, exclusives et hautement personnalisées. L’objectif est de créer des vacances inoubliables à partager entre proches, grâce à des services et expériences complémentaires.  « Les vacances consistent à créer des souvenirs et à partager des moments uniques avec les personnes que nous aimons. C’est ce qui est au cœur de tout ce que nous faisons chez Le Collectionist. Nous voulons que nos hôtes bénéficient des meilleures expériences et de l’attention qu’ils méritent pour embrasser et partager des moments précieux avec leur famille et leurs amis. » – Max Aniort, co-fondateur et CEO Une levée de 60 millions pour continuer son expansion Une reprise post covid réussie La covid a durement impacté le marché du tourisme, bien que le marché du luxe se soit montré bien plus résilient, et le Collectionist ne fait pas figure d’exception. Depuis 2020, le nombre de destinations disponibles a été multiplié par 3 et les nombre de propriétés actives par 3,5. L’entreprise voit ainsi une croissance de ses revenus depuis lors, multipliés par 5,5. Des KPIs adéquats pour attaquer les investisseurs et lever des fonds pour continuer son expansion.  60 millions d’euros pour des acquisitions stratégiques Après deux tours de tables en 2016 et 2017, de respectivement 2 millions d’euros et 10 millions de dollars, Le Collectionist clôture une Série B de 60 millions d’euros. La société de gestion britannique Highland Europe, spin-off de l’américain Highland Partners Capital, rejoint l’aventure en tant que leader de ce tour :  “Le Collectionist est devenu une référence en matière de vacances et d’expériences de luxe C’est grâce à l’équipe, et à son approche unique et personnalisée des vacances, que la société est aujourd’hui leader mondial sur la location de luxe, ainsi que la marque qui présente le meilleur taux de satisfaction client sur l’ensemble du secteur. L’équipe est particulièrement exigeante sur les maisons qu’elle sélectionne et les expériences qu’elle propose, et nous sommes ravis de les rejoindre.” – Irena Goldenberg, partenaire chez Highland Europe. Le Collectionist peut également compter sur le soutien d’autre investisseurs minoritaires et de ses investisseurs historiques : Olma Capital Management, XAnge, Famille C – société d’investissement de la famille Courtin-Clarins -, Kostogri, Red River West, les banques Pictet et Lombard Odier, et les business angels tels que Fabrice Grinda, Nathalie Le Roy et Xavier Romatet. Ce tour de table doit permettre à l’entreprise de continuer son expansion par des acquisitions sélectives et stratégiques afin de consolider le marché. Une stratégie déjà établie par Le Collectionist avec le rachat en avril 2017 de Bonder & Co, leader sur le marché d’Ibiza, et plus récemment celui de Bramble Ski, leader de la location de chalets de luxe en Suisse.  L’objectif est également de consolider le développement des bureaux français, suisses et espagnols, d’ouvrir un bureau à New York, et de recruter 120 personnes en 2023.  Le tourisme de luxe : un marché en pleine expansion Le succès de Le Collectionist s’explique également par une conjoncture de marché plus que favorable à sa croissance.  Selon l’étude  « High-end Tourism – a strong driver for Europe » du cabinet Bain & Company pour l’European Cultural and Creative Industries Alliance et le Comité Colbert, en collaboration avec Forward Keys, Global Blue et Virtuoso, le tourisme de luxe pourrait atteindre 520 milliards d’euros d’ici 2030-35.  Aujourd’hui le tourisme de luxe pèserait entre 130 et 170 milliards d’euros par an, représentant 22 % des recettes totales de l’industrie du tourisme européen. La France est quant à elle en première position des pays générant le plus sur ce secteur. ©Etude « High-end Tourism – a strong driver for Europe«  Des opportunités de marché grandissantes dans l’industrie du tourisme, qui voit le nombre d’entreprises de qualité émerger au fur et à mesure, notamment après la covid qui a poussé à repenser les codes du tourisme :  Bubbleglobe, la plateforme communautaire de voyage qui développe des expériences immersives et haut-de-gamme.  Explora Project, l’agence spécialiste du voyage pleine nature responsable partout en France et en Europe. Alma Héritage, plateforme de réservation de séjours au cœur du patrimoine, qui valorise le patrimoine culturel et historique  Le French Voyagist, qui crée des voyages de luxe sur-mesure, pensés de manière responsable, afin de faire découvrir la France à travers des expériences exclusives, locales et authentiques. Galius, la plateforme propose divers séjours thématiques pour des voyages responsables et 100 % made in France Mobee, la nouvelle agence de voyages inclusive et solidaire qui accompagne les personnes à mobilité réduite de A à Z. Fairmoove, la plateforme de réservation de voyages, hébergements et activités positif, éco responsable et éthique.  Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo #traveltech #investisseur #luxe #levéedefonds #tourisme #startups Levées de fonds

