Chronique d’Effectuation #12 — Eyenight, Une Fête Pour Mille Et Une Nuits

Chronique d’Effectuation #12 — Eyenight, Une Fête Pour Mille Et Une Nuits Chronique d’Effectuation #12 — Eyenight, Une Fête Pour Mille Et Une Nuits L’été touche à sa fin. Avec la rentrée, les amours de vacances comme les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Septembre s’annonce bien triste. Et pourtant, une joie manifeste règne en ville. Vous les avez vus fiers comme Artaban porter leurs couleurs ; ou entendus leurs chansons de carabins et leurs refrains paillards. Pas de doute, les bacchanales étudiantes sont de retour ! Avec leur lot de bêtises et de calembredaines, cette année s’annonce chargée pour des parents inquiets et des étudiants peu assidus. Mais quel rapport existe-t-il entre les fredaines estudiantines et le sujet qui nous occupe, l’entrepreneuriat ? C’est que la fête n’est pas exempte des transformations digitales et numériques qui affectent notre société. Les entrepreneurs, les protagonistes de cette chronique, s’occupent aussi de « disrupter » les pratiques des événements nocturnes et festifs. En deux mots : La Reine de la nuit. Notre héros du jour est une héroïne, Charline Broche, la co-fondatrice d’Eyenight. Avec Guillaume Bailly-Salins et du haut de leurs 20 ans, ils ont réussi à faire de ce qui n’était qu’un projet académique une véritable entreprise. Lancée en 2014, Eyenight propose aux professionnels de l’événementiel festif et nocturne une solution de billetterie en ligne et d’encaissement cashless ainsi que des services de marketing, de communication et de prestations informatiques. Une autre plateforme est dédiée aux aventuriers nocturnes : elle permet de trouver un événement, de réserver et payer en ligne entrées et consommations, et de voir qui participe. Installée en Auvergne Rhône-Alpes, région dans laquelle Eyenight vend plus de 2 000 billets par mois en moyenne, la startup a acquis assez de notoriété pour vouloir s’étendre à l’échelle nationale et internationale… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique d’Effectuation #10 : Merito, Contre La Trime Qui Ne Paie Pas

Chronique d’Effectuation #10 : Merito, Contre La Trime Qui Ne Paie Pas Chronique d’Effectuation #10 : Merito, Contre La Trime Qui Ne Paie Pas Aujourd’hui, vous êtes gérant d’un grand magasin. La responsabilité d’un bataillon de vendeurs, magasiniers, caissiers et responsables de rayons pèse sur vos épaules. Il est lundi huit heure et le magasin s’éveille. Vos premiers clients trépignent devant les portes et vous êtes pr… Crac ! Quoi ? Non ? Il n’a pas osé ? « Encore ? ». Votre fidèle lieutenant du rayon bricolage vous informe que Michel s’est une fois de plus foulé la cheville à son match de football du samedi. A force de se prendre pour Neymar, c’est le magasin qu’il va mettre sur les rotules. « Ah non ! Trop c’est trop ! » Il va encore falloir faire appel à des intérimaires. Vous connaissez la chanson : ils coûtent chers, font semblant de travailler et à peine formés sont déjà partis. Mais que faire ? Ces tronçonneuses ne vont pas se vendre toutes seules… Merito a la solution. En deux mots. Job mal acquis ne profite jamais. Et oui, vous entendez bien ! Il existe une solution : Merito, la startup parisienne spécialisée dans le recrutement personnalisé de vendeurs pour contrer le turnover et l’absentéisme du personnel. Elle propose aussi une solution software-as-a-service (SaaS) de mobilité temporaire et volontaire des salariés pour une gestion plus efficace du personnel à destination des grands groupes. Avec une levée de fonds de 700 000 euros et un taux de satisfaction de plus de 95%, la startup fondée en 2016 espère tripler son chiffre d’affaires en 2017. Son équipe de 13 personnes entend bien capitaliser sur leurs 40 grands groupes clients. Pierre Maury, l’un des cofondateurs, nous raconte comment Merito compte croître dans un marché « très concurrentiel bientôt en guerre »… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #merito #startup #investissement #chronique #investisseur Chronique

