Aircall, Le 22 À Asnières 2.0

Aircall, Le 22 À Asnières 2.0 Aircall, Le 22 À Asnières 2.0 L’ère des systèmes de téléphonie traditionnelle est belle et bien révolue. Le temps de la téléphonie IP peut commencer. En proposant un outil simple à mettre en place et adapté aux besoins des entreprises, Aircall a su tracer sa route et s’assurer un succès, démontrant que la bonne coordination entre les équipes techniques et commerciales permet de tirer son épingle du jeu. D’un système téléphonique obsolète à un logiciel écosystémique Toute entreprise emménageant au sein de nouveaux locaux connaît les difficultés d’y installer le téléphone. Planifier en amont l’installation, attendre la venue d’un spécialiste, mettre en place les différentes lignes pour un prix souvent exagéré avec, comme seul résultat, un système lourd et inadaptable aux évolutions digitales sont autant d’obstacles à surpasser. Souhaitant éradiquer ces difficultés de marché, Olivier Pailhes, Jonathan Anguelov, Xavier Durand et Pierre-Baptiste Béchu ont lancé, en 2014 ,le projet Aircall. Aircall propose une solution de téléphonie dans le cloud, un logiciel qui connecte la voix aux outils métiers et aide les entreprises du monde entier à gérer les millions d’appels avec leurs clients, leurs partenaires, et à faciliter leurs ventes chaque jour. Exit les pertes d’appels, de messages et d’informations, Aircall propose de nombreuses fonctionnalités permettant par exemple de répartir les appels entre collaborateurs, de gérer plusieurs numéros depuis une plateforme unique ou encore de superviser des appels en temps réel pour améliorer la performance des équipes. La startup supprime les barrières internationales en mettant à disposition des numéros de téléphone locaux dans plus de 50 pays différents. La pépite française simplifie les échanges téléphoniques pour permettre aux micro-entreprises, PME et ETI de gagner en productivité. S’inspirant des plateformes de collaboration, la startup fournit un accès à l’ensemble des numéros de l’entreprise par le biais d’une application permettant d’appeler des clients sans contrainte géographique. Aircall se substitue aux opérateurs téléphoniques traditionnels en réduisant la téléphonie d’une entreprise à une application sur un ordinateur ou un smartphone. La solution « plug & play » s’intègre à l’ensemble des flux opérationnels et des outils d’une entreprise en synchronisant par exemple les outils de suivi des candidatures (« ATS »), de gestion clients (« CRM »), les centres d’assistance (« helpdesk »), les services après-vente, et bien d’autres. Petit à petit, Aircall crée un écosystème d’intégrateurs de logiciel qui se connectent via leur API, telle une place de marché. Une success-story fondée sur l’hypercroissance et des investisseurs fidèles En 2015, dotés d’une ambition américaine, nos quatre jeunes Français décident d’envoyer leur candidature auprès d’incubateurs de la côte ouest. Le déclic se crée avec l’intégration pour quatre mois de la startup au sein de l’incubateur « 500 Startups ». Aircall joue désormais dans la cour des grands et installe son premier bureau dans la baie de San Francisco. Quelques semaines après être arrivée, la startup présente son projet au startups battlefield organisé par TechCrunch devant plus de 3 000 personnes et encore plusieurs milliers online. « Même si nous n’avons pas gagné, nous avons été vu par le monde entier » déclare Jonathan. De retour en France, nos quatre mousquetaires s’installent à Paris et débutent un tour de financement auprès d’investisseurs tels que Balderton Capital et FundersClub pour un montant de 2,7 millions d’euros. La machine est alors lancée. Plus rien ne peut les arrêter. En six mois, l’entreprise multiplie par trois ses effectifs et voit son chiffre d’affaires s’envoler de plusieurs millions d’euros, notamment aux Etats-Unis. Parallèlement et, pour des raisons pratiques, ils déménagent leurs bureaux américains de San Francisco pour New York. « A l’époque, l’équipe américaine était uniquement composée de vendeurs et le produit toujours développé en Europe ». En juillet 2016, Aircall réitère et lève 8 millions d’euros en Série A auprès des investisseurs historiques. L’équipe new-yorkaise passe alors de 4 à 30 en quelques mois. Les Etats-Unis sont un peu une obsession pour Jonathan car « quand on réussi sur le marché américain, on sait qu’on peut réussir dans le monde entier ». Malgré le foisonnement de fournisseurs européens et américains d’infrastructures de téléphonie professionnelle, la jeune entreprise française tire son épingle du jeu. En mai 2018, elle annonce un nouveau tour de financement de 25 millions d’euros menée par Draper Esprit. Portant le financement total de la société à 35 millions d’euros. Ces capitaux vont permettre de doubler les effectifs et de développer de nouvelles fonctionnalités en intégrant notamment une intelligence artificielle capable d’analyser en profondeur le contenu des appels et de les transcrire textuellement afin d’apporter davantage de valeur aux clients. La société compte alors plus de 3 000 entreprises clientes tels que Uber et BlaBlaCar répartis dans plus de 50 pays. Article rédigé par Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Estimeo au CES 2020