Lancement du Guide des Incubateurs

Lancement du Guide des Incubateurs Lancement du Guide des Incubateurs Le jeudi 18 juin, Estimeo et The Machinery, en partenariat avec Banque Populaire, KissKissBankBank et Tiime, ont conjointement réalisé un webinaire de lancement du premier guide des incubateurs français. Ce guide s’adresse à l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Il constitue à la fois un outil de navigation pour les entrepreneurs qui se lancent et une photographie panoramique de toutes les structures d’accompagnement à l’égard des institutionnels. Le replay du webinaire de mise à jour du guide est disponible via ce lien : Présentation des intervenants Estimeo est une plateforme d’information, de notation et de valorisation des startups pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème, représentée par Florian Bercault, son président et cofondateur. KissKissBankBank est une plateforme participative où se rencontrent des communautés engagées pour financer ensemble des idées et des projets, représentée par son CMO Mathieu Martinot. The Machinery est un laboratoire de test d’acquisition et de génération de croissance pour les projets innovants, de l’idée à l’accélération, représentée par son cofondateur Florent Guyennon et Wandrille Maitre. Tiime propose des solutions de pré-comptabilité à destination des freelances et des indépendants représentée par son cofondateur Maxime Digue. La conférence a débuté par la présentation des différents intervenants suivie d’un échange sur l’entrepreneuriat. Nous avons décidé de résumer ce webinar en revenant sur la genèse du projet.   Pourquoi ce guide ? Nous recevons régulièrement des questions de la part de personnes en phase de création de startups pour essayer de naviguer au sein de ce maquis des incubateurs. En effet, la France compte plus de 270 structures d’accompagnement réparties sur l’ensemble du territoire. Le point d’un tel guide est donc d’offrir une cartographie pour mieux répondre aux interrogations suivantes : Qu’est-ce qu’un incubateur et pourquoi se faire accompagner ? Les différents types d’incubateurs ? Quels sont leurs critères de sélection ? Quels sont les services proposés ? Combien cela coûte-t-il ? On retrouve au sein du guide des informations telles que la répartition des incubateurs sur le territoire et les différents critères de sélection considérés par ces derniers. Malgré la crise du coronavirus, la vie doit continuer et l’innovation a sa place dans le monde de demain. Cet appel à l’accompagnement répond à la volonté d’expliquer ce qui fait la spécificité d’un incubateur, sa valeur ajoutée mais aussi ses différences par rapport aux autres structures qu’on peut rencontrer telles que les startup studios, les accélérateurs et les pépinières. Le guide des incubateurs On y trouve dans un premier temps les réponses à ces différents sujets, les différentes typologies d’incubateurs et les différents critères de sélection. L’annuaire, présenté en deuxième partie du guide, est classé par régions et présente les différents services et coûts des incubateurs. Ce guide, accessible et gratuit pour tous, est une grande première dans l’écosystème des startups françaises. Nous vous invitons à télécharger le guide ici : https://www.leguidedesincubateurs.fr/ #incubateur #startup #accompagnement #investissement #valorisation Études

La biotech lyonnaise Mablink bioscience lève 31M€ pour lutter contre le cancer

La biotech lyonnaise Mablink bioscience lève 31M€ pour lutter contre le cancer La biotech lyonnaise Mablink bioscience lève 31M€ pour lutter contre le cancer La biotech lyonnaise Mablink bioscience, créée en 2018, réalise une série A de 31 millions d’euros pour améliorer les traitements contre le cancer. La biotech développe une nouvelle génération d’anticorps conjugués – ADC, présentant des propriétés pharmacologiques supérieures aux ADC actuels. Ces anticorps furtifs masquent la présence de médicaments au corps humain, laissant le temps aux anticorps d’avoir plus de temps pour s’attaquer aux cellules tumorales. Par ailleurs, cela permet également une meilleure tolérabilité. Cette technologie brevetée se basant sur une structure unique de liaisons chimiques, diffère des ADC existant aujourd’hui, rapidement éliminés par le corps.  Ciblée pour le moment sur le domaine de l’oncologie, cette technologie pourra ensuite être déclinée dans d’autres domaines d’application. « Notre technologie s’apparente à un cheval de Troie. […] [Elle] fait tomber les grandes barrières qui demeuraient face à l’utilisation de thérapies ciblées contre le cancer. […] Tout l’écosystème scientifique, médical et financier – dont notre French Tech locale – a pris conscience des formidables avancées médicales que va permettre notre technologie« , Jean-Guillaume Lafay, CEO & co-fondateur de Mablink.  Ce tour de table, deuxième après un premier tour de 4 millions d’euros en avril 2021, a été mené par Sofinnova Partners et Mérieux Equity Partners, avec l’appui des investisseurs historiques Elaia Partners, Sham Innovation Santé (Turenne Capital), la fondation Fournier-Majoie, Simba Santé et Crédit Agricole.  Cette levée doit permettre à la startup de finaliser la construction de son outil de production d’ici la fin de l’été, et d’effectuer de premiers essais cliniques internationaux avec son candidat lead MBK-103 d’ici fin 2024.  Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo #startup #entrepreneuriat #investisseurs #biotech #levéedefonds Levées de fonds

L’impact du confinement sur l’écosystème des startups françaises.