Chronique D’Effectuation #1 : ProcessOut, The American Dream

Chronique D’Effectuation #1 : ProcessOut, The American Dream Chronique D’Effectuation #1 : ProcessOut, The American Dream Quelle frustration ! Vous aviez repéré des Mocassins Cursives Galets de Berluti, en cuir d’alligator, cet article introuvable et en rupture de stock depuis des lustres. Vous aviez bravement entré vos détails de paiement avec toute la suspicion postérieure aux affaires de fuite de données. Tout cela pour voir votre paiement refusé ! #Solitude. Non, le sort ne s’acharne pas contre vous : plus d’un paiement en ligne sur dix échoue. Pour vous, c’est du temps perdu ; pour le marchand, c’est probablement la perte d’un client. En deux mots. « GPS des paiements » Dans un monde où l’optimisation est au cœur de tous les processus, quoi de plus anachronique que ce niveau d’échec ? En homme de la situation, ProcessOut, une startup parisienne spécialisée dans l’analyse et l’aiguillage transactions. Leur service prend à bras le corps le problème et se traduit par l’amélioration du choix des intermédiaires de paiement, banques acquéreurs ou prestataires de service de paiement aux meilleurs prix et avec les meilleures chances de succès. Pour les profanes, la startup permet de trouver le meilleur chemin entre le compte d’un particulier A et la banque d’un marchand B… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronicle

Chemins d’entrepreneurs : Une idée ? Posons les bases.

Chemins d’entrepreneurs : Une idée ? Posons les bases. Chemins d’entrepreneurs : Une idée ? Posons les bases. C’est au Palais Brongniart, lieu incontournable de Paris construit sous l’impulsion de Napoléon et ancienne Bourse de Paris, que ce mercredi 11 avril a commencé. Cette troisième édition du #SommetStartup fait écho à l’inauguration de la Place, lieu de rencontres et d’échanges dans l’écosystème Fintech. Vincent Beaufils, directeur de la rédaction Challenges, ouvre ce Sommet en recontextualisant la sélection faite par Challenges des 100 startups dans lesquelles investir en 2018. Immédiatement, nous entrons dans les questions clés qui seront évoquées tout au long de la journée : y-a-t-il un trop plein d’argent qui freine l’investissement ? L’afflux d’argent ne pousse-t-il pas à vendre trop tôt ? Pourquoi manque-t-on de financements ? Paris est-elle véritablement la capitale des startups ? Une idée? Posons les bases Nous avons déjà tous eu des idées brillantes ou une envie de proposer quelque chose de nouveau. Passer le cap et se lancer dans sa propre aventure, un rêve qui devient réalité avec quelques conseils. La journée au Sommet des Startups a débuté par une première conférence menée par Jacques Lewiner, l’homme aux plusieurs vies et aux nombreux brevets ! Jacques nous a rapidement présenté ses vies professionnelles en tant que chercheur, directeur scientifique ou encore créateur d’entreprise. C’est alors que vient la question fondamentale : Pourquoi créer son entreprise ? Bien sûr, chaque entrepreneur a sa propre motivation mais l’envie ne suffit pas toujours ! L’idée est le cœur de la création d’entreprise, une idée peut être disruptive, incrémentale ou encore améliorative. Selon Jacques, pour qu’une start-up sorte du lot, il lui faut une idée disruptive, qui crée une rupture avec le marché existant. En quelque sorte, Jacques Lewiner incite à se lancer sur un marché de niche dans lequel dans un premier temps, l’entrepreneur n’a pas à se soucier de ses concurrents. Tout au long de son intervention, Jacques a joué entre anecdotes et humour pour faire passer un message à l’auditoire. Je vous détaille les points que nous avons retenu : Rester sur ses gardes : bien souvent nous pensons avoir l’idée du siècle, mais il faut bien faire attention aux brevets déjà déposés et surtout savoir si c’est un cas de disruption ou bien d’incrémentation (en apportant une nouvelle technique, façon de faire). Comprendre l’importance de l’équipe : il est parfois difficile pour un entrepreneur de déléguer certaines tâches. Or s’entourer de personnes de confiance avec des compétences complémentaires est l’un des meilleurs moyens de se lancer et de faire durer l’aventure entrepreneuriale. Un focus particulier a été apporté aux aventures technologiques. En effet, le chercheur est dans ce cas au cœur du processus, il faut donc l’inclure dans l’aventure et pas simplement le laisser développer techniquement le produit. Bref ne le négligez pas ! Savoir prendre des risques et des décisions : en tant qu’entrepreneur, le risque est l’un des composants de l’aventure. Savoir prendre des risques c’est surtout savoir accepter ses erreurs et les dépasser en rebondissant toujours par la prise de nouvelles décisions. Jacques, enfin, insiste sur l’importance de se rapprocher des laboratoires pour les produits faisant appel à une grande technique. Ceci permet de bénéficier des dernières technologies en passant des contrats avec ces laboratoires. Un entrepreneur est par définition motivé et enjoué par son aventure ! Au delà de l’envie, il faut garder les pieds sur terre pour faire preuve de bon sens et d’objectivité : rester sur ses gardes, comprendre l’importance de l’équipe, savoir prendre des risques et saisir les bonnes opportunités. Retrouver les prochaines parties des Chemins d’Entrepreneurs sur le compte Estimeo ! Adèle Pasquier, Business Development & Communication – Estimeo #ecosystème #entrepreneur #startup Non classé

