#Webinaire : Se financer en temps de crise : la solution du crowdfunding

#Webinaire : Se financer en temps de crise : la solution du crowdfunding #Webinaire : Se financer en temps de crise : la solution du crowdfunding Le mardi 21 avril à 11h30, Estimeo et WE DO GOOD vous ont proposé un webinaire sur le sujet du financement pendant la crise avec un focus sur le crowdfunding. Un court compte-rendu des échanges Présentation des animateurs Estimeo, représenté par son président et co-fondateur, Florian Bercault, est une plateforme de notation et valorisation des startups. WE DO GOOD, leader du crowdinvesting en France, représenté par Susana Nunes, co-fondatrice.  Quels sont les différentes sources de financement des startups ? Source : Etude « Les startups early-stage en France », Estimeo-Mazars, décembre 2018 Quelles sont les annonces du gouvernement sur les mesures de soutien économique ? Pour les entreprises du numérique dont les startups, l’Etat adapte les grandes décisions de Bercy à la cible. « Plan d’urgence de soutien à nos startups » Soutiens des startups en cours de levées de fonds et financer le bridge : tout est piloté par bpifrance  Prêt de trésorerie garanti par l’Etat Remboursement accéléré des crédits d’impôt (CIR, et TVA) pour alléger la trésorerie Versement anticipé des aides à l‘innvoation (PIA) En tant que dirigeant il est important est de s’entourer des acteurs : Bpifrance : Numéro vert : 0969 370 240 Son banquier : demander un soutien de trésorerie Expert-comptable pour les démarches administratives Volet RH important et notamment Legalplace Médiateur du crédit ou des entreprises Vos salariés, être en communication permanente Ses actionnaires, être transparents avec eux Qu’est-ce que le crowdfunding ? Le crowdfunding, en français le financement participatif, est un mécanisme de financement alternatif pour tout type de projet qui permet de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de particuliers à travers une plateforme numérique. Il existe trois formes de crowdfunding ayant trois actions différentes : DONNER, PRETER, INVESTIR Crowdfunding: plateformes de don pur ou avec contrepartie (Ulule, KissKissBankBanK…) Crowdlending : plateformes de prêts solidaires à taux 0 (Babyloan) ou avec taux d’intérêt rémunérateur (October) Crowdinvesting : plateformes de financement en actions / equity (Wiseed, Anaxago), en obligations ou en royalties (WE DO GOOD) Qu’est-ce que le don avec contrepartie ? La contrepartie peut être symbolique ou réelle (prévente). Les campagnes se poursuivent car le grand-public est plutôt disponible et connecté. Caractéristiques : Montant de la campagne entre 0 – 100 000 € (moyenne : 5 900 € – jusqu’à 12 000 € si campagne de prévente) Surtout produits B2C, dès le démarrage du projet Il faut être en capacité de livrer les récompenses Qu’est-ce que les royalties ? Un financement en échange d’un pourcentage du chiffre d’affaires futur. Les investisseurs appartenant au grand-public en majorité, la crise n’a pas eu un impact sur la régularité des investissements pour l’instant. Caractéristiques : Montant de la campagne entre 10 000 – 200 000 € (moyenne : 62 000 €) Tous secteurs, dès la création de l’entreprise Exigence d’un niveau de marge suffisant et d’un délai court de commercialisation Qu’est-ce que le crowdequity ? Une prise de participation minoritaire au capital ou un partage des bénéfices futurs dans le cas du royalties. A été assez impacté par la crise, les investisseurs en capital investissent moins actuellement, préférant protéger leurs participations déjà existantes. Caractéristiques : Montant de la campagne entre 50 000 – 1 000 000 € (moyenne : 620 000 €) Innovation, à partir d’un an après le démarrage Exigence d’indicateurs de performance Comment communiquer aujourd’hui ? Gardez en tête que : les investisseurs potentiels ont probablement plus de temps à vous consacrer il y a plus de personnes connectées et en recherche de manières concrètes d’agir (c’est probablement cela qui explique le fait que les investissements se poursuivent sur la plateforme même si la majorité des porteurs de projet ont arrêté de communiquer) une partie des personnes peut avoir peur d’investir dans une période d’incertitude : mais l’investissement étant accessible dès 10 €, cela est un frein assez faible pour un investissement en royalties il y a des personnes qui ont moins de moyens financiers pendant