L’impact du confinement sur l’écosystème des startups françaises. L’impact du confinement sur l’écosystème des startups françaises. Restitution de l’étude : Et vous, startuppeur, comment vivez-vous le confinement ? La visioconférence débute par la restitution des principaux enseignements de l’enquête, réalisée par Florian Bercault, Président et cofondateur d’Estimeo, la plateforme d’information, notation et valorisation des startups. L’objectif de cette étude était de donner la parole aux entrepreneurs et comprendre, de manière chiffrée et statistique, l’impact du confinement et, plus largement de cette crise, sur l’écosystème. Un échantillon de 200 startups, représentatif de l’écosystème startup en France, a répondu à l’enquête. L’étude a été menée autour de la 3ème semaine du confinement, les statistiques ont pu s’accentuer. La grande leçon à retenir de cette étude est le résultat paradoxal avec, d’un côté, 87 % des startups étant positives et zen, mobilisées pour lutter contre le virus et pour assurer la continuité de leur activité et de l’économie du pays et, de l’autre, seulement 34 % des startups déclarent avoir les fonds propres nécessaires pour survivre à cette crise. Ce paradoxe peut s’expliquer notamment par le couple risque/opportunité présent dans chaque crise, avec par exemple, la naissance de PriceMinister (aujourd’hui Rakuten) ou de Vente Privée (aujourd’hui Veepee) pendant la crise de 2001 ou de Airbnb, Whatsapp ou encore Uber en 2008/2009. Quelques graphiques présentés par Florian Bercault : État d’esprit des entrepreneurs en confinement A retenir : les entrepreneurs préfèrent regarder le verre à moitié plein, même si 13 % quand même se disent « déprimé, dépassé et inquiet ». État des fonds propres des startups face à la crise A retenir : il convient de distinguer 3 groupes distincts concernant les besoins en fonds propres face à la crise : 1/ les startups ayant les fonds suffisants pour traverser la crise (34 %) ; 2/ les startups qui devront s’adapter pour traverser la crise (40 %) ; 3/ les startups faisant face à de réelles difficultés financières et pas certaines de survivre (26 %). Réalités du travail à distance au sein des startups A retenir : En matière de télétravail, les startups savent y faire. Le recours au chômage partiel semble plus modéré que la moyenne des entreprises (38 %). Besoins de conseils des startups pendant le confinement A retenir : Le trio des préoccupations des startups : 1/ la trésorerie ; 2/ la communication et 3/ la valorisation. ▶ Le monde d’après avec ou sans les startups Les startups manquent vite d’oxygène sur une planète où la croissance exponentielle n’est plus permise. A quand un retour possible de l’hypercroissance des startups ? Un déséquilibre à venir entre la demande et l’offre de financement en capital. Sur le mois de mars, on assiste à une baisse de 55 % des montants levés sur 1 mois avec 36 opérations au mois de mars contre 54 en février. Le dysfonctionnement du circuit de financement sur toute la chaîne, allant de l’amorçage au capital-développement. Telle est la loi des débouchés de Jean-Baptiste Say « l’offre crée sa propre demande », les réussites entrepreneuriales créent les prochaines. Car, dans l’industrie des VC, la rémunération se fait par la plus-value et non le dividende.  Il vaut mieux consolider et faire transiter le monde des startups vers une innovation plus responsable et plus résiliente, avec des mesures de soutien et contracycliques plutôt que de repartir d’une feuille blanche. Petit signe d’espoir : le monde de la bourse Tout compte fait, par rapport à la bourse, les industries technologiques font de la résistance. En effet, le signal de la bourse est plutôt positif, puisque les valeurs technologiques, malgré un bêta élevé, ont bien résisté face à la tornade du 18 février par rapport aux autres valeurs boursières. Les grands gagnants sont les healthtech/medtech. Du côté des GAFAM, Amazon est le grand gagnant de cette crise, qui tire l’indice GAFAM vers le haut. L’innovation est donc bel et bien porteur de valeur selon les investisseurs. Table-ronde d’experts du capital-risque et de l’accompagnement Dans la deuxième partie de cette conférence, Florian Bercault donne la parole aux experts VC et Bpifrance. Le paradoxe de l’optimisme des startups face à des défauts de trésorerie Pauline partage cet optimisme et voit notamment chez les startups qu’XAnge accompagne, une certaine agilité leur permettant de s’adapter rapidement et se diversifier, pour continuer au maximum leur activité ou du moins ne pas l’arrêter complètement. XAnge a déployé un « Book Covid » pour répondre aux enjeux des startups, avec une concentration sur la partie légale et notamment trois gros sujets : L’activité partielle, Les dispositifs PGE PSI, la plupart des entreprises commencent à avoir des retours un mois après, Gérer le management à distance. Pauline reconnait la réactivité du gouvernement qui propose un soutien très complet pour aider les startups à sortir de la crise. Pour Anaïs, les startups se doivent d’être optimistes sur le long terme pour leur business. Même si l’incertitude reste forte, tant que le système bancaire reste sain, il est possible d’espérer un rebond en fin d’année et un retour à la normal d’ici 12 mois. Axa Venture Partners n’a donc pas changé sa thèse d’investissement, et continue à étudier les dossiers et à investir. Stéphane revient sur deux mesures mises en place par le gouvernement et Bpifrance : Plateforme pour les attestations pour les PGE : Plus de 250K entreprises y ont eu accès au recours ce qui représente plus de 40M d’euros développés, 15K startups ont obtenus le PGE , Un nouveau produit qui sera bientôt disponible, le PSI, qui pourra être distribué par Bpifrance. Impact de la crise sur les fonds d’investissement Comme l’expliquent Anaïs et Pauline, certaines due diligence à distance sont faisables, comme la partie technique. Cependant, la nouveauté est de finaliser le cycle sans avoir rencontré physiquement le fondateur, alors que l’humain reste l’élément majeur dans le choix d’investissement, notamment en amorçage. Plusieurs grosses levées de fonds (50M pour Alan et 4M pour Libeo) rassurent sur la possibilité de lever des fonds en temps de crise. Cependant, en termes de dealflow, le nombre de dossiers diminue et

L’effectuation, une méthode pour cerner l’esprit d’entreprendre

L’effectuation, une méthode pour cerner l’esprit d’entreprendre L’effectuation, une méthode pour cerner l’esprit d’entreprendre Par Florian Bercault, Estimeo & Jean Rognetta, Forbes Qu’ont en commun un studieux chercheur en physique et un homme qui vend 10 000 lance-flammes afin de financer sa dernière fantaisie ?  Un étudiant de province qui arrête ses études pour lancer ses services pornographiques et la figure exemplaire qui s’emploie à réduire la fracture numérique ?  Un diplômé de Princeton bien établi à Wall Street et la figure adulée ou haïe au coeur de l’e-commerce, du cloud computing et de la résistance à Donald Trump ?  Autrement dit, qu’ont Elon Musk, Xavier Niel et Jeff Bezos en commun avec leurs jeunesses respectives ?  Tout ou rien. Tout si l’on regarde l’unité de la vie et du caractère humain. Rien si l’on compare les discours bien rodés des puissants de ce monde avec la réalité des entrepreneurs au quotidien. Pour renouer avec la continuité biographique de ces personnages publics, on peut s’inspirer d’une branche des sciences entrepreneuriales qui s’appuie notamment sur les recherches de Sarah Sarasvathy aux Etats-Unis et aux français Dominique Vian et Philippe Silberzahn (respectivement, Darden University, Skema et EM Lyon). En privilégiant les effets et le pragmatisme sur les causes et la planification, la théorie effectuale rejette la vision linéaire de la vie de l’entrepreneur et propose à sa place un processus itératif et expérimental. Dans le comportement d’une startup, sur son marché, on y trouve des concepts comme le “patchwork fou”, l’association opportuniste et la création d’un réseau sans cohérence apparente, qui résulte des liens d’un entrepreneur avec son premier cercle de relations et de ses interactions avec la frange d’acteurs hétéroclites qui lui font confiance. Les clichés et le principe de la limonade Le service offert par les entrepreneurs et la composition de leur équipe suivent aussi un de ces principes : celui de faire de la limonade. Qu’on leur tende un “citron”, qu’il s’agisse d’un nouveau talent dans l’entreprise ou d’un nouveau client, et les entrepreneurs sauront en faire quelque chose d’utile : par exemple de la limonade. Entreprendre, c’est constamment, chaotiquement saisir les occasions qui s’offrent à soi. Audaces fortuna juvat… A rebours des idées reçues et des images convenues de la “startup nation”, Forbes vous propose désormais, chaque semaine, une immersion dans l’univers des startups tel qu’il se vit, non tel qu’il se décrit. Pour comprendre la métamorphose des entrepreneurs, nous plongeons dans les bas-fonds de l’entrepreneuriat : celui des débuts, des déconvenues, des échec parfois, et toujours de la construction pas à pas d’un modèle économique. Nous vous présenterons des noms que vous ne connaissez pas et des structures destinées à “pivoter” comme des danseuses. Car la recette du succès est dans l’état d’esprit de ces entrepreneurs. #chronique #investissement #investisseur #startup Non classé