Chemins d’entrepreneurs : S’allier sans être aliéné

Chemins d’entrepreneurs : S’allier sans être aliéné Chemins d’entrepreneurs : S’allier sans être aliéné S’entourer des bonnes personnes est l’un des challenges décisifs de tout entrepreneur. Une alliance avec un grand groupe peut effrayer mais peut aussi être une opportunité à saisir. Le décryptage des alliances startups – grands groupes par des experts pour que vous y voyiez plus clair… Pour cette dernière conférence à laquelle nous assistons, une grande table ronde est organisée avec Benoit Ranini (Président de TNP Consultant), Frédéric Vacher (Directeur de l’Innovation pour le 3DExperienceLab de chez Dassault Systèmes), Xavier Baillard (Directeur de l’incubateur des technologies et des startups de Valeo), Yann Lechellle (COO chez Snips) et Eric Halioua (Président de Digital Orthopaedics). Pourquoi les grands groupes s’intéressent-ils aux projets de startups et vice-versa ? La première partie de cette table ronde est tournée vers l’histoire entre Valeo et Snips. Xavier Baillard revient sur l’activité principale de Valeo pour nous planter un rapide décor. Valeo est une TechCompany à la croisée des révolutions automobiles telles que l’électrification, les véhicules autonomes et connectés, la mobilité digitale… Pour répondre à ces révolutions, l’entreprise mise énormément sur l’innovation avec plus de 20 000 ingénieurs dans le monde. Il est donc illusoire de penser que Valeo peut tout faire un interne, les challenges sont de plus en plus larges et donc les besoins en technologie de plus en plus importants. Snips est une entreprise parisienne de 50 employés qui développe une technologie vocale (comme le promet Google et Amazon). Snips permet d’embarquer les commandes vocales sur les objets connectés sans diffuser les données. Les véritables interlocuteurs de ce dispositif sont les grands groupes. Yann nous rappelle qu’il n’y a pas de scaleup sans investissements et partenariats avec les grands groupes. L’équipe de Snips s’est tournée vers Valeo qui est implanté dans un marché très puissant et qui est un acteur central. En début de discussion avec Valeo, les deux parties prennent leur temps pour s’accorder sur le projet, ce qui change du monde startup dans lequel tout va très vite. Quel rôle jouent les grands groupes dans le développement de la startup ? C’est ensuite Frédéric Vacher du 3DExperienceLab qui prend la parole pour nous expliquer l’accompagnement de ce grand groupe vis-à-vis des startups. Dassault est le n°1 mondial dans son domaine. Le 3DExperienceLab est le plus grand Lab des sciences numériques et de la 3D avec de forts investissements dans la R&D et des challenges mondiaux, concurrençant de grands noms de la Tech. L’écosystème entre les startups et Dassault s’est créé dans le but d’accompagner les startups en mode ouvert avec une intelligence collective. L’incubateur Dassault est donc un Cloud, ce qui signifie incubateur à échelle mondiale ! Pour Frédéric, il est en effet plus intéressant et plus facile de suivre les startups grâce au Cloud. Ce système permet aussi de mettre à disposition des startups des logiciels et de les accompagner sur le long terme. C’est alors que Eric Halioua nous explique son cheminement pour arriver à l’incubateur de Dassault. Digital Orthopaedics est un outil de planification clinique notamment sur les pieds et les chevilles pour aider le chirurgien lors de l’acte chirurgical. Le pied du patient est simulé en 3D pour pouvoir faire ressortir les contraintes pour proposer un plan chirurgical et un plan de traitement. La rencontre avec Dassault a été naturelle pour Eric afin d’avoir accès à leur logiciel de modélisation. Cette collaboration est vieille de 2 ans maintenant mais Digital Orthopaedics est incubé depuis un 1 an. Dans ces cas-ci de collaboration, la vente et l’achat sont-ils totalement évincés des perspectives ? Il est ici question de collaboration et la notion monétaire n’est pas du tout présente. Benoit Ranini de TNP affirme tout d’abord que les grands groupes (ayant des incubateurs) et les startups n’ont pas les mêmes intérêts. Dans ces nouveaux écosystèmes, tout le monde partage certaines valeurs (comme l’open working) mais l’argent reste un problème de fond. Le cycle financier des grands groupes et des startups n’est pas du tout le même, il faut donc trouver le pivot et le marché. Il faut notamment noter qu’un grand groupe accepte une startup pour un partenariat avec lui qu’à partir du moment où elle ne fait pas partie de son cœur de métier. Un réel problème se pose lorsque la startup touche au cœur du métier, le grand groupe a deux choix : acquérir la startup ou faire travailler une équipe interne sur le même projet. Frédéric Vacher rebondit sur ce point. Pour le moment, la question de l’achat par Dassault ne s’est pas posée pour Digital Orthopaedics. Il n’y a aucun conflit d’intérêt entre Digital Orthopaedics qui utilise les technologies de Dassault et le 3DExperienceLab qui peut alors se permettre d’aller sur des terrains de rupture et de trouver des niches pour challenger les clients plus traditionnels. Frédéric ajoute que Dassault est très vigilant sur la propriété intellectuelle et est l’une des entreprises qui rachète le plus d’entreprises innovantes (l’an dernier pour plus d’un milliard de dollars dans le monde). Ces rachats peuvent effrayer les startups, c’est pourquoi le Lab propose des programmes d’incubation différents des parcours d’acquisition et reste très clair avec la startup dès le début. L’alliance avec un grand groupe n’est pas toujours indispensable. Avant de se lancer, il est important de connaître l’intention finale du grand groupe pour partir sur de bonnes bases et envisager sereinement cette alliance qui peut être décisive pour vous ! Rédigé par Adèle Pasquier, Business Development & Communication @Estimeo #startup #corporate #investissement #rachat #investisseur Non classé