Estimeo au CES 2020 Adrien Fenech27 janv. 20203 min de lectureEstimeo au CES 2020Are you CES ready ? C’est avec une forte dose d’excitation mélangée à une fatigue indéniable que l’équipe Estimeo est arrivée au cœur du désert de Mojave le 6 janvier dernier.  Las Vegas … Ce lieu si emblématique où divertissement rime avec argent, architecture avec démesure, et culture avec casinos et écrans géants. Démesure et désastre écologique ? C’est un autre sujet ! Le 7 janvier 2020, hébergé entre la tour Eiffel et la Statue de la Liberté, au cœur de Venise, et dans un climat froid et sec, le Consumer Electronic Show ou CES ouvre ses portes. #pro-gallery-6dht5 .gallery-item-container { opacity: 0 } #pro-gallery-6dht5 .gallery-item-hover::before { background: transparent !important}try { window.requestAnimationFrame(function() { var ele = document.getElementById(‘pro-gallery-6dht5’); var pgMeasures = ele.getBoundingClientRect(); var options = (() => « gallerySizeType:px|enableInfiniteScroll:true|titlePlacement:SHOW_ON_HOVER|gridStyle:1|imageMargin:20|galleryLayout:2|isVertical:false|numberOfImagesPerRow:3|gallerySizePx:300|cubeRatio:1|cubeType:fill|galleryThumbnailsAlignment:bottom|thumbnailSpacings:0 »)(ele); var width = pgMeasures.width; var height = pgMeasures.height; var isIOS = /iPad|iPhone|iPod/.test(navigator?.userAgent); if(isIOS) { width = width; width = width; height = height; height = height; } else { width = width; width = width; height = height; height = height; } pgMeasures = { top: pgMeasures.top, width, height }; var isVertical = options.includes(‘layoutParams_structure_scrollDirection: »VERTICAL »‘); var layoutFixerUrl = ‘/_serverless/pro-gallery-css-v4-server/layoutCss?ver=2&id=6dht5&items=0_0_0|0_0_0|0_0_0&container=’ + pgMeasures.top + ‘_’ + pgMeasures.width + ‘_’ + pgMeasures.height + ‘_’ + window.innerHeight + ‘&options=’ + options; document.getElementById(‘layout-fixer-style-6dht5’).setAttribute(‘href’, encodeURI(layoutFixerUrl)); }); } catch (e) { console.warn(‘Cannot set layoutFixer css’, e); } Accompagnée de plusieurs centaines de milliers de personnes, après 30 minutes de marche entre le parking du Venitian Hotel et l’entrée du Sands, l’équipe Estimeo pénètre dans le salon incontournable de la tech à l’international. Nous y sommes, au cœur de l’innovation ! C’est désormais le moment du retour sur ces quatre jours intenses avec plus de 200 startups rencontrées et plusieurs dizaines que nous allons accompagner, un nombre incalculable de découvertes, plus de 20km parcourus par jours et quelques tours de roulette au casinos, je propose un petit florilège du CES 2020. Cocorico ! Leroy Merlin, Le Grand, La French Tech, Le village By CA, l’IMT, Business France, … la délégation française est venue en force.   Qu’en est-il des startups françaises ? Voici la liste des 10 pays les plus représentés au CES.  Les startups françaises sont mises à l’honneur au CES et représentées en force à l’Eureka Park – environ 250. C’est une belle réussite pour le label FrenchTech, qui valide encore une fois sa légitimité à l’international.  Il est cependant important de rappeler qu’en 2019, le nombre de startups françaises était supérieur à 380, la sélection se durcit d’année en année.  Les secteurs les plus représentés  Les différents secteurs représentés au sein de la FrenchTech au CES 2020. La santé et le bien-être était le secteur le plus représenté au sein des startups françaises au CES avec 47 startups. A l’image de la FrenchTech 120, programme dédié aux startups en phase d’hyper-croissance, où les Healthech représentent 20 % de l’ensemble de la liste.  Par ailleurs, ce secteur arrive en tête des secteurs ayant levé le plus de fonds en 2019 avec 952M€ levés.  BioTech, Medtech, Sleeptech, Digital therapy,  … #pro-gallery-b9bd1 .gallery-item-container { opacity: 0 } #pro-gallery-b9bd1 .gallery-item-hover::before { background: transparent !important}try { window.requestAnimationFrame(function() { var ele = document.getElementById(‘pro-gallery-b9bd1’); var pgMeasures = ele.getBoundingClientRect(); var options = (() => « gallerySizeType:px|enableInfiniteScroll:true|titlePlacement:SHOW_ON_HOVER|gridStyle:1|imageMargin:20|galleryLayout:2|isVertical:false|numberOfImagesPerRow:3|gallerySizePx:300|cubeRatio:1|cubeType:fill|galleryThumbnailsAlignment:bottom|thumbnailSpacings:0 »)(ele); var width = pgMeasures.width; var height = pgMeasures.height; var isIOS = /iPad|iPhone|iPod/.test(navigator?.userAgent); if(isIOS) { width = width; width = width; height = height; height = height; } else { width = width; width = width; height = height; height = height; } pgMeasures = { top: pgMeasures.top, width, height }; var isVertical = options.includes(‘layoutParams_structure_scrollDirection: »VERTICAL »‘); var layoutFixerUrl = ‘/_serverless/pro-gallery-css-v4-server/layoutCss?ver=2&id=b9bd1&items=0_0_0|0_0_0|0_0_0&container=’ + pgMeasures.top + ‘_’ + pgMeasures.width + ‘_’ + pgMeasures.height + ‘_’ + window.innerHeight + ‘&options=’ + options; document.getElementById(‘layout-fixer-style-b9bd1’).setAttribute(‘href’, encodeURI(layoutFixerUrl)); }); } catch (e) { console.warn(‘Cannot set layoutFixer css’, e); } Nous avons eu le plaisir de retrouver l’équipe d’Xrapid, avec leur outil de numération sanguine portable baptisé Xrblood, Bodyo et sa capsule à taille humaine pour faire son bilan de santé mais aussi de découvrir Lexilife qui améliore le quotidien des dyslexiques, Moonhealth la plateforme de télésurveillance du Diabète, Olythe l’éthylotest connecté nouvelle génération, Passcare la plateforme de santé numérique, Moovency qui a développé la technologie Kimea pour calculer les risques de troubles musculosquelettiques, Morphee qui nous aide à retrouver le sommeil et tant d’autres que je regrette de ne pas citer. Suivi de près par le secteur Community Lifestyle regroupant notamment les SportTech, Smarthome, Hospitality & leisure, Foodtech… représentant 18 % des startups françaises. Nous avons notamment rencontré Allroad avec sa coque de téléphone design, MyFitSolution qui va révolutionner la course à pied en musique, ActiveLook et leurs lunettes connectées, Havr qui développe des systèmes de contrôle d’accès ou encore Myfood et leur serre aquaponique connectée, avec encore une fois tant d’autres que je ne peux énumérer. Et enfin, IA, deeplearning, software, IOT, chatbot, greentech … restent des mots clés bien présents au CES.  #pro-gallery-eie87 .gallery-item-container { opacity: 0 } #pro-gallery-eie87 .gallery-item-hover::before { background: transparent !important}try { window.requestAnimationFrame(function() { var ele = document.getElementById(‘pro-gallery-eie87’); var pgMeasures = ele.getBoundingClientRect(); var options = (() => « gallerySizeType:px|enableInfiniteScroll:true|titlePlacement:SHOW_ON_HOVER|gridStyle:1|imageMargin:20|galleryLayout:2|isVertical:false|numberOfImagesPerRow:3|gallerySizePx:300|cubeRatio:1|cubeType:fill|galleryThumbnailsAlignment:bottom|thumbnailSpacings:0 »)(ele); var width = pgMeasures.width; var height = pgMeasures.height; var isIOS = /iPad|iPhone|iPod/.test(navigator?.userAgent); if(isIOS) { width = width; width = width; height = height; height = height; } else { width = width; width = width; height = height; height = height; } pgMeasures = { top: pgMeasures.top, width, height }; var isVertical = options.includes(‘layoutParams_structure_scrollDirection: »VERTICAL »‘); var layoutFixerUrl = ‘/_serverless/pro-gallery-css-v4-server/layoutCss?ver=2&id=eie87&items=0_0_0|0_0_0|0_0_0&container=’ + pgMeasures.top + ‘_’ + pgMeasures.width + ‘_’ + pgMeasures.height + ‘_’ + window.innerHeight + ‘&options=’ + options; document.getElementById(‘layout-fixer-style-eie87’).setAttribute(‘href’, encodeURI(layoutFixerUrl)); }); } catch (e) { console.warn(‘Cannot set layoutFixer css’, e); }#pro-gallery-5b9mh .gallery-item-container { opacity: 0 } #pro-gallery-5b9mh .gallery-item-hover::before { background: transparent !important}try { window.requestAnimationFrame(function() { var ele = document.getElementById(‘pro-gallery-5b9mh’); var pgMeasures = ele.getBoundingClientRect(); var options = (() => « gallerySizeType:px|enableInfiniteScroll:true|titlePlacement:SHOW_ON_HOVER|gridStyle:1|imageMargin:20|galleryLayout:2|isVertical:false|numberOfImagesPerRow:3|gallerySizePx:300|cubeRatio:1|cubeType:fill|galleryThumbnailsAlignment:bottom|thumbnailSpacings:0 »)(ele); var width = pgMeasures.width; var height = pgMeasures.height; var isIOS = /iPad|iPhone|iPod/.test(navigator?.userAgent); if(isIOS) { width = width; width = width; height = height; height = height; } else { width = width; width = width; height = height; height = height; } pgMeasures = { top: pgMeasures.top,

