Chronique D’Effectuation #36 : Jam, Le Média Interactif

Chronique D’Effectuation #36 : Jam, Le Média Interactif Chronique D’Effectuation #36 : Jam, Le Média Interactif La révolution numérique affecte énormément les médias, et ceux-ci cherchent de nouvelles voies pour attirer leur public et de nouveaux business model pour se financer. Le choix de Marjolaine Grondin et de son équipe chez Jam est un mélange entre le digital, les réseaux sociaux et l’interactivité avec les lecteurs, pour un résultat unique. En Deux Mots. Bot Conversationnel. Jam se définit comme un média, tout en s’en démarquant. Nous sommes loin des articles classiques avec un titre, une accroche, des transitions entre chaque paragraphes… Le cœur de cible repose dans les jeunes de 15 à 25 ans. Et pour mieux les toucher, ils adaptent leur format, leur contenu et leur écriture. La plus grande originalité se situe dans ce format interactif. L’article se lit sur Messenger, et un Chatbot, ou bot conversationnel, répond en fonction des retours des utilisateurs en suivant un arbre décisionnel. Le contenu et l’écriture sont aussi adaptés à la génération visée. Des emojis et des Gifs pour capter l’attention, un style clair, et des sujets touchant à la fois l’actualité et le lecteur comme le transhumanisme, le véganisme, la neutralité du net, ou même le rapport au sexe pour le couple. Format interactif, contenu qui pousse à la réflexion et écriture à la cool, sondages intégrés, de quoi transmettre rapidement à leurs 600 000 utilisateurs un regard critique et interrogateur sur ce qui les entoure. L’idée. Qui Évolue. Ce n’est pas d’une idée mais de beaucoup dont il est question. Marjolaine a toujours été occupée à monter des projets pendant ses études, créer des équipes, réunir des gens pour monter une exposition photo… Mais elle était loin d’en faire son métier ! Elle imaginait faire carrière tout en entreprenant des projets à côté, par passion. Un jour, ses amis lui ont acheté pour son anniversaire un livre pour apprendre à créer son entreprise. Elle parlait beaucoup de ses idées sans être convaincue qu’elle allait s’y investir à temps plein, et se retrouve finalement à en faire carrière. « Tout est arrivé très vite, nous confie-t-elle. C’était important que je prenne conscience que ce projet était devenu une entreprise. » Mais Jam était à l’époque très loin de ressembler à ce qu’il est aujourd’hui. Marjolaine était étudiante à Berkeley et a dû apprendre à composer avec l’organisation de sa vie quotidienne. « C’était un calvaire de trouver un appartement, des livres de cours à moins de 150 euros, et même des covoiturages. Je pense que c’est parce que j’étais à l’étranger, mais j’avais plus de recul sur les choses. Dans notre cadre de vie habituel, on a plus tendance à accepter les problèmes sans se poser de questions. Là-bas, j’ai décidé de tenter de changer les choses. » Elle s’associe donc avec Loïc Delmaire, un ingénieur qui deviendra le CTO de l’application, et crée leur première plateforme : Blackbird. Le but était de mettre en contact les étudiants pour les aider à résoudre leur problèmes entre eux, voire même à les accompagner eux-mêmes. La Mise En Œuvre. De Projet À Entreprise. Cette idée se révéla rapidement être trop coûteuse et peu « scalable », malgré tous les processus d’automatisation mis en place avec leur Data Scientist, comme la reconnaissance du langage par l’IA. S’en est suivi beaucoup de tâtonnements avant de conclure qu’il fallait centrer leur produit autour de leurs deux atouts : l’aspect média/information et leur capacité à créer des bots pour les aider dans leurs tâches. Une fois la vision posée, le développement s’effectue, mais toujours challengé, que ce soit par un de leur mentor dans leur accélérateur ou par un de leur développeur. Chaque nouveau regard extérieur apporte sa pierre à l’édifice, quitte à « mettre des claques » de temps en temps, nous avoue-t-elle. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Jean-Baptiste d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #35: DirectoSanté, Votre Médecin Personnel A Distance