Chemins d’entrepreneurs : dans quels secteurs se lancer cette année ?

Chemins d’entrepreneurs : dans quels secteurs se lancer cette année ? Chemins d’entrepreneurs : dans quels secteurs se lancer cette année ? Avoir une idée et l’envie de la développer, c’est bien mais dans un secteur en plein boom c’est encore mieux ! Domaines méconnus, qui font peur ou encore déjà bien avancé, nous faisons le point… Dans la seconde conférence du 3ème Sommet des Startups, ce n’est pas moins de 6 intervenants qui nous ont présenté les secteurs dans lesquels les startups ont un rôle important à jouer aujourd’hui et dans les futures années. L’Intelligence Artificielle ne dirigera pas le monde, vous contrôlerez l’IA ! Il n’est plus nécessaire de présenter la révolution portée par l’intelligence artificielle qui est en plein boom depuis 2015. Olivier Bousquet, à la tête du département Machine Learning chez Google et Isabelle Ryl, en charge des transferts et des partenariats industriels à l’Inria ont pu nous présenter leur vision de l’IA. Dans leurs rôles respectifs, Olivier et Isabelle accompagnent et encouragent des startuppeurs dans leurs projets en les associant aux avancées technologiques et techniques développées par leurs entités. Un petit point de rappel pour ceux qui ont encore des doutes, qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Olivier, de chez Google, nous propose un rappel simple et clair. L’IA c’est un apprentissage automatique qui permet de faire exécuter à un ordinateur des tâches complexes en lui donnant des exemples. La notion d’IA existe depuis plus de 30 ans, aujourd’hui, son champ d’application est immense et ne cesse de se développer grâce aux avancées technologiques. Nous sommes au début de l’ère de l’IA, les startups peuvent prendre cette technologie comme une opportunité pour la répandre dans de nombreux autres secteurs ! L’IA, un développement Tech à part entière? L’un des premiers points soulignés lors de cette discussion sur l’IA est le développement d’un écosystème propre. Pour reprendre l’intervention de Jacques Lewiner (que vous retrouverez dans l’article précédent), la France est en retard sur la réglementation en matière de partenariats et d’aides aux startups/PMEs. Néanmoins, des acteurs persuadés de l’importance du développement de cet écosystème décident de suivre des jeunes pousses. C’est le cas de l’Inria (institut consacré aux sciences numériques) qui a créé de nombreuses relations avec de plus petites structures. Entre 2010 et 2016, le nombre de startups accompagnées par l’Inria est passé de 6 à 9 et pour 2017 ce n’est pas moins de 13 startups qui ont vu le jour. Olivier Bousquet, nous parle du laboratoire de recherche fondamentale de Google qui a été mis en place avec la conviction que la recherche en informatique et en IA touche tous les acteurs de la société. La mise en œuvre d’une nouvelle technologie se fait par le public, les grands groupes et les startups qu’il faut accompagner dans un cadre législatif et juridique (encore peu développé, en ce qui concerne la France). Quels sont les acteurs de cet écosystème ? Comme nous venons de le voir, la création d’un écosystème est primordial, c’est d’ailleurs ce qu’Emmanuel Macron a préconisé dans son