4 – 10 Septembre : 179,3 millions d’euros de levée de fonds par les startups françaises

4 – 10 Septembre : 179,3 millions d’euros de levée de fonds par les startups françaises 4 – 10 Septembre : 179,3 millions d’euros de levée de fonds par les startups françaises Cette deuxième semaine de septembre a enregistré 17 opérations de levées de fonds. Une rentrée qui reprend après un été plus discret. L’Agritech et la Biotech sont les secteurs les plus dominants cette semaine, montrant l’intérêt croissant des investisseurs pour des solutions axées sur l’innovation en agriculture et en santé. L’Assurtech et l’Energie continuent également de gagner en popularité, reflétant l’évolution des besoins du marché contemporain. Les 17 opérations de levées de fonds de la semaine : Corteria Pharmaceuticals (Biotech) : 65M€ Corteria Pharmaceuticals, biotech basée à Paris, a réalisé une impressionnante levée de fonds de 65 millions d’euros en série A, renforçant ainsi son engagement dans la lutte contre les insuffisances cardiaques sévères. Fondée par Philip Janiak, un ancien directeur de recherche cardiovasculaire chez Sanofi, la startup a été créée après l’arrêt de la R&D cardiovasculaire de Sanofi pour des raisons stratégiques. Corteria Pharmaceuticals se concentre sur le développement de solutions innovantes visant à traiter les formes graves de l’insuffisance cardiaque, une pathologie qui touche des millions de personnes à travers le monde. Avec cette nouvelle injection de fonds, la société se prépare à avancer rapidement vers la phase clinique de développement de ses programmes. Intact (Agritech) : 55M€ La société Intact, en partenariat avec la coopérative Axéréal, prévoit d’investir 50 millions d’euros pour créer un site dédié à l’agriculture régénératrice dans la commune de Baule, située dans le Loiret. Ce projet vise à établir une filière de production unique en Europe sur plus de 65 000 hectares, où des ingrédients à faible empreinte carbone seront produits pour les secteurs alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques. Intact se positionne ainsi en tant qu’acteur majeur dans le domaine de l’agriculture durable et de la régénération des terres agricoles, dans le but de répondre aux besoins croissants de ces secteurs tout en préservant l’environnement. Akur8 (Assurtech) : 23,3M€ Akur8 est une insurtech fondée en 2018. Elle a développé une solution basée sur l’intelligence artificielle (IA) pour la tarification des assurances en temps réel, notamment pour les risques IARD (incendie, accidents et risques divers) et de santé. Akur8 a récemment réalisé une levée de fonds en série B de 30 millions de dollars, dirigée par BlackFin Capital Partners et MTech Capital, pour soutenir son développement et renforcer son expertise en IA dans le secteur de l’assurance. Cette entreprise illustre la façon dont l’IA est de plus en plus utilisée pour améliorer la tarification des polices d’assurance et l’efficacité opérationnelle dans l’industrie de l’assurance. Caeli Energie (Energie) : 10M€ Caeli Énergie, startup basée en Isère, est spécialisée dans le développement d’une solution de rafraîchissement à haute efficacité énergétique et respectueuse de l’environnement en alternative à la climatisation traditionnelle. La société a récemment annoncé avoir levé 10 millions d’euros lors de son deuxième tour de table, avec la participation d’investisseurs tels qu’Asterion Ventures, Starquest, Bpifrance et Rise PropTech, ainsi que des actionnaires historiques. Cette levée de fonds vise à soutenir l’industrialisation de leur solution innovante, qui se distingue par son utilisation de fluides frigorigènes respectueux de l’environnement. Yescapa (Transport / Logistique) : 7M€ Yescapa est une plateforme de location de camping-cars et de vans aménagés entre particuliers, basée en France. Elle a récemment fusionné avec le hollandais Goboony pour devenir un leader européen de la location de véhicules de loisirs. Yescapa permet aux propriétaires de camping-cars de louer leurs véhicules à des voyageurs en quête d’aventures, offrant ainsi une solution de voyage flexible et écologique. La société a enregistré une croissance importante et a levé 7 millions d’euros conjointement avec Goboony pour devenir le leader européen. La Tournée (Greentech) : 4,5M€ La Tournée est une société qui s’est lancée fin 2021 avec pour objectif de promouvoir la consigne et la réduction des déchets. Elle opère un supermarché en ligne axé sur les produits bio et locaux, notamment des laits, des fruits, des légumes, et des produits d’épicerie et d’entretien, tous livrés dans des contenants consignés. Ces emballages sont collectés à la livraison suivante, lavés, puis réutilisés par les producteurs et les industriels partenaires. La société vient de réaliser une deuxième levée de fonds de 4,5 millions d’euros, soutenue par Frst Capital et Swen Capital, pour renforcer son développement en France. Elle prévoit également d’ouvrir une dizaine d’entrepôts dans les principales agglomérations urbaines de France à partir de 2024 pour étendre son maillage territorial. PeopleSpheres (RH / Management) : 3,5M€ PeopleSpheres, basée à Montpellier, est une plateforme spécialisée dans la gestion des ressources humaines. Elle vient de finaliser une levée de fonds de 4,5 millions d’euros. La plateforme agit comme un connecteur et un synchronisateur pour intégrer et harmoniser les logiciels RH en entreprise, offrant ainsi une solution complète pour gérer l’écosystème RH. Cette levée de fonds devrait permettre à PeopleSpheres d’accélérer son développement et de renforcer son offre en intégrant de nouveaux modules et partenaires. Podium (Web3) : 2M€ La startup Podium, créatrice de SorareData, plateforme d’analyses de jeux de fantasy sport NFT, a réussi à lever 2 millions d’euros auprès des fonds Fabric Ventures, Sfermion et Seedcamp. SorareData est un outil d’analyse destiné aux joueurs du jeu Sorare, qui consiste à constituer des équipes virtuelles de sportifs représentés sous forme de cartes NFT. L’entreprise a rapidement connu le succès et compte maintenant plus de 12 000 utilisateurs payants, générant un chiffre d’affaires annuel d’environ un million d’euros. Forte de cette réussite, Podium se lance sur le marché américain avec un produit similaire, ReignMetrics, destiné à la plateforme de fantasy sports DraftKings Reignmakers. Wheel of Work (RH / Management) : 2M€ La startup Wheel of Work, basée dans les Hauts-de-France, lève 2 millions d’euros. Cette jeune startup se spécialise dans le développement de solutions pour sélectionner méticuleusement les meilleurs talents, dans divers domaines tels que la tech, l’ingénierie, la finance et le management de transition. Hubflo (IT) : 2M€ Hubflo, startup fondée par