Interview Maltivor – Manger sa bière, c’est possible !

Interview Maltivor – Manger sa bière, c’est possible ! Interview Maltivor – Manger sa bière, c’est possible ! La majorité des personnes aiment boire une bonne bière. Mais qu’en est-il des résidus et déchets provenant de cette fabrication ? Chez Maltivor, on a trouvé la solution pour boire de la bière sans culpabiliser, et aller encore plus loin en la mangeant !  Maltivor est une startup lyonnaise de l’économie circulaire fondée en 2018. Elle apporte une solution innovante aux brasseurs, en récupérant et valorisant les résidus de malt appelés “drèches” pour en faire de la farine. Nous avons rencontré Maltivor fin 2021 et la jeune pousse clôture aujourd’hui son tour de table avec Frenchsquare, fond d’investissement tech et impact franco-londonien.  Nous nous sommes entretenus avec Lola Bonnin et Gabrielle Hugon. Estimeo : Bonjour Lola, Gabrielle. Ravis de vous revoir ! Qui êtes-vous et d’où venez vous ? Lola : Bonjour ! Je suis Lola Bonnin, présidente de Maltivor. J’ai débuté dans la finance à Paris, dans le commissariat aux comptes puis dans la fusion acquisition. J’aimais mon travail, mais ce n’était pas un milieu dans lequel je me voyais évoluer. Je voulais lancer un projet qui avait du sens.  Gabrielle : Bonjour. Je suis Gabrielle, chargée de recherche et de développement chez Maltivor. Issue d’une formation d’ingénieur agronome, j’ai effectué mon stage de fin d’étude chez Maltivor pour développer le processus de fabrication de la farine. Je m’y suis sentie à ma place, et par la suite j’ai été recrutée puis je me suis associée à Lola.  Estimeo : Pouvez-vous nous résumer Maltivor en 1 phrase ? Lola & Gabrielle : Maltivor collecte les drèches, le malt utilisé par les brasseurs, pour le revaloriser en farine.  Estimeo : Pourquoi avoir choisi le nom Maltivor ? Que signifie-t-il ? Lola & Gabrielle : Cela signifie “mangeur de malt”. Le pourquoi va sans dire ! Estimeo : Quelle est la genèse du projet ? Lola : En 2018, à la suite de diverses lectures sur la blue economy et sur l’économie circulaire, je voulais changer de vie pour passer de la finance à quelque chose ayant plus de sens. Je voulais porter un projet en lien avec le développement durable et l’économie circulaire dans le domaine de l’alimentation.  J’avais pu identifier au cours de mes recherches cette problématique liée au process de fabrication de la bière. J’ai donc cherché une solution et c’est ainsi qu’est née Maltivor.  La solution de la farine permet de revaloriser plus de drèches, et de pouvoir l’utiliser partout et non pas uniquement sur un seul et unique produit. De plus, nos farines apportent des qualités nutritives et sont riches en fibres.  Estimeo : Vous venez de boucler un tour de table auprès de Frenchsquare. Comment s’est déroulée cette levée ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Lola & Gabrielle : Nous avons rencontré les équipes Estimeo dans le cadre de leur partenariat avec La Ruche et Alliance for Impact dont nous faisons partie. A l’origine, on envisageait une valorisation pour pouvoir nous positionner et connaître notre valeur actuelle sur le marché dans le cadre de notre levée.  Après plusieurs échanges avec Jean Viry-Babel, il était intéressé pour investir dans le projet avec son fonds Frenchsquare. De fil en aiguille nous en sommes venus à boucler assez rapidement ce tour de table ! Cette entrée au capital nous a permis de revoir le modèle de la levée de fonds en interne et surtout de prendre beaucoup de recul sur le projet. Nous sommes ravis et avons hâte de la suite ! Estimeo : Comment voyez-vous l’avenir ? Lola & Gabrielle : Sur le très court-terme nous souhaitons recruter pour accélérer notre développement. Nous cherchons principalement à continuer la R&D sur le processus de production pour ensuite s’industrialiser.  A moyen terme, l’objectif est de nous développer en France, dans plusieurs villes, puis en Europe. Estimeo : En quoi l’accompagnement Estimeo vous a aidé ? Lola & Gabrielle : Dans un premier temps, la valorisation de Maltivor a été un vrai challenge. Nous avions déjà fait de la valorisation avant, mais des valorisations très financières avec un passif. La valorisation Estimeo nous a permis de prendre en compte des éléments non financiers valorisables dans notre projet, et de prendre le recul nécessaire.  La suite de l’accompagnement nous a permis de réellement nous remettre en question. Généralement, lorsque nous pitchons notre projet, les personnes se contentent de dire oui. Là nous avons été réellement challengées, et c’était la première fois. Une expérience très enrichissante pour nous et Maltivor ! Estimeo : Nous sommes ravis d’avoir pu vous accompagner sur ce beau projet et vous souhaitons une belle réussite pour la suite ! Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo #startup #investissement #entrepreneur #maltivor #investisseur #levéedefonds #frenchsquare #estimeo Interview