discours au Collège de France. Sur ce point, Isabelle Ryl nous dévoile l’ouverture prochaine d’un Institut en Intelligence Artificielle (Prairie) combinant recherche fondamentale de haut niveau et lien avec les industriels. Le but n’est pas de faire un immense institut mais d’accueillir entre 150 et 200 personnes travaillant sur des projets avec des partenaires (au nombre de 11 aujourd’hui dont Google, Amazon, Valeo, Suez…). Olivier tient le même discours quant à la création d’un écosystème dédié. Il nous explique la difficulté de s’associer à un projet car personne ne peut prédire l’avenir, s’associer avec une startup n’est pas une science exacte. C’est une aventure et de la passion que demande un écosystème qui est encore à développer pour faciliter les rencontres et les échanges d’idées. Olivier tient aussi à nous préciser qu’il est toujours difficile de savoir quand investir dans une start-up ou de savoir lorsque le moment est venu de clôturer un partenariat. En effet, chaque projet avance à un rythme différent ce qui complexifie la rationalité des décisions à prendre. Dans le même temps, chez Google, des équipes autonomes ont été mises en place pour qu’elles puissent explorer les domaines qui les intéressent ! L’un des gros projets en ce moment qu’Olivier aimerait mener à bien est le développement de nouveaux algorithmes d’apprentissage moins gourmands en données pour les IA. Enfin, Olivier nous rappelle que dans le domaine de la recherche il ne devrait pas y avoir de compétition mais plutôt de l’émulation autour de projets communs. Si tout le monde partage au sein d’un écosystème ses découvertes et ses avancées, le progrès avancera plus rapidement. La deuxième partie de cette conversation s’est poursuivie en réponse au rapport Villani. Qu’en est-il de l’éthique et de la responsabilité de l’IA ? Isabelle Ryl, nous rappelle tout d’abord que lorsque l’on utilise n’importe quelle application, le résultat affiché n’est pas garanti fiable et juste à 100%. Lors du développement, il est très difficile de savoir quelles seront les failles, pour l’IA cette difficulté est décuplée du fait de la complexité des algorithmes. Olivier rassure l’assemblée sur le fait que l’IA est aujourd’hui prête à être utilisée mais que de nombreuses recherches sont en cours pour fournir plus de garanties lors de son utilisation. Ces recherches ouvrent des questions d’éthique importantes au regard de l’utilisation future de l’IA dans de très nombreux domaines. Pour Olivier, le rapport Villani va dans le bon sens car il faut en effet que la France revoit sa réglementation pour définir les bonnes pratiques et apporter des réponses à la question de la responsabilité. Partez à la conquête de l’Espace et devenez une étoile ! L’espace est un domaine très précis mais rempli d’opportunités comme nous l’ont expliqué Éric de Saintignon et Anne Aanesland. Appartenant à deux mondes totalement opposés, Éric et Anne décryptent pour nous l’Espace et ce qu’on y fait de mieux ! Quels sont les changements notables dans le monde aérospatial ? Le monde spatial connaît de nombreux bouleversements depuis quelques années : les microsatellites, les nano-satellites ou encore les

Chemins d’entrepreneur : Se séparer ou garder son idée?