32M€ pour Naïo Technologies, pionnier de la robotique agricole

32M€ pour Naïo Technologies, pionnier de la robotique agricole 32M€ pour Naïo Technologies, pionnier de la robotique agricole Naïo Technologies : pour une agriculture plus durable La startup toulousaine créée en 2011 développe, fabrique et commercialise des gammes de robots agricoles, 100 % électriques. Ces robots autonomes sont créés en étroite collaboration avec les parties prenantes : agriculteurs et viticulteurs. Une gamme de 4 robots est actuellement sur le marché :  Oz, le robot de désherbage pour les maraîchers et petites surface ; Dino, le robot de désherbage pour les exploitations légumières, succédé par Orio, enjambeur s’adressant à une plus large gamme Ted, le robot enjambeur pour désherber les vignes ; Jo, le chenillard autonome pour vigne étroites et pépinières « Naïo Technologies est le premier constructeur à proposer une gamme de quatre robots » – Aymeric Barthes et Gaëtan Séverac, co-fondateurs de Naïo Technologies. L’objectif de ces robots est de soutenir les agriculteurs et viticulteurs en s’attaquant à plusieurs problèmes du secteur. Tout d’abord, la pénurie de main d’œuvre, mais également l’allègement des contraintes physiques pesant sur les travailleurs. Enfin, les produits de la startup permettent également de réduire l’empreinte carbone du secteur en réduisant l’érosion et l’utilisation d’herbicides. Naïo Technologies a d’ailleurs obtenu sa certification B Corp.  Une levée de fonds pour s’industrialiser et accélérer Une Série C qui convainc plusieurs investisseurs. L’entreprise n’en est pas à son premier tour de table. Elle a déjà levé 3 millions d’euros en 2015, 2 millions en 2017, 2,1 millions en 2018 et 14 millions fin 2019.  Ce nouveau tour de table d’un montant de 32 millions d’euros a été mené auprès de  Mirova, Ecotechnologies, Capagro, Demeter, Pymwymic & Codema, M Capital et Aris, l’agence d’investissement d’Occitanie.  Une levée rendue possible notamment par les très bons résultats et le développement de l’entreprise. En effet, son chiffre d’affaires a doublé en un an, avec 70 salariés œuvrant chaque jour, et 300 robots commercialisés en Europe et Amérique du Nord. Des ventes effectuées aussi bien auprès de nouveaux clients, que de clients historiques repassant commande. Preuve de la bonne santé de l’entreprise, et d’un besoin croissant auquel elle répond.  Des objectifs de croissance et d’industrialisation Naïo Technologies compte utiliser ces financements pour accélérer la commercialisation de ses robots et augmenter sa capacité de production. L’objectif est de doubler le nombre de robot en circulation en 2 ans, et atteindre les 1000 robots d’ici 2025.  Avec un réseau de distribution déjà présent dans une vingtaine de pays et l’ouverture d’une filiale à Salinas, aux Etats-Unis, l’AgTech ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle cible de nouveaux marchés, notamment en Afrique du Sud, Asie et Australie.  Un projet aligné avec les objectifs de France 2030 France 2030 est un plan d’investissement de 54 milliards d’euros déployés sur 5 ans, dans la lignée du plan France Relance, annoncé par le gouvernement en octobre 2021. L’objectif est de rattraper le retard de la France en termes d’industrialisation, tout en étant précurseur dans la décarbonation et la transition écologique des industries et de favoriser l’émergence des innovations. Cela passe notamment par la transformation des secteurs clés français grâce à l’innovation et à l’investissement.  Naïo Technologie propose une solution s’alignant parfaitement avec les enjeux du plan France 2030. C’est pourquoi Ecotechnologies, investisseur historique, fonds géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, réinvestit lors de ce tour de table. Un article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo.  #investissement #investisseur #levéedefonds #startup Levées de fonds

30 millions d’euros levés pour la mobilité propre !

30 millions d’euros levés pour la mobilité propre ! 30 millions d’euros levés pour la mobilité propre ! L’achat de véhicules électriques connaît une forte croissance et l’accélération du marché de la mobilité propre devient un enjeu crucial. Waat, le spécialiste des bornes de recharge électrique La startup Waat,  créée en 2018, l’a bien compris. Spécialiste de l’installation et de l’opération d’infrastructures liées aux bornes de recharge de véhicules électriques, Waat a su convaincre le fonds RAISE Impact. Ce sont 30 millions d’euros levés pour permettre à l’entreprise de consolider les bases de son organisation.  Avec déjà plus de 160 experts dans 14 régions françaises, la startup s’adresse à trois segments de clients : les copropriétés, les bailleurs sociaux, et les grandes infrastructures d’activité tertiaire, tels que les sites industriels ou les établissements recevant du public. Elle s’adosse d’ailleurs avec Logivolt pour financer le déploiement de ces infrastructures de recharge électrique dans les copropriétés.  “Avant, nous recevions la validation de 10 à 15 copropriétés par semaine. A l’approche de l’échéance 2023 fixée par la Lom, qui leur impose de se pencher sur la question des bornes de recharge, nous enregistrons en moyenne 70 commandes hebdomadaires.” – Patrick Kic, Président de Watt. Une croissance rapide, nécessitant une structuration Ce tour de table doit permettre de mieux appréhender la croissance exponentielle à laquelle l’entreprise fait face. L’objectif est de :  structurer la gouvernance financer le développement des effectifs avec une croissance de +75% de prévue d’ici 1 an digitaliser les activités grâce à la mise en place d’outils technologiques et d’ERP  mettre au point une interface web pour faciliter les commandes de bornes  Ajouté à cela, Waat lance également deux nouvelles offres : le leasing pour les entreprises du tertiaire – avec un premier contrat de 3 ans signé avec Foncia – ainsi qu’une offre BtoBtoC à destination des gestionnaires de flotte.  De beaux jalons à venir pour cette startup de la French Tech, qui laisse présager de belles perspectives pour l’avenir de la mobilité propre ! Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo #investissement #investisseur #levéedefonds #startup Levées de fonds

250M€ pour Verkor et le développement de son centre d’innovation !