Interview – Julien Tripet, fondateur d’Animoscope

Interview – Julien Tripet, fondateur d’Animoscope Interview – Julien Tripet, fondateur d’Animoscope Fondée en 2019, Animoscope est la startup qui révolutionne l’accès à la santé pour les animaux de compagnie grâce à son service de télémédecine vétérinaire. Ayant clôturé une première levée de fonds de 500 000 € en fin d’année, Animoscope continue son développement pour s’occuper de nos 23 millions d’amis. Après avoir collaboré avec Animoscope dans sa levée de fonds en travaillant sur sa valorisation, nous sommes ravis de vous partager le parcours de l’un de ses cofondateurs, Julien Tripet. De ses débuts à la création d’Animoscope, découvrez également ses ambitions pour le futur.  Quel a été ton parcours avant de créer Animoscope ? Du salariat à l’entrepreneuriat, il n’y a parfois qu’un pas.  Avant de se lancer dans l’univers de l’entrepreneuriat, Julien a travaillé pendant 15 ans en corporate dans le domaine de la santé. Principalement tourné vers le business development à l’export, l’Asie a été pendant de nombreuses années son terrain de jeu. Jusqu’en 2014, où Julien décide de prendre un virage à 360° et de se lancer dans l’entrepreneuriat.  “En 2014, j’ai décidé de changer de carrière en me lançant dans l’entrepreneuriat. J’ai créé ma première entreprise que j’ai dirigée pendant 4 ans avant de la revendre. J’ai réalisé un petit exit dessus. A la suite de cela, j’ai créé Animoscope, ma deuxième expérience en tant que fondateur de startup”. Peux-tu nous expliquer ce qu’est Animoscope ? Animoscope est le fruit de la rencontre de deux personnes : Julien Tripet, et Guillaume Ragetly, vétérinaire. Animoscope développe des solutions digitales de conseils vétérinaires et de plans de prévention personnalisés adaptés à la santé des animaux de compagnie.  Guillaume, de par sa profession, a une très grande expertise dans le secteur de la santé animale. Il avait déjà entamé de nombreuses recherches pour créer un service aux propriétaires d’animaux de compagnie et pallier la problématique du manque d’informations disponibles sur la santé des chiens et des chats.  “L’objectif est de remplacer ce que l’on appelle “Docteur Google”, et éviter que les propriétaires d’animaux de compagnie ne fassent des recherches sur internet pour la santé de leur animal”.  L’idée de créer un service de télémédecine et téléconsultation pour les animaux est alors née.  Qu’est-ce qui t’as donné envie de te lancer dans ce projet ? “Après avoir vendu ma première startup, j’ai eu envie de me lancer dans un autre projet, mais je ne voulais pas partir de 0 en cherchant un problème et la solution à celui-ci.  J’étais à la recherche d’un projet qui avait un minimum de maturité”. Et c’est ce qu’il se passa avec la rencontre de Guillaume. Grâce à son expertise et ses recherches, Guillaume avait déjà mis en place des sites d’information sur la santé animale et avait posé les bases de ce qui allait devenir Animoscope. Il ne restait plus qu’à faire un travail de développement et de pivot pour créer la solution.  “Je ne connaissais pas du tout ce secteur de la PetTech, mis à part que je suis moi-même propriétaire d’un chat. J’étais donc alerte aux problématiques du manque de vétérinaire et des coûts faramineux que les problèmes de santé des animaux peuvent engendrer”.  Habitué de l’entrepreneuriat, Julien a procédé à une due diligence pendant un certain temps : analyse des barrières à l’entrée, fonctionnement du marché, etc. Cela lui a permis de déceler qu’il y avait un vrai besoin potentiel, un marché assez porteur et peu cyclique, qui lui a donné envie de se lancer dans l’aventure ! Quel a été ton plus gros échec / la plus grande difficulté que tu as rencontrée en tant qu’entrepreneur ? “Lorsque l’on est entrepreneur, on est autant confronté à des échecs qu’à des succès. Ce qui ressort assez souvent dans les parcours d’entrepreneur – et je ne déroge pas à la règle – sont les opportunités avec les grands groupes. On se dit que l’on va exploser et inonder le marché avec un modèle B2B ou B2B2C, on va passer énormément de temps sur ces dossiers, et souvent ces opportunités n’aboutissent pas. On va passer des mois à discuter avec des personnes et cela finit par ne pas aboutir pour une raison qui aurait pu être énoncée dès le premier jour. C’est toujours assez difficile de s’en remettre, mais cela fait partie du jeu, et il faut savoir rebondir et se recentrer sur son cœur de métier.” Tes conseils ou astuces pour se lancer dans l’entrepreneuriat ? “Des astuces ? Non. S’il y avait un remède miracle, ça se saurait. Des conseils ? Pleins”.  Pour Julien, le plus important est de développer ses softs skills. Être patient, être résilient, et surtout savoir accepter et encaisser aussi bien le succès – sans être euphorique – que l’échec – sans être déprimé.  “Être entrepreneur est un métier difficile, il y a peu d’élus, plus d’échecs que de succès, mais cela arrive à tout le monde.” Le deuxième conseil de Julien, serait d’être un minimum solide financièrement pour se lancer dans l’entrepreneuriat lorsque l’on a un certain âge. Au lancement d’un projet entrepreneurial, les fondateurs sont peu voire pas payés pendant un certain temps et il peut être compliqué de se lancer sans filet de sécurité. Il est important de pouvoir assurer ses arrières.  Qui seras-tu et que feras-tu dans 5 et 10 ans ? “Je serais toujours la même personne : Julien Tripet, Français, Parisien. “ Animoscope vient de clôturer un tour de table de 500 000 euros auprès de Business Angels, ce qui induit une obligation contractuelle pour Julien de rester pendant au minimum 3 ans. Dans 5 ans, Julien sera probablement encore aux commandes de Animoscope, sauf si une cession a lieu avant cela.  “Cela fait déjà 4 ans que je suis dans le projet Animoscope. J’espère qu’une cession aura lieu d’ici là !” Et dans 10 ans ? “Il est trop tôt pour se projeter autant”.  Le mot de la fin : quelle est ta musique pour bien commencer