Chemins d’entrepreneur : Se séparer ou garder son idée? Chemins d’entrepreneur : Se séparer ou garder son idée? Le cheminement pour lancer son projet est une véritable aventure qui procure de nombreuses émotions. Comment se décider à vendre son projet ? Choix difficile qui peut aller à l’encontre de l’ADN de la startup. Arbitrage entre argent et perte de liberté ; que faut-il faire ? Pour cette conférence qui fait suite aux pitchs startups, une question se pose : quand faut-il vendre ? Comment concilier levées de fonds et pertes de parts dans la startup ? Pour répondre à ces questions, Damien Guermonprez de LemonWay et Yan Hascoet de Chauffeur Privé étaient présents. Comment la vente est-elle vue par les entrepreneurs ? Yan Hascoet revient tout d’abord sur le cheminement parcouru pour vendre Chauffeur Privé. Selon lui, il a été question de la taille de la startup, et de la technologie (notamment avec la concurrence des voitures automatiques). Sa vision de la vente a été bousculée par Daimler, qui leur propose d’acquérir les parts majoritaires de l’entreprise tout en laissant place à un accompagnement durant 24 mois. Yan nous rappelle qu’il était difficile de lever de nouveaux fonds car les investisseurs sont peureux du secteur des VTCs. De son côté, Damien Guermonnprez voit le rachat différemment. En effet, des fonds et des banques les ont déjà approchés mais à chaque fois la même réponse de LemonWay : un refus. Pourquoi ? Damien nous explique que LemonWay repousse le moment venu de céder des parts tant qu’ils peuvent se débrouiller seuls. Si une banque souhaite racheter LemonWay dans son intégralité, alors de nombreuses questions se poseront, notamment celle de l’accompagnement. Toutefois, il est primordial selon Damien de prévoir la fin de vie de sa startup, de s’y préparer et de l’anticiper. La question de la levée de fonds revient dans ces aventures startups, Yan revient sur ce point en insistant sur le fait de sentir le bon moment pour céder des parts. Une fois ce bon moment ressenti, d’autres questions surviennent comme le montant de la levée, et la perte de liberté que l’on est prêt à céder. Concernant la liberté, Damien rebondit, les questions d’argent reviennent sur la question fondamentale qu’est le degré de motivation du startuppeur et de son positionnement en tant que leader ou dans la rupture. En effet certains projets ne sont pas toujours conciliables avec les levées de fonds ! Vend-on plus tôt ou plus tard en France que dans les autres pays (notamment européens) ? Pour Damien, en France, nous vendons relativement trop tôt car nous pensons que les opportunités manquent. Ce stéréotype a la peau dure, en effet la France est remplie d’opportunités (comme nous le démontre la session 1) notamment dans le secteur de la Fintech, l’un des plus importants en France. Damien rajoute que la vision du fondateur, son appétit pour le risque et sa situation personnelle restent des notions clés dans les décisions quant au futur de l’aventure. Selon Yan, pour un entrepreneur il est plus facile de faire un pari sur une croissance à long terme. Ce qui est compliqué en Europe car les levées de fonds ne s’y prêtent pas contrairement aux Etats-Unis par exemple. Avec une croissance plus importante, le dirigeant de la startup pourra se permettre de prendre plus de risque lors de la vente. Ceci semble encore aujourd’hui difficile en France, des questions de fonctionnement sont donc à se poser. Quelques conseils de fin… Enfin, les deux intervenants nous font part de quelques conseils pour imposer des conditions lors d’une levée de fonds ou d’une vente. Tout d’abord, il est plus qu’important de décoder les intentions réelles de l’acquéreur ou de l’investisseur afin de savoir si le projet va être amélioré, internalisé ou encore fusionné avec un autre… Il est également important en cas de revente, comme l’a détaillé Yan, de faire appel à un avocat afin de se protéger. Enfin et toujours le même conseil : se fier à son intuition mais aussi à l’ADN du projet ! Vendre ou ne pas vendre telle est la question. Personne d’autre que vous n’est ici mieux placé pour y répondre. Fiez-vous à votre instinct tout en vous appuyant sur des faits plus cartésiens pour avoir toutes les cartes en main ! Retrouver la dernière partie des Chemin d’Entrepreneurs sur le compte Estimeo ! Adèle Pasquier, Business Development & Communication @Estimeo #vente #startup #valorisation #exit #investisseur Non classé

Chemins d’entrepreneur : A chacun son pitch !

Chemins d’entrepreneur : A chacun son pitch ! Chemins d’entrepreneur : A chacun son pitch ! Expérience incontournable que chaque entrepreneur vivra : “pitcher” ! Moment fort en émotions et en conséquences : un pitch, une histoire et des convictions… Pour cette deuxième partie de journée, nous avons eu la chance d’assister au pitch de 10 startups. A chaque tour le même modèle, deux startups sont présentes dans chacune des catégories, elles présentent une vidéo de 20 secondes puis les membres du jury peuvent leur poser des questions. Enfin, le jury délibère puis donne la victoire à l’une des deux startups de chaque domaine. 5 secteurs ont été représenté à savoir : la #Tech, avec Boitraq et Moore, la #Fintech avec Wilov et Dartagnans, les #Services&Commerces avec InMemori et C’Evidencia, les #Saas, #data et #IA avec Limber et e-Lamp et pour finir les #Biotechnologies avec Oregon Therapeutics et Neurallys. Ces dix startups, présentant des projets à fort potentiel ont eu le courage de monter sur scène devant une salle presque comble pour faire face à deux figures de leur domaine. Un moyen de nous transmettre leur idée et de découvrir leur parcours. Avec ces 10 exemples de pitchs et notre petite infographie, vous voilà prêt pour vous lancer dans le grand bain ! Article rédigé par Estimeo Non classé