250M€ pour Verkor et le développement de son centre d’innovation ! 250M€ pour Verkor et le développement de son centre d’innovation ! Verkor Innovation Centre : futur centre d’innovation de Verkor Spécialiste de la production de batteries pour véhicules électriques, la startup grenobloise Verkor finalise la construction de son centre d’innovation : le Verkor Innovation Centre. Ce centre de 15 000 m² doit voir le jour au premier semestre 2023 et comprend : un laboratoire de R&D, une ligne pilote intelligente d’une capacité de 150 MWh/an et un centre de formation pour former une main d’œuvre spécialisée dans les batteries. Fondée en 2020 et basée à Grenoble, l’entreprise répond aux enjeux grandissants de mobilité électrique et de stockage stationnaire en Europe. Elle peut ainsi compter sur le soutien de la France, comme l’indique Bruno le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique :  “Le projet développé par Verkor permettra de créer des milliers d’emplois localement et de renforcer l’industrie des batteries et de l’automobile en France. Cette start-up prometteuse peut compter sur notre soutien continu.” Une levée de 250 millions d’euros pour continuer son développement Aujourd’hui, l’entreprise lève 250 millions d’euros auprès de partenaires industriels, de banques commerciales, de fonds d’investissement et de banques publiques pour continuer son développement :  49 millions d’euros de la Banque Européenne d’Investissement dans le cadre du dispositif InnovFin  51 millions d’euros de financement bancaire de Bpifrance Assurance Export  + de 80 millions d’euros d’obligations convertibles  de Demeter – via le Fonds de Modernisation Écologique des Transports -, le fonds “Sociétés de projets industriels, et des partenaires industriels dont Plastic Omnium, Sibanye-Stillwater, GROUPE IDEC, Schneider Electric ; ainsi que les collaborateurs et leur entourage. 70 millions d’euros en co-investissement avec le Groupe IDEC pour l’acquisition totale du Site Siemens “Cette annonce constitue une concrétisation supplémentaire de tous les efforts engagés depuis deux ans pour construire le futur de la mobilité électrique en Europe” – Benoît Lemaignan, président du directoire de Verkor.  Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo #investissement #investisseur #levéedefonds #startup Levées de fonds

25-30 Septembre : 291,4 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine

25-30 Septembre : 291,4 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine 25-30 Septembre : 291,4 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine Les levées de fonds continuent à afficher de beaux scores en ce mois de septembre. Toutes ces levées montrent une tendance positive et dynamique au sein de l’écosystème des startups françaises. Que ce soit dans des secteurs technologiques tels que la DeepTech, l’IT et la PropTech, ou dans des domaines plus traditionnels comme la mobilité et l’énergie, les startups françaises continuent de montrer leur capacité à innover et à attirer des investissements significatifs. Le fait que des entreprises aussi diversifiées que Aledia, spécialisée dans la technologie des MicroLEDs, et Urban Canopee, qui se concentre sur la végétalisation urbaine, soient en mesure de lever d’importantes sommes d’argent montre la polyvalence et la robustesse de l’écosystème startup en France. La majorité des startups mentionnées ont également mis l’accent sur l’expansion, soit en élargissant leur portefeuille de produits, soit en étendant leur portée géographique. Ceci, à son tour, montre la confiance des investisseurs dans la capacité de ces entreprises à croître et à s’implanter fermement sur leurs marchés respectifs. Les principales levées de fonds de la semaine : Aledia (DeepTech) – 120M€ Aledia, une entreprise basée à Echirolles, vient d’annoncer une levée de fonds de 120 millions d’euros, avec la participation de ses actionnaires historiques, dont le CEA Investissement, Supernova Invest, ainsi que les fonds SPI et Ecotechnologies gérés par Bpifrance, et l’État via le dispositif French Tech Souveraineté de France 2030. Fondée en 2011, Aledia se spécialise dans la conception de leds de nouvelle génération, dénommées MicroLed, qui sont fabriquées sur des substrats en silicium de 200 mm. Ces leds offrent des avantages tels qu’une plus grande autonomie de la batterie des appareils équipés, une meilleure lisibilité, une qualité d’image accrue et une résolution améliorée. La société a également finalisé son nouveau site de production à Champagnier, qui a nécessité un investissement de 50 millions d’euros, et est désormais prête à entamer la production et la commercialisation de ses produits. ChapsVision (IT) – 90M€ ChapsVision, expert en valorisation de données, a levé 90 millions d’euros pour développer son activité en Europe via des acquisitions. Malgré un ralentissement des investissements tech, cette levée, dirigée par Qualium Investissement et soutenue par GENEO, Tikehau Capital et Bpifrance, vise à soutenir la croissance de la startup. Olivier Dellenbach, CEO de ChapsVision, envisage des revenus de 180 millions d’euros en 2023 et 250 millions d’euros en 2024. Les fonds serviront à l’expansion et au développement d’Argonos, leur système d’exploitation de données. Fondée en 2019, ChapsVision a réalisé un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2022 et compte environ 600 employés. Ayro (Mobilité) – 19,2M€ Ayro, startup basée à Caen, est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des voiles-ailes OceanWings, des ailes-voiles rigides brevetées conçues pour complémenter la motorisation principale des navires marchands et des yachts. En juillet, la société a équipé le roulier « Canopée » de Jifmar, destiné au transport d’éléments du lanceur Ariane 6. Après une première levée de fonds de 10,5 M€ en 2021 avec des contributions notables d’Ocean Zero, de Bpifrance et de Mer Invest, et un engagement financier européen subséquent de 2,36 M€ pour la pré-industrialisation de ses produits, Ayro vient de conclure une deuxième levée de fonds de série B d’une valeur de 19,2 millions d’euros, portant son financement total à plus de 30 M€. FHE Group (Énergie) – 15M€ FHE Group, basée à Perpignan et spécialisée dans la conception, l’industrialisation et l’intégration de solutions dédiées au confort thermique, a récemment levé 15 millions d’euros. Fondée en 2010, l’entreprise vise à aider ses clients à maîtriser leur consommation énergétique en leur offrant la propriété de leur énergie. Avec cette levée de fonds, FHE Group envisage d’élargir sa gamme d’équipements domotiques, de solutions de production thermique et électrique, ainsi que sa technologie de stockage. En réponse à la demande croissante, la société prévoit également d’introduire des solutions thermodynamiques et photovoltaïques, financer ses stocks, renforcer son réseau de distributeurs et ouvrir de nouveaux points de vente dans le Sud de la France. Onliz (IT) – 11,5M€ Onliz, lancée en avril 2023, est spécialisée dans la mise à disposition d’une marketplace dédiée à la location d’équipements pour entreprises. Elle vient d’annoncer une levée de 11,5 millions d’euros auprès du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et de Locam, une entité de financement également liée au Crédit Agricole. La plateforme de Onliz, qui est principalement digitale, a pour ambition de simplifier le processus d’acquisition d’équipements pour diverses entités telles que les commerces de proximité, les professions libérales et les TPE/PME. Six mois après son lancement, Onliz compte déjà près de 600 entreprises clientes et a intégré une trentaine de fournisseurs français. La startup se distingue par son modèle « Equipement as a Service » qui permet aux entreprises de mensualiser les coûts d’équipement, offrant ainsi une solution flexible pour la gestion de leur trésorerie. Omada (Divertissement / Loisirs) – 7,1M€ Omada, réalise une Série A de 7,1 millions d’euros avec l’appui de Felix Capital pour accélérer son expansion à l’international. Créée il y a moins de deux ans, Omada est une application mobile gratuite de pronostics sportifs qui propose une alternative aux sites de paris sportifs payants. Le nom « Omada » signifie « équipe » en grec, et l’application permet aux fans de sports de défier leurs amis grâce à une mécanique de pronostics sans frais. Grâce à ses fonctionnalités inspirées du gaming et à des campagnes de sensibilisation sur l’addiction aux paris, l’application a su gagner la fidélité d’un public jeune. Omada revendique déjà plus de 300 000 utilisateurs mensuels en France et 1 million à l’échelle mondiale, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni. Rayon (PropTech) – 4M€ Rayon, fondée en 2021 par Bastien Dolla, ancien fonctionnaire et entrepreneur, et Stanislas Chaillou, un architecte avec une expertise en apprentissage automatique, vise à révolutionner le secteur AEC (Architecture, Engineering, and Construction). Constatant que les professionnels de ce secteur échangent souvent des