Interview – Harry Benkemoun, co-fondateur de The Forge, la startup qui révolutionne l’investis

Interview – Harry Benkemoun, co-fondateur de The Forge, la startup qui révolutionne l’investis Interview – Harry Benkemoun, co-fondateur de The Forge, la startup qui révolutionne l’investis The Forge, la startup française qui révolutionne l’investissement et offre la possibilité de lever des fonds  via la technologie blockchain, apporte une solution aux problèmes de liquidité du venture capital. Harry Benkemoun, co-fondateur de The Forge, nous raconte son parcours, ses challenges, et la création de The Forge. Quel a été ton parcours avant de créer The Forge ?      a. De la startup à la scale up Baignant dans le monde de la startup et de l’innovation depuis le début de sa carrière, Harry a commencé en tant que responsable de la croissance dans une startup parisienne de formation B2B à la data science. Cette expérience lui a permis d’aider à la transition d’une petite startup jusqu’au début de scale up, passant d’une équipe de 7 personnes à plus d’une vingtaine en moins d’un an. Comment ? “Il est assez complexe pour une startup de s’insérer sur le marché des clients du CAC 40. Nous avons réussi à convaincre une dizaine de grands comptes à travailler avec nous pour les aider sur leur stratégie data, ce qui nous a permis de grandir de façon exponentielle”.      b. De la startup au conseil Afin de découvrir une autre facette du monde stratégique du parc informatique, Harry a enchaîné dans un cabinet d’informatique et d’intégration de logiciel métier pour PME et ETI. Cette expérience lui a permis d’avoir une connaissance globale du marché du logiciel et d’être à même de conseiller au mieux ses clients dans la mise en place d’une stratégie digitale et numérique. Son postulat ? “C’est une question de survie pour les petites et moyennes entreprises de se développer sur le plan digital. Cela m’a permis d’acquérir une vision globale pour aider les entreprises à se développer et s’agrandir tout en limitant leur coût”.  Petit à petit, il s’est repenché sur des sujets de blockchain dès fin 2020. Le projet The Forge commençait à naître. Peux-tu nous expliquer ce qu’est The Forge ? “The Forge est une plateforme basée sur la technologie blockchain permettant d’investir dans une startup et de métamorphoser l’industrie du venture capital.”  Créant sa propre cryptomonnaie – le Forge token – stable et indexée sur l’euro, The Forge a pour objectif de financer plus simplement les jeunes entreprises.      a. The Forge, la promesse d’une levée de fonds plus rapide L’objectif et l’intérêt de The Forge est de permettre un processus de levée de fonds plus rapide, de l’ordre de 1 à 3 mois. Mais quel est le processus ?  Après sélection, les projets retenus passent par une étape de valorisation auprès de notre partenaire de référence : Estimeo, ce qui apporte un poids à leur dossier et permet de définir une stratégie de levée de fonds. Les startups sont alors accompagnées dans le listing sur la plateforme d’investissement The Forge. “Nous réfléchissons avec elles à leur stratégie de levée de fonds : nombre d’actions émises, prix, durée de la levée de fonds… Il est primordial pour nous de guider la startup dans cette réflexion pour assurer une levée réussie”.  Une fois la stratégie définie et la levée réussie, les assets de la startup sont tokenisés en Company Token. C’est là où réside toute l’innovation de The Forge.   Chaque investisseur ayant participé à la levée récupérera des Company Token dans un wallet sécurisé qu’il pourra utiliser à terme sur le marché secondaire. La création d’un exchange, offre un avantage considérable : investisseurs et startups peuvent obtenir de la liquidité à tout moment. L’investisseur peut sortir de son investissement avant un exit ou un rachat, tandis que la startup peut, via un liquidity pool, réinjecter une partie de ses assets contre de la liquidité.  Mais pourquoi l’utilisation de la technologie blockchain et de la cryptomonnaie ?  “La technologie blockchain n’est qu’un outil pour faciliter encore plus ce qui avait déjà été introduit par tout le mouvement du crowdequity et du crowdfunding qui commençait à métamorphoser le monde de l’investissement. Nous espérons ainsi changer encore plus la vision du Venture Capital”.     b. The Forge : une technologie blockchain de pointe The Forge utilise une technologie cross-chain permettant de travailler sur plusieurs blockchains à la fois. “Dès qu’un titre est échangé, une transaction réalisée ou un Company token détenu, le mouvement est inscrit de façon immuable sur la blockchain”. Grâce à trois technologies de Smart contract – document codé permettant de faire intervenir la blockchain et de l’exécuter – les conditions de levée sont prédéfinies : min cap, ticket d’entrée minimum pour l’investisseur, hard cap, nombre de parts échangées, durée de la levée.  Seule la complétion de l’ensemble de ces conditions conduit à une levée réussie : les Forge tokens injectés par les investisseurs via leur adresse cryptée ne s’activent que si les conditions de réussite sont remplies. Ils sont alors redistribués sur le portefeuille de la startup et les Company token transférés à chaque investisseur. Si la levée ne fonctionne pas, les Forge tokens sont automatiquement redistribués aux investisseurs, sans frais. Qu’est ce qui t’as donné envie de te lancer dans ce projet ? “Je me suis toujours intéressé à l’univers des startups et j’avais cette idée en tête depuis quelques années. Je trouvais dommage de ne pas pouvoir investir mon argent directement dans une startup, et que cette option soit réservée exclusivement aux fonds privés”.  Quelles sont les plus grosses difficultés auxquelles tu es confronté ? La principale difficulté rencontrée est le manque d’information d’un point de vue légal et réglementaire. “Nous faisons partie des premiers à entreprendre un tel projet en France, ce qui implique une grosse charge de travail pour obtenir les régulations et les accréditations nécessaires pour mener à bien ce projet”.  Il est également primordial à la genèse d’un projet de s’entourer d’une équipe aux compétences complémentaires. “Nous étions 3 lorsque nous avons commencé à travailler sur ce projet en