Bricks, Un Start-up Studio En Métropole De Lille

Bricks, Un Start-up Studio En Métropole De Lille Bricks, Un Start-up Studio En Métropole De Lille Entreprendre et innover : deux mots d’ordre de la “Start-up Nation”. Il est vrai que jamais il n’y a eu autant de projets entrepreneuriaux lancés en si peu d’années. Et différentes structures se sont créées pour aider les startups à se développer, dont notamment les startup studios. Là où les incubateurs ou accélérateurs restent souvent en-dehors du projet, le startup studio s’implique dès l’émergence de l’idée pour aider à la mise en place d’un projet viable. L’intérêt est clair : les entrepreneurs sont accompagnés par des mentors ayant l’expérience nécessaire à la structuration de l’offre. L’Entrepreneuriat, une addiction L’entrepreneuriat connaît un réel engouement aujourd’hui. D’ailleurs, Denis Marchant, co-fondateur de Bricks, a toujours eu cette fibre. À la suite d’études en gestion à Paris Dauphine et d’une spécialisation en commerce international à Grenoble, il se lance dans la vie active. Après trois ans dans la distribution, l’entrepreneuriat le rattrape. Il décide de faire ses armes avec un cousin et reprend une entreprise industrielle familiale textile “UTT”. Depuis lors, il cherche à entreprendre de manière responsable et sociale. Le but est de créer des activités tournées vers l’innovation et pérennes. Très vite, l’envie de se fixer de nouveaux objectifs est apparue. Il co-crée en 2008 le groupe Cerise, entouré d’une équipe d’entrepreneurs. Ce groupe média digital atteint rapidement 120 employés avec une présence dans 5 pays. L’entreprise est ensuite rachetée à 100 % par le groupe Bertelsmann. Le Start-up Studio, un nouveau modèle Fort de leur expérience dans le domaine du divertissement, Thomas Pruvot, Benjamin Tolman et Pierre Orlac’h imaginent avec Denis Marchant un nouveau modèle qui leur permet d’assouvir leur envie d’innover et de démultiplier la création d’entreprise. Bricks voit le jour près de Lille, dans un espace architectural réhabilité d’une ancienne usine textile, pour accueillir de futurs projets. Bricks est un startup studio dont la vocation est de créer des startups technologiques dans l’industrie du divertissement. Au démarrage, Bricks a une idée, mais une bonne idée seule ne suffit pas pour lancer une activité et Bricks l’a bien compris. Ensuite cette idée doit être validée par un MVP (Minimum Viable Product), c’est-à-dire un test représentatif qui identifie et évalue les indicateurs clés de succès. C’est la condition pour lancer le projet. Puis Bricks recherche des managers entrepreneurs, qui entrent au capital de la startup pour développer le projet. Bricks les accompagne pendant les premières années qui sont les plus dures, et maximise ainsi leurs chances de réussite. Bricks finance le démarrage des entreprises et accompagne ensuite les entrepreneurs quand le projet nécessite une levée de fonds. Rejoindre un startup studio comme Bricks permet à des managers de faire le saut vers l’entrepreneuriat tout en étant accompagnés et coachés par une équipe d’entrepreneurs très complémentaires et expérimentés. L’accompagnement dont bénéficient les porteurs de projets leur permet de se concentrer sur le développement de l’activité, de monter en compétences et de gagner du temps. Par ailleurs, Bricks gère les fonctions support telles que la comptabilité ou les ressources humaines, qui sont souvent des points délaissés au lancement d’un projet. Les startups studios pallient au manque d’expérience des entrepreneurs et sont donc un facilitateur de réussite. Les fondateurs de Bricks sont convaincus de ce modèle, qui est bénéfique pour l’écosystème startup. Avec ce processus, ils contribuent socialement et économiquement à la société en développant des entreprises créatrices d’emplois. L’environnement startup est au final beaucoup plus exigeant que ce que l’on imagine. Un constat partagé par Denis Marchant : “Nous sommes exigeants sur chaque projet parce que l’objectif est de le mener à la réussite”. C’est ainsi que deux belles entreprises émanent déjà de Bricks : Viously et Bababam.   Article rédigé par Estimeo #startup #startupstudio #investissement #investisseur #levéedefonds Chronique