18-24 Septembre : 261,7 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine

18-24 Septembre : 261,7 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine 18-24 Septembre : 261,7 millions de levées de fonds pour les startups françaises cette semaine La semaine écoulée a témoigné d’une dynamique exceptionnelle au sein de l’écosystème entrepreneurial français avec des levées de fonds s’élevant à 261,7 millions d’euros, signe manifeste de la confiance des investisseurs envers les startups hexagonales. En dépit des défis économiques et sanitaires mondiaux, des entreprises telles qu’Animaj, Pitchy dans le secteur des médias numériques, Stane et Epoca en Medtech, ou encore Angell dans la mobilité durable, ont su se démarquer. Animaj, notamment avec sa levée impressionnante de 100M€ dont 22M€ en equity et ses acquisitions stratégiques, se profile comme une référence mondiale pour les contenus jeunesse. Par ailleurs, l’orientation internationale d’entreprises comme Angell et Stoïk démontre les ambitions mondiales des startups françaises. Enfin, l’ascension de CO2 AI et UPMEM souligne la quête continue d’innovation, notamment dans la durabilité et la technologie des semi-conducteurs. Ainsi, cette semaine illustre parfaitement comment la France se positionne comme un hub d’innovation, avec des entreprises répondant aux besoins actuels de la société, allant de la technologie à la santé, en passant par la durabilité et les médias numériques. Les principales levées de fonds de la semaine : Animaj (Culture / Médias) – 100M€ Animaj, le pionnier français des médias nouvelle génération pour la jeunesse, vient d’annoncer une levée de fonds impressionnante de 100 millions d’euros. Cette levée, qui combine dette et equity, va notamment servir à financer l’acquisition de la franchise à succès pour enfants, Pocoyo. Fondée en 2022, Animaj se sert de l’intelligence artificielle pour optimiser la production de contenus et mise sur le basculement rapide des audiences des médias traditionnels vers le digital. La série Pocoyo, reconnue pour sa dimension éducative et traduite en 17 langues, renforce ainsi le portefeuille d’Animaj, qui vise à créer les grandes franchises mondiales du futur destinées à la jeunesse. Pitchy (Culture / Médias) – 40M€ Pitchy, une plateforme en ligne de création vidéo pour grandes entreprises, vient de réaliser une Série B de 40 millions d’euros, l’une des plus importantes levées de fonds SaaS. Fondée en 2013 par Lionel et Benjamin Chouraqui, Pitchy offre une alternative aux agences traditionnelles de création de contenus en permettant aux entreprises de produire des vidéos professionnelles de manière autonome. L’entreprise a précédemment levé 4 millions d’euros en 2017 et a atteint la rentabilité en 2019. Angell (Mobilité) – 30M€ Angell, la startup française fondée par Marc Simoncini, spécialisée dans les vélos électriques haut de gamme, a levé 20 millions d’euros pour accélérer son expansion internationale. Le capital provient notamment de Bpifrance, du groupe SEB, et de CMA CGM. Nouveauté pour Angell : son partenariat avec la marque Mini de BMW, visant à introduire un vélo électrique et connecté appelé « Mini E-Bike 1 ». Grâce à cette collaboration, cinq autres modèles devraient voir le jour d’ici 2027. Angell envisage d’élargir sa présence en Europe dès 2024, notamment en Espagne, au Portugal, au Benelux et au Royaume-Uni. CO2 AI (Greentech) – 12M€ CO2 AI, anciennement une filiale du Boston Consulting Group (BCG) spécialisée dans les solutions logicielles pour la gestion du développement durable, est devenue une entreprise autonome basée à Paris. Pour soutenir son expansion mondiale, elle a récemment clôturé une levée de fonds de 11 millions d’euros, avec le soutien d’Unusual Ventures, Partech et le BCG. La plateforme de CO2 AI permet aux entreprises de mesurer, gérer et réduire efficacement leurs émissions de carbone, en mettant l’accent sur la précision des données et la conformité aux réglementations. Récemment, CO2 AI a collaboré avec American Tire Distributors pour quantifier l’empreinte carbone de l’entreprise. Charlotte Degot, qui a dirigé le projet CO2 AI au BCG, restera PDG de l’entreprise indépendante. Stane (Medtech) – 10M€ La start-up lyonnaise Stane, anciennement O Santé, a annoncé une levée de fonds de 10 millions d’euros le 19 septembre. Cette entreprise, fondée par Mehdi Djelamani et Tiphanie Perr en 2019, a pour mission d’accompagner numériquement les structures de soins. Avec ces fonds, elle envisage de lancer une application dédiée et de créer un entrepôt de données pour centraliser les informations issues des structures de soins qu’elle accompagne. Jusqu’à présent, Stane a aidé 115 de ces structures, et elle vise à en accompagner 450 d’ici 2027. Les investisseurs principaux sont le Fonds Souverain Auvergne Rhône-Alpes et le fonds Mutuelles Impact gérés par Siparex. Epoca (Medtech) – 10M€ La startup Epoca, spécialisée dans la télésurveillance médicale dédiée aux personnes âgées, a annoncé avoir levé 10 millions d’euros pour développer sa plateforme en France. Fondée en 2019, cette plateforme utilise des objets connectés – montres, bracelets, thermomètres etc. – pour surveiller en continu la santé des personnes âgées à domicile. Après avoir été testée avec succès en Ile-de-France et dans les Pays de la Loire, la solution a montré une nette réduction des admissions et des passages à l’hôpital. Les investisseurs qui ont soutenu ce tour de financement incluent Mutuelles Impact, Ring Capital et Orange Ventures. Avec ces fonds, Epoca prévoit d’étendre ses services à 2000 patients d’ici fin 2023, y compris dans les EHPAD et les hôpitaux. Stoïk (Assurtech) – 8,5M€ Stoïk, spécialisée dans l’insurtech axée sur l’assurance cyber, vient de lever 10 millions d’euros. L’opération a été dirigée par le fonds Munich Re Ventures et a vu la participation d’Opera Tech Ventures, ainsi que des investisseurs historiques Andreessen Horowitz et Alven. Stoïk, qui cible principalement les ETI et les PME, fournit non seulement des couvertures d’assurance cyber, mais également des services d’audit et de sécurité. Avec ces fonds, l’entreprise prévoit de s’étendre en Allemagne en ouvrant un bureau à Cologne. Jules Veyrat, Président et co-fondateur de Stoïk, a exprimé sa confiance dans la capacité de l’entreprise à répondre aux besoins spécifiques du marché allemand. UPMEM (Deeptech) – 7M€ La startup grenobloise UpMem, spécialisée dans les puces de traitement en mémoire (PIM), a annoncé avoir levé 6,6 M€. Ces fonds serviront à poursuivre le développement de ses puces optimisées pour réduire