Interview – Pierre Caumartin, fondateur de GaPayLo

Interview – Pierre Caumartin, fondateur de GaPayLo Interview – Pierre Caumartin, fondateur de GaPayLo Fondée en 2022, la startup GaPayLo est la première solution disruptive de protection des revenus locatifs. La garantie location appartement à avoir ! Estimeo est ravi d’avoir accompagné GaPayLo sur son premier tour de table et sa valorisation. Découvrez le parcours et les conseils de son fondateur, Pierre Caumartin, dans cette nouvelle interview. Quel a été ton parcours avant de créer GaPayLo ? De formation notariale, Pierre se destinait au métier…. de Notaire. Entré dans la vie active, force est de constater que cet environnement professionnel ne lui convenait pas. En 1993, l’opportunité de reprise d’une structure familiale d’administration de biens, de 3 collaborateurs, se présente. Et la passion fut au rendez-vous ! Dix ans plus tard, Pierre quitte la structure, répartit alors sur 3 sites, et composée d’une trentaine de collaborateurs… “Cette expérience m’a permis de comprendre qu’un développement se réalise autour des attentes et besoins clients, de l’humain, et de la rationalisation des méthodes et process; Si j’avais beaucoup appris par moi-même, il me restait encore beaucoup à apprendre des autres. » En 2004, Pierre est recruté en tant que Président de Régions au sein du deuxième administrateur de bien en France. Nommé Directeur Général Opérationnel, le rayonnement de ce poste lui permettra d’intervenir tant au national qu’à l’international et d’enrichir ses compétences et relationnel. “Ce fut une expérience fantastique, humainement et professionnellement. Le Président du groupe a été un véritable mentor, et c’est également à cette période que j’ai rencontré Charles, lequel allait devenir un de mes associés dans GaPayLo. Charles intervenait dans la restructuration des systèmes d’information après avoir été diplômé de Polytechnique. » En 2012 (juste avant la mise en place du dispositif DUFLOT puis PINEL) il quitte l’entreprise et crée une structure de gestion locative spécialisée dans l’immobilier du neuf : Sofinity Savoir-faire, faire-savoir, et relationnel ont contribué à la réussite de cette aventure. En 2020, l’activité de Sofinity est cédée afin de se consacrer entièrement au projet GaPayLo. Peux-tu nous expliquer ce qu’est GaPayLo ? GaPayLo est le premier intermédiaire de paiement réglant le loyer au bailleur le 1er du mois, quel que soit la situation du locataire, et sans condition. La startup s’est investie de trois missions complémentaires sur le marché de la PropTech, en proposant une approche simple et respectueuse des intérêts de chacun. Contribuer à fluidifier le marché locatif afin de permettre l’accès au logement au plus grand nombre, sur la base d’une approche novatrice en terme de critères de certification des dossiers candidats. Faciliter les tâches complexes en mettant à disposition des outils et services. Enfin, sa dernière mission, et non des moindres, est de participer à rétablir la confiance entre bailleurs et locataires : “Pour rétablir cette confiance, il faut pouvoir garantir au bailleur la bonne exécution des obligations financières du locataire, en lui permettant de percevoir son loyer à sa date d’échéance, sans condition, et d’être au besoin indemnisé immédiatement en cas de dégradations. Parallèlement, il convient de pouvoir assurer au locataire le remboursement de son dépôt de garantie dans les délais, et sans retenue arbitraire. Enfin, dans le cadre d’une démarche responsable, nous proposons à nos clients locataires en difficulté un accompagnement par la fédération CRESUS (partenaire de GaPayLo), sans préjudice des intérêts du bailleur, lequel est toujours réglé de son loyer à sa date d’échéance. » Qu’est-ce qui t’as donné envie de te lancer dans ce projet ? Les attentes et besoins clients, aussi bien côté bailleurs que locataires ont été les moteurs de la création de GaPayLo. “ Professionnel de l’immobilier depuis 30 ans, des besoins exprimés par nos clients n’étaient pas satisfaits jusqu’à ce jour”. Mais quels sont ces besoins ? “Tout d’abord, il est relevé que 60 % des bailleurs ont besoin de leurs loyers, sans délais, en début de mois, afin de faire face à leurs obligations financières.” Deuxième problème soulevé sur le marché de la location : l’accessibilité pour les locataires. En effet, les critères de sélection des candidats locataires requièrent généralement un CDI, et un salaire 2,7 à 2,9 fois le prix du loyer. Or : “48, 5 % des contrats de travail signés sont des CDD”, excluant de facto près de la moitié des candidats locataires. Quel a été ton plus gros échec / la plus grande difficulté que tu as rencontrée en tant qu’entrepreneur ? “ Il n’y a pas d’échec, seulement des apprentissages”. En 1996, Pierre a également créé l’une des premières entreprises françaises de diagnostic immobilier. La réglementation allait imposer la recherche d’amiante dans les bâtiments. Pierre disposait d’un excellent réseau parmi les professionnels de son secteur, ainsi que d’un partenaire bureau de contrôle, disposé à réaliser les visites, recherches et diagnostics, et qui disposait de son propre laboratoire afin d’effectuer les analyses des matériaux. Néanmoins, il n’ a pas su s’entourer correctement. “La réussite d’un projet dépend également de la qualité de l’équipe”. Tes conseils ou astuces pour se lancer dans l’entrepreneuriat ? Selon Pierre, 6 critères sont importants pour se lancer dans l’entrepreneuriat : Bien connaître son marché et son histoire Identifier avec précision les attentes et les besoins des clients potentiels Analyser les forces, faiblesses, concurrence immédiate et à terme Développer son relationnel Savoir constituer sa « dream team » : “la réussite est celle d’une équipe aux compétences complémentaires, chacun doit être expert dans son domaine. Une seule personne ne peut disposer de toutes les compétences requises” Ne jamais sous-estimer le rapport au temps Qui seras-tu et que feras-tu dans 5 et 10 ans ? Dans 5 ans, direction l’international pour Pierre. Déjà prévu sur la feuille de route de GaPayLo. D’ici 10 ans ? Difficile de le savoir, cela dépendra de l’évolution du marché, de la technologie ainsi que des attentes, besoins et comportements des consommateurs. Quel est ton ressenti actuel sur le marché de la PropTech ? En 30 ans, Pierre a connu 3 crises différentes dans le secteur immobilier qui lui ont permis de créer des