cette période (professions libérales notamment), mais il y en a aussi qui en ont plus (moins de dépenses sorties, congés, shopping…) beaucoup de personnes sont plus sensibles au fait qu’il faut changer les bases de notre économie pour qu’elle soit plus durable : relocalisation de l’économie, soutien de projets locaux ou dans des domaines d’activité prioritaires Mais comment communiquer ? Ciblez : dans votre fichier de contacts il y a sûrement des personnes dans des domaines d’activité prioritaires qui n’ont pas forcément de temps à vous consacrer. Il y a peut-être aussi des personnes qui sont dans des situations financières plus délicates, du fait de leur type de travail. Encouragez-les pendant cette période, elles en ont bien besoin, mais évitez de les solliciter pour vous et votre projet. Chacun-e fait sa part. Gardez le contact : le confinement c’est l’occasion de reprendre contact de manière qualitative avec votre réseau, de donner des nouvelles de manière très naturelle. Que ce soient vos proches ou vos contacts professionnels… tous sont potentiellement à la maison et seront heureux de vous avoir au téléphone pour avoir des nouvelles et parler d’autre chose que la crise.  Focus sur le positif : nous entendons parler de la crise et de son impact en continu. Voir des initiatives positives, des entrepreneurs engagés, des actions pour une économie plus résiliente… cela nous donne du moral et l’envie d’agir à notre échelle ! Mais évitez l’opportunisme : n’essayez pas de vous insérer de manière “artificielle” dans une communication autour de la crise, cela pourrait être mal perçu. La crise n’est pas une opportunité commerciale. Plusieurs axes de communication sont donc possibles en cette période soutenir l’entrepreneuriat, ceux qui osent prendre des risques et créer de l’activité même en temps de crise, pour générer de l’emploi local durable soutenir des domaines d’activité prioritaires, si vous avez des projets en lien avec la santé, l’alimentation, le numérique (travail à distance), les services à la personne, l’éducation, la gestion des déchets, la production d’énergie… construire les bases d’une finance plus locale et durable,

“Bulle Startup”, éviter l’éclatement.

“Bulle Startup”, éviter l’éclatement. “Bulle Startup”, éviter l’éclatement. 2021 aura été une année des plus particulières pour les startups et les investisseurs, alors que la crise sanitaire perdure et que le contexte économique global reste incertain. Les fonds levés par les startups à l’international atteignent des records et les valorisations sont de plus en plus élevées. Dans les faits, nous n’avons jamais vu apparaître autant de licornes que cette année, avec 26 au Royaume Uni, 19 en Allemagne ou encore 14 en France. Néanmoins, ne nous réjouissons pas trop vite. Le Fonds d’Investissement Européen alerte d’une envolée des valorisations qui ne sont pas toujours justifiées. Les valorisations des startups de l’écosystème français atteignent des sommets en 2021 – La French Tech Simple illusion ou vraie reprise économique basée sur l’innovation ? En janvier 2021, le doute est omniprésent. En Europe, l’entrée en vigueur du Brexit marque la fin de la libre circulation outre-manche et remet en question les partenariats économiques. Dans le reste du monde, les déplacements internationaux restent compliqués et la croissance économique peine. Quelques mois plus tard, les investissements VC dépassent des records historiques et l’année 2021 enregistre déjà presque deux fois plus de fonds levés que 2020. En Europe, le VC pourrait en effet se diriger vers une bulle, comme nous avons pu l’observer en 1999. Jamais autant de fonds levés qu’en 2021, le double de 2020 – La French Tech L’écosystème européen : plus mature et homogène ou bulle spéculative ? Les valorisations des startups européennes et l’activité des fonds européen se rapprochent des niveaux d’écosystèmes matures tels que les États Unis. Il alors convient de se demander si nous ne serions pas à l’aube d’une nouvelle bulle spéculative sur la valeur des jeunes entreprises. Cela ne serait pas la première fois qu’un tel phénomène se produit dans l’histoire économique. D’autant plus que nous retrouvons aujourd’hui un certain nombre de facteurs communs aux plus grandes crises de ces derniers siècles : la confiance, la quête de profit, une abondance des fonds disponibles – notamment avec l’augmentation des investissements étrangers en Europe – et un phénomène d’inflation.  