11-17 Septembre : 1,048 milliard d’euros levés par les startups françaises cette semaine, un record

11-17 Septembre : 1,048 milliard d’euros levés par les startups françaises cette semaine, un record 11-17 Septembre : 1,048 milliard d’euros levés par les startups françaises cette semaine, un record Du 11 au 17 septembre, 1.048 milliard d’euros a été levé par les startups françaises, un véritable record ! Découvrez le nom des startups ayant levé dans cet article. Les principales levées de fonds de la semaine : Verkor (#DeepTech) : 850M€ Verkor est une startup française spécialisée dans les batteries pour véhicules électriques qui a levé plus de 2 milliards d’euros auprès d’investisseurs de renom tels que Macquarie Asset Management, Meridiam et Renault Group et en dette. Ces fonds seront principalement alloués à la construction de sa première Gigafactory à Dunkerque, prévue pour 2025, avec une capacité de production initiale de 16 GWh/an et la création de plus de 4 000 emplois. Bénéficiant du soutien significatif du gouvernement français, de la région Hauts-de-France, de la communauté urbaine de Dunkerque et de la Banque européenne d’investissement, Verkor se positionne comme un acteur majeur de la transition énergétique en Europe, avec des louanges du président français Emmanuel Macron et des engagements forts pour la réindustrialisation et l’innovation. Accenta.ai (#GreenTech) : 108M€ Accenta est une Greentech axée sur la décarbonation des bâtiments grâce à une technologie de stockage géothermique dans le sol. Dans le cadre de ses efforts pour contribuer à la transition écologique, Accenta a récemment levé 108 millions d’euros auprès d’Eren Groupe et Siloé, le fonds infrastructures du Crédit Mutuel. La jeune pousse envisage d’utiliser ces fonds pour équiper plusieurs centaines de bâtiments avec sa technologie innovante au cours des prochaines années. Swan (#FinTech) : 37M€ Swan est une fintech française spécialisée dans la « finance intégrée » qui propose des services bancaires en marque blanche à ses entreprises partenaires. Offrant des solutions telles que des comptes avec IBAN et des cartes de paiement Mastercard, Swan permet à ses partenaires de fournir ces services bancaires directement à leurs clients via leurs propres applications. Fondée par Mathieu Breton, Nicolas Benady et Nicolas Saison, la startup a traité environ 7 milliards d’euros de transactions pour une centaine de clients. Malgré un environnement financier difficile pour les fintechs, Swan a récemment levé 37 millions d’euros pour soutenir son expansion en Europe. TOOPI ORGANICS (AgriTech) : 16M€ Toopi Organics, jeune entreprise de biotechnologie, se spécialise dans la valorisation agricole de l’urine humaine en la transformant en biostimulants pour l’agriculture. Ayant levé 16 millions d’euros pour accélérer son expansion en France et en Belgique, la startup a introduit son premier produit, Lactopi Start, qui remplace jusqu’à 50 % des engrais chimiques et est issu de la fermentation de l’urine humaine. Toopi Organics, avec l’approbation de mise sur le marché dans six pays européens, vise à traiter plus de 2 millions de litres d’urine d’ici 2027, contribuant ainsi à économiser plus de 24 millions de litres d’eau potable. Derrière ce succès, des partenariats stratégiques avec de grands acteurs, des essais agronomiques concluants et une vision claire d’une agriculture plus durable et écologique. Fipto (#Web3) : 15M€ Fipto est une startup française B2B évoluant dans l’univers crypto qui a levé 15 millions d’euros en phase d’amorçage. Fondée en mars 2022, Fipto a pour ambition d’utiliser la blockchain pour simplifier et faciliter les paiements internationaux des entreprises ainsi que la gestion de leurs actifs numériques. Grâce à une équipe expérimentée dans le domaine des paiements, la startup propose une solution basée sur des APIs qui s’intègre facilement aux systèmes existants des entreprises, tout en assurant une conformité réglementaire stricte. Elle cible tant les acteurs traditionnels du Web3 que les entreprises traditionnelles s’aventurant dans le secteur, comme celles traitant des NFT. La valeur ajoutée de Fipto réside dans sa capacité à servir de pont entre le monde financier traditionnel (fiat) et celui des actifs numériques, tout en apportant expertise et sécurité. Hyppo (#PropTech) : 3M€ Hyppo est une proptech qui vise à rendre les biens immobiliers « liquides » en surfant sur la tendance de « l’equity release », un mécanisme populaire au Royaume-Uni, en Allemagne et dans le Benelux, mais encore peu répandu en France. L’equity release permet aux propriétaires de libérer une partie du cash de leur bien immobilier. Émanant du startup studio d’Otium Capital, Hyppo a récemment levé 3 millions d’euros. Agissant comme courtier, la société distribue des produits de banques privées, françaises ou étrangères. La tendance s’inscrit dans une mouvance plus large où des startups explorent différentes formes financières pour débloquer des fonds à partir de la valeur des biens immobiliers, tels que les modèles de viager innovants. REEV (techstars’ 23) (MedTech) : 3M€ REEV (REhabilitation EVolution) est une medtech basée à Toulouse, spécialisée dans la robotique au service de la mobilité. Fondée en 2021 par Amaury Ciurana et Robin Temporelli, REEV vise à aider les personnes souffrant de troubles neurologiques de la marche, tels que l’AVC, la sclérose en plaques ou la paralysie cérébrale, en leur offrant une meilleure autonomie quotidienne grâce à une orthèse robotisée. Dotée d’une technologie innovante nommée DREEVEN, l’orthèse motorisée de REEV collecte des données sur le mouvement du patient, permettant une meilleure adaptation à ses besoins. Après avoir reçu plusieurs distinctions et établi un partenariat avec Thuasne, leader européen de l’orthopédie, REEV a clôturé une levée de 3 millions d’euros pour renforcer sa recherche et développement, finaliser son prototype clinique et élargir ses études auprès des patients. Flagcat (#Divertissement/#Loisirs) : 2M€ Flagcat est un studio révolutionnaire spécialisé dans les webtoons, capturant l’essence des mangas traditionnels tout en exploitant la technologie moderne. Fondé par une équipe dynamique, ce studio se distingue en combinant des techniques de production artistique et les avancées récentes de l’IA, notamment la Diffusion Stable, pour assister les designers graphiques. Avec une communauté mondiale dépassant 2 millions de fans et une plateforme unique de prototypage rapide, Flagcat teste rapidement de nouveaux concepts, cherchant constamment à créer des univers originaux captivants. Alors que le marché des webtoons est en plein essor, Flagcat ambitionne de produire des propriétés intellectuelles qui pourraient rivaliser avec les

#Webinar : 💡 Le BSA-Air, qu’est-ce que c’est ?