Back to Start-Up Breakfast #8 – Golem.ai and Moneythor’s anti-pitch

Back to Start-Up Breakfast #8 – Golem.ai and Moneythor’s anti-pitch Back to Start-Up Breakfast #8 – Golem.ai and Moneythor’s anti-pitch During this 8th edition of the Startup Breakfast, we welcomed Stéphane Nouy and Thomas Solignac, respectively MD and CEO of Moneythor and Golem.ai, to the Finance Innovation offices at Palais Brongniart. Two different paths but a common mentality Stéphane and Thomas, two passionate engineers, want to be realistic and critical, and refuse to present themselves in a classic way by romanticizing their entrepreneurial adventure. From 8:30 in the morning, Thomas, a computer scientist and philosopher at heart, began by bouncing back on our question and sending the first spade: « entrepreneurial stories are false ». « Entrepreneurs sometimes tell their stories as if the facts were the result of a logical sequence of events, where success would have been planned well in advance. When in reality, there is a huge cognitive bias, he tells us. We discover our project and its market while we prepare and sell the project. And that’s normal: AI (artificial intelligence) is a rising market. Everything is emerging. Innovation requires rapid change, on which we are dependent and involved! ». Golem.ai originally developed with the idea of popularizing voice interfaces. « Time has shown that the heart of our added value lies in our unique approach to semantic interpretation, and not specifically in voice. On the other hand, the market has responded strongly to a wide range of solutions where voice is not predominant, but where the complexity of competing text analysis systems is limiting. In addition, the very strong popularization of maching learning, which was not anticipated at the beginning of our history in 2012, has highlighted our radically different approach. » Indeed, the entrepreneur is not in control of his environment, quite the contrary. He must adapt, try things, have talent but also success. The market is complex and it is impossible to determine which strategy is the most optimal well in advance. The easy solution would be to say that success will decide. But how many make the right decisions and still fail? And successful entrepreneurs may have made good decisions for the wrong reasons. Those who fail underline the chance factor, those who succeed minimize it. Stéphane also tells us about his adventure in a purely factual way. Moneythor was designed by a team that has worked for more than 15 years in the banking software industry. They have already successfully developed a previous software package together, which is still used by more than 90 banks. The founders of Moneythor’s extensive experience in banking coupled with an entrepreneurial mentality gives them the necessary energy to seek to develop a sector that tends to rest on its laurels. The first solution created and sold by Stéphane also allowed them to finance in equity, the accumulated experience and profile of the co-founders reassured the first customers in their choice of a FinTech. Once again, thanks to the solid experience in the sector, the team was able to quickly define the product scope and business model, focus exclusively on it without dispersing – this is one of the keys to success – and Moneythor is from its very first versions not only innovative but already solid and perfectly exploitable software for banks. Stéphane is also well aware and does not hide the fact that Moneythor invests more in his product than in marketing or in an unbridled commercial development financed by fundraising. It’s the team’s DNA, right or wrong. As Thomas points out, it is the bias of engineers who are too perfectionist and who focus on the technical performance of their product, neglecting marketing at first, preferring to start marketing, with an already very successful product, and therefore often unnecessarily late. And he does not hesitate to send his second spade to the business schools/Po science schools, which do the opposite: a product whose market is well analysed, well sold but which does not yet exist, very experimental, or whose technological aspects are relegated to the background. But what do they do in practice? Golem.ai started from the feeling of the band of engineers from Epitech that voice was the future of technology. However, they refuse to take part in the trend of machine learning to solve language problems, preferring a more pragmatic and, above all, more multidisciplinary approach. « We have a classic and modern approach, » Thomas explains. The added value of Golem.ai is in semantics. « We have text, how can we make the machine make sense of it in a given context? This is the heart of our technology, and our R&D. » As at Moneythor, the team faced the challenges of sales. It takes firepower to satisfy a market, or to turn into prescribers, and sell the API to those who have the financial power to do so. But Golem.ai has already found funding from Business Angels. A quite unique experience for him. « There is a lot of variety in the BA, they bring something different. In my experience, a VC will not always seek to evaluate the impact of the technology or products, it will more often focus on the profitability already achieved, and the elements that can be quantified immediately, » Thomas tells us. Stéphane and his team, for their part, have built a digital solution to improve banks’ digital services, in particular by analysing transactions and generating personalised and contextual recommendations for their clients. This helps customers manage their finances, and most importantly generates digital engagement, by opening up new customer satisfaction, marketing and cross-selling opportunities for banks! And many of them are already adopting the solution… In Europe of course, but also in Asia where Moneythor is well established and is growing even faster! Stéphane explains that there is indeed an incredible demand in Asia for fintech solutions, coupled with very strong government institutions to connect innovators with key accounts. Its partners are precisely present in Singapore, which boosts Moneythor’s international development. This presence on several continents and in various innovative markets also enriches