France must be inspired by Swedish Unicorns

France must be inspired by Swedish Unicorns France must be inspired by Swedish Unicorns Sweden counts seven unicorns, which are startups that are valued over the $1 billion mark. France has only three — with Criteo, Vente-privée and Blablacar — and should be inspired by the country which has seen the birth of Ikea, Skype, Soundcloud, and Spotify, the latest to make its entry in the stock Exchange this spring. And yet, this entrepreneurship thinking — if we look back in time — is of French inspiration. At the end of the 19th century, the Francophile and modernizing Swedish minister of finances at the time, Johan August Gripenstedt paved the way to free trade inspired by the liberal French economist Frédéric Bastiat. What if right now history were to reverse itself, could French president Macron draw his ideas from the Swedish “startupper spirit” of the 21st century? Spotify offers the best of music anywhere and anytime in the world; Skype gives the possibility to communicate anywhere on the globe; Soundcloud enables everyone to share his musical creations; Klarna has revolutionized payments online. Sweden has seen the birth of many of the Web giants and is effectively a source of inspiration for Emmanuel Macron, who is determined to make France the “Start-up Nation”. “Free and Protect” is the path France is currently taking, a path shown by our Swedish neighbors and on which France has for a long time stumbled. What if the Norse god Thor, symbol of agility and strength, was Swedish? With around 7 unicorns, Sweden shelters the most powerful tech companies of Europe. It is more than France that counts only 3 with Blablacar, Criteo and Vente-privée. It is as many as Germany, but very far away from the United Kingdom that counts 22 unicorns. However, compared to the number of inhabitants, Stockholm is in fact the second biggest producer of unicorns, second only to the Silicon Valley. This success is the fruit of an ecosystem suitable to innovation: 40 innovative hubs such as the one in Kista Science City, the biggest TIC cluster of Europe and third in the world; 43 incubators including the “Uppsala Innovation Centre”, ranked fourth incubator affiliated to a university in the world by the research center UBI. It is therefore not surprising that in 2016 Sweden was ahead of France: it is ranked third country in the OECD in terms of R&D spending with 3.2% of its GDP, just behind Israel (4.25%) and South Korea (4.2%), while France is only the twelfth, with 2.25% [1]. The same applies to the number of patents, where Sweden is ranked tenth according to the World Intellectual Property Organization. Bolstered by its culture of dialogue and questioning, the Swedish mentality is auspicious to creation and risk taking. Foreign from the Jacobin model, exchanges in Swedish society are mostly horizontal. In Stockholm there are numerous occasions for networking, whether it is in the many afterworks or in the coworking places that are recently flourishing. As Skype founder, Niklas Zennstrom, said: “If you want to be an entrepreneur, it’s not a job, it’s a lifestyle”. Has the “Swedish miracle” given birth to divine unicorns? Sweden can indeed boast of conciliating a protecting Welfare State and a liberal economy. Is this the social-liberalism sought after by Emanuel Macron? The Swedish Welfare State was developed in the 1970s: subventions were granted when companies were in trouble, unemployment insurance reached all times high. Nevertheless, we must note that the Swedish economy did not resist the oil crisis and the Northern state crisis of 1990s. It that around that time that the country undertook a liberalization of its economy. State monopolies in telecommunications, transportation and electricity were dismantled. Health and education sectors were also opened to competition. These reforms led Sweden to have the highest growth rates in Europe during the last two decades. In 2017, Sweden had an economic growth of 2.7% [2]. It is thus an incentivizing State that Sweden embodies. It creates and pushes forward the conditions favorable to innovative entrepreneurship while conserving a company governance balanced thanks to codetermination. The corporate tax rate changed from 58% in 1991 to 22% nowadays. Income tax is capped at 57%, and at 30% for capital income. To these tax reductions is added the creation of public investment agencies, such as Tillväxtverket or Vinnova, akin to “Bpifrance” in France. Vinnova, which was founded in 2001, is actively participating in financing research in NITC. It has launched the program “Drive Sweden”, a strategic program of investment in automatization of transports. If you are having a walk near Göteborg, you can admire the very first bus without driver in the world, pure product of “Drive Sweden”. Better than the Google car or the Robocar, here is the autonomous bus! And yet public capital are not a panacea. It is for this reason that Sweden is witnessing a development of the sector of capital risk for a decade, which was then rather low. Investments in capital represents only $180 million in 2015 in Sweden, whereas it is $757 million in France, and $59 698 million in the USA. Indeed, according to a study in the Journal of Business Venturing, Swedish investors would take less risks than their English or American counterpart. [3] This could explain, in part, the low weight of capital risk in Sweden: only 4 investment funds are able to invest tickets of 5 million euros, namely Creandum, NorthZone, Atomico and EQT Ventures. Aware of this lack of capital, the Swedish State has created companies of capital risk in the 2000s, such as Fouriertransfrom, to finance projects in the car sector, or Inlandsinnovation, to bolster the north of Sweden. These funds echo the announcement of President Macron, saying that an investment fund would be given 10 billion euros to finance rupture innovation. Will the French Tom Thumb spread pebbles to manage to follow the Swedish way? Despite the launch of the French Tech 5 years ago with the creation of Bpifrance, the availability of generous tax exemptions such as the CICE or