#Webinar : 💡 Le BSA-Air, qu’est-ce que c’est ? #Webinar : 💡 Le BSA-Air, qu’est-ce que c’est ? Comment fonctionne un BSA-Air ? Quelles différences entre un BSA-Air, une obligation convertible et un prêt bancaire ? Quels avantages et inconvénients? Le vendredi 17 avril, l’incubateur Paris Dauphine et Estimeo ont donné la parole à Kanopée Avocats et Windoo pour parler de BSA-AIR (Bon de Souscription d’Actions – Accord d’Investissement Rapide), instrument financier qui permet de renforcer ses fonds propres rapidement et à moindre coût.   Pour revoir le webinaire : Un court compte-rendu des échanges Présentation des animateurs Judith Benoudiz, Avocate au barreau de Paris et Fondatrice du cabinet Kanopée Avocats, est spécialisée dans les entreprises innovantes avec deux expertises :  corporate/levées de fods et propriété intellectuelle.  Arnaud Varnier est fondateur de Windoo, la solution RH tout -en-un pour engager vos équipes et renforcer votre marque employeur. Le webinaire a été encadré et modéré par l’Incubateur Paris-Dauphine et Estimeo, la plateforme de notation et valorisation des startups. L’incubateur Paris Dauphine, crée en 2012, a deux missions : sensibiliser les étudiants à l’entrepreneuriat et accompagner des entrepreneurs avec la mise à disposition de bureaux, de financement, de mentors et d’ateliers. Plus de 75 startups sont passées par l’incubateur, 81 % de celles-ci existent encore après 3 ans et plus de 400 emplois ont été créés. Estimeo, représenté par son Président et co-fondateur, Florian Bercault, est une plateforme de notation et valorisation des startups. La mission d’Estimeo, en tant que notateur tiers de confiance, est d’apporter de l’information indépendante et non biaisée à l’ensemble de l’écosystème startups et du capital-innovation. Qu’est-ce que le BSA Air ? « Au début de la vie d’une startup, on peut rapidement avoir besoin de financements pour accélérer le développement de son produit. C’est en général à ce moment qu’interviennent les premières levées de fonds. Mais les outils financiers traditionnels tels que les levées de fonds classiques ou l’endettement (à l’aide d’obligations convertibles) ne sont pas forcément très adaptés aux phases d’amorçage. Heureusement, il existe en droit français tout un arsenal de techniques qui peuvent répondre aux écueils récurrents des levées de fonds : tout particulièrement l’Accord d’Investissement Rapide. » Le BSA-Air est un outil juridique inspiré du SAFE ( “Simple Agreement for Future Equity”) créé aux Etats-Unis en 2013 et traduit par The Family la même année en France. Concrètement, le BSA-Air est un « bon » ou ticket, acheté par un investisseur à un prix correspondant au montant de son investissement. Ce bon permet à l’investisseur, au moment d’un événement déclencheur ultérieur (souvent la prochaine levée de fonds), de se souscrire à un nombre variable d’actions, à prix décoté. Comment choisir les termes de son BSA-AIR ? Différents paramètres sont à définir pour protéger les investisseurs et la startup. Le BSA-Air est encadré dans un tunnel de valorisation avec (i) la valorisation minimale dite « Floor » ayant pour effet de protéger les fondateurs et (ii) la valorisation maximale, dite « Cap », non obligatoire, mais qui viendra protéger les investisseurs. Ce tunnel de valorisation est à fixer avec attention. Le BSA Air reste un outil financier entraînant une dilution de capital. En cas d’absence d’événement déclencheur (donc si la société n’arrive pas lever de fonds finalement), la conversion se fera à une valorisation prédéfinie, souvent la valorisation « floor ». S’agissant du taux de la décote, il vient récompenser l’investisseur, et peut être fixe ou variable. Notamment il peut varier en fonction de la date de survenance de la prochaine levée de fonds.   Selon les pratiques du marché, le taux de décote se positionne entre 20 % et 30 %. En période de crise, il peut être d’autant plus important que le temps prévu avant la prochaine levée est long, puisque le risque de l’investisseur en est augmenté. Enfin, la timing prévu avant la prochaine levée est classiquement de 12 à 24 mois. En temps de crise, il est important de la fixer au minimum à 24 mois, voire 36 mois. Quels sont les avantages du BSA-Air pour les fondateurs, notamment en temps de crise ? L’avantage principal réside dans la simplicité de l’outil : L’argent sera directement sur le compte courant de la société : pas besoin de créer un compte d’augmentation de capital à la banque. Surtout les fonds viennent s’ajouter aux capitaux propres de la Société (et non en dette). Cela permet donc d’aller chercher des financements publics, souvent calculés en fonction de ce paramètre. La valorisation n’est pas fixée précisément : gain de temps et négociation simplifiée. Les investisseurs AIR ne sont pas encore associés : pas de pacte d’associés, pas besoin de les convoquer aux assemblées. L’outil est très souple et permet une grande flexibilité (taux de décote dégressif, investissement au fil de l’eau…). Il implique peu de coût juridique. Il permet une rapidité d’exécution : le temps juridique est peut-être de 72h dès que l’ensemble des conditions sont négociées. L’Accord d’Investissement Rapide répond donc aux exigences de rapidité et de souplesse auxquelles les investisseurs et startups prétendent. Il est propice en temps de crise étant donné la raréfaction des sources de financement. Quels sont les avantages du BSA-Air pour les investisseurs, notamment en temps de crise ? Comment leur présenter l’outil ? Plusieurs avantages pour les investisseurs : Le taux de décote : il permet aux investisseurs de payer leurs actions moins cher que les futurs entrants, en contrepartie d’un versement anticipé des fonds. Le pari passu : classiquement, la souscription d’un BSA Air est accompagnée d’une clause permettant aux investisseurs Air de bénéficier des mêmes conditions que les prochains entrants au moment de l’exercice du BSA Air. Notamment ils auront les mêmes avantages que les nouveaux entrants dans le pacte (liquidité préférentiel, BSA Ratchet…) et ce alors qu’ils auront bénéficié d’un prix décoté, et souvent mis un ticket d’entrée bien inférieur. Aujourd’hui, le BSA-Air est un outil déjà bien démocratisé sur de l’amorçage et présente des montants de plus en plus élevés. Toutefois il ne convient pas à tous les profils d’investisseurs. Le BSA-AIR représente de l’equity, c’est à dire une entrée au capital. Cependant, ce n’est pas un outil de défiscalisation et ne se met pas sur un PEA-PME. Il faut