Cette potentielle nouvelle bulle du 21ème siècle, basée sur l’innovation et les startups, nous rappelle l’analyse formulée par Schumpeter dans son ouvrage Business Cycles de 1939. Il définissait le début du cycle par l’apparition d’une grappe d’innovations majeures menée par des “essaims d’entrepreneurs”. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Les jeunes pousses prennent le relai dans un phénomène de destruction créatrice. À un détail près. L’abondance des crédits bancaires des années 40 est aujourd’hui remplacée par une abondance des fonds de capital-risque. Si la « phase B » du cycle de Schumpeter n’est pas encore à l’ordre du jour – caractérisée par un essoufflement de l’innovation – elle ne saurait tarder si les valorisations se détachent toujours plus de la réalité des marchés. Bulle spéculative ? Une bulle spéculative est définie par l’augmentation exponentielle de la valeur d’un actif. De récents exemples de bulles spéculatives sont la bulle internet des années 2000 ou plus récemment la bulle des cryptomonnaies. La dot-com bubble a suscité une ruée des investissements dans les nouvelles technologies d’information et de communication, accompagnée par une hausse des valorisations et des fonds levés. En complément, cela a entraîné une forte augmentation des créations d’entreprises, qui ont pu accéder facilement au financement, mais dont une infime partie a survécu à l’explosion de la bulle. La récente bulle des cryptomonnaies se caractérise par l’envol de la valeur des actifs, l’emballement de la population et de la médiatisation, puis la chute de 80% de la valeur du marché. Depuis plusieurs années, nous avons tous lu ou entendu “le Bitcoin passera la barre des 100k euros cette année”. Autre dénominateur commun des grandes crises économiques passées : l’engouement déraisonné des investisseurs, ou l’effet FOMO. FOMO, quésako ? La peur de rater quelque chose – un événement, une information, une opportunité -, en anglais “Fear of missing out”. C’est devenu l’un des phénomènes les plus caractéristiques de l’investissement spéculatif, surtout dans le monde des startups, mais aussi dans les cryptomonnaies.  Les investisseurs se battent corps et âme pour entrer au capital des scale-ups les plus en vogue du marché, pour ne pas passer à côté des tendances. Le phénomène de FOMO ne fait que trop écho au mimétisme défini par Keynes dans sa Théorie Générale : la logique réelle de l’investissement est mise de côté au profit de l’opinion spéculative du marché. À partir du moment où les comportements des investisseurs se fondent sur l’opinion de masse, le cours n’est plus lié à la valeur fondamentale de l’entreprise. D’ordre général, les courbes des différents actifs phares de l’investissement, comme les principaux indices boursiers, l’or, l’immobilier, ou les cryptomonnaies, semblent tendre vers des mouvements haussiers similaires.  Plusieurs éléments communs aux bulles historiques sont au rendez-vous aujourd’hui. Des valorisations qui atteignent des plafonds inédits, une abondance de fonds, une accélération de la création d’entreprises et un effet FOMO avec l’accès aux investissements démocratisé par les nouvelles technologies. Spéculation ou précipitation, ces bulles ont causé des pertes considérables pour les investisseurs, et sont à l’origine de nombreuses faillites bancaires. Mais concrètement, quelles seraient les conséquences d’une bulle spéculative ? L’éclatement d’une bulle est synonyme de la chute considérable de la valeur d’un actif.  Pour les investisseurs, cela signifierait une diminution importante de la valeur de leurs investissements, qui impacterait de manière significative leur retour sur investissement espéré. Cela signifierait également un sur-investissement comparé à la participation au capital attribuée.  Pour les entreprises, une correction de la valorisation serait synonyme d’un retour à la réalité.  Dans ce contexte, la question de la capacité de l’entreprise à générer des revenus dans le futur pour générer un retour sur investissement est primordiale, et l’utilisation cohérente des fonds est plus importante que jamais. Une mauvaise utilisation pourrait provoquer des dettes et dans le plus sombre des cas, la faillite de l’entreprise. Enfin, la négociation des clauses du pacte d’actionnaires est également essentielle. Pourquoi ? Afin de garantir qu’une