Chronique D’Effectuation #35: DirectoSanté, Votre Médecin Personnel A Distance Chronique D’Effectuation #35: DirectoSanté, Votre Médecin Personnel A Distance En Deux Mots. Médecine 2.0. DirectoSanté n’est pas une nouvelle plateforme de téléconsultation, la startup offre un véritable parcours de soin numérique entre un médecin et un patient qui se sont déjà vus en consultation physique afin d’assurer le suivi médical à distance. Comme l’avait partagé le fondateur Typhaine Servant au Conseil de l’Ordre des Médecins dès 2015 : « notre vision consiste à renforcer le lien entre un patient et un médecin qui se connaissent mutuellement. C’est un prolongement de la consultation traditionnelle qui permet d’éviter des déplacements inutiles et de faire gagner un temps précieux pour les médecins souvent débordés. […] La médecine doit reposer sur des relations de confiance, de long terme, la téléconsultation n’est pas un produit de supermarché. » Ainsi, pour abolir les distances, DirectoSanté propose DirectoDoc, une application de téléconsultation conventionnelle entre un patient et son médecin, mais se positionne aussi en suivi pré et post-hospitalisation, grâce à DirectoSuivi, permettant une meilleure préparation des patients avant leur opération et un meilleur suivi de retour à domicile. « Grâce à des questionnaires médicaux transmis par SMS aux patients couplés avec des téléconsultations conventionnelles, DirectoSuivi sécurise le parcours de soin à l’hôpital, fait gagner du temps aux soignants et apporte une source de revenus complémentaires » explique Typhaine. L’Idée. Un Cas Personnel. Typhaine est un ancien ingénieur des Ponts et Chaussées dont le père est entrepreneur. Il a réalisé qu’il possédait lui aussi une volonté forte de « créer ». Il a ensuite effectué un MBA pour, comme il le nomme, se « désingénieuriser », après avoir passé plus de 10 années chez Novartis. L’idée de DirectoDoc lui est venue alors qu’il était expatrié à Barcelone avec sa famille. Fréquemment au téléphone avec le pédiatre français qu’il connait depuis son enfance pour résoudre les petits tracas de ses enfants en bas âge, cette relation lui a donné l’idée de généraliser le concept et de créer DirectoDoc. Stéphane Arnaud arrive très tôt dans l’aventure. Le Centralien apporte son expertise technique, essentielle pour élaborer un produit apportant les garanties suffisantes pour convaincre médecins et patients. Le Problème. Le Time To Market. Dès 2016, Typhaine a dû faire face à une dure réalité. Même si les médecins étaient enthousiasmés par le concept de suivi patient à distance, les patients ne voulaient pas payer pour des prestations à distance. Ils pensaient que l’engouement des médecins allait suffire, mais la téléconsultation n’était à l’époque pas remboursée par la sécurité sociale. Elle avait donc plus de mal à convaincre, quand les patients pouvaient aller se faire soigner de manière classique gratuitement. « Il faut être précurseur, mais pas trop… », sourit Typhaine Servant.  Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes. #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #34 : Yuka, La Notation Du Consommer Sain

Chronique D’Effectuation #34 : Yuka, La Notation Du Consommer Sain Chronique D’Effectuation #34 : Yuka, La Notation Du Consommer Sain Difficile de ne pas politiser l’inspiration des consommateurs à manger mieux, et la méfiance qui retombe sur les industriels concernant leur capacité à proposer des produits sains. N’y voyons pas pour autant un combat manichéen, car si le consommateur réagissait moins positivement aux effets de styles superficiels, les entreprises n’auraient pas à se faire la compétition pour avoir le jambon le plus rose et les fruits les plus uniformes… Il convient donc d’abord de responsabiliser et informer le consommateur sur ses choix. Voilà ce que fait Yuka, le nouvel intermédiaire de l’agroalimentaire. En Deux Mots. Yuka Veille au Grain. Yuka est une application mobile permettant d’analyser les produits alimentaires et cosmétiques et leur impact sur la santé. En plus de ce diagnostic, l’application recommande des produits similaires mais plus sains. Et, il est important de le préciser, en toute indépendance ! Le Problème. Consommer Mieux. Un des cofondateurs, Benoît Martin, se posait beaucoup de questions sur le besoin alimentaire de ses trois enfants. A force d’analyser les étiquettes, il se rend compte qu’un outil capable de les décrypter serait le bienvenu. De quoi faciliter la tâche au consommateur averti. En 2016, il décide avec son frère François et son amie, Julie Chapon, de participer au Hackathon Foodtech de la Gaîté Lyrique, qu’ils gagnent en créant un objet connecté — en forme de carotte — afin de pouvoir scanner les produits achetés. Le logo et le concept étaient donc déjà là ! Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #33 : Vidmizer, Surveiller Ses Vidéos

Chronique D’Effectuation #33 : Vidmizer, Surveiller Ses Vidéos Chronique D’Effectuation #33 : Vidmizer, Surveiller Ses Vidéos Rien que sur YouTube, la vidéo la plus visionnée est passée de 2,2 milliards en 2012 à plus de 6 milliards de vues en 2019, pour Despacito. Peu importe que vous trouviez cela regrettable ou non, les faits sont là : la vidéo s’est imposée en quelques années comme un outil stratégique de diffusion incontournable. C’est dans ce contexte que Vidmizer a été conçu. A en croire les prédictions, d’ici 2020, 82 % de tout le trafic web grand public sera vidéo. La vidéo est aujourd’hui le moyen idéal pour faire de l’amplification et engager les internautes. Selon Forrester Research, 80 % des internautes regardent une vidéo quand 20 % lisent un texte. Si la vidéo est un média au fort retour sur investissement en termes d’engagement et de conversion, encore faut-il bien la diffuser. Dans tous les secteurs, bien gérer les vidéos, piloter efficacement leur diffusion sur les réseaux sociaux et sites internet, et récolter efficacement les data associées sont devenus des enjeux très importants pour les marques. En deux mots. Vidéo et Optimizer : Vidmizer Vidmizer est né de l’intuition suivante : la vidéo est pour l’entreprise un patrimoine qu’il convient de gérer au mieux afin de le rentabiliser et de générer de l’engagement et des ventes. La startup se donne pour objectif de rendre les entreprises agiles avec la vidéo et de leur permettre de « transformer le processus de production, gestion et diffusion de la vidéo » expliquent les deux co-fondateurs Anne Gayat et Erwan Huhardeaux. Le processus de diffusion et de management de la donnée associée aux vidéos est actuellement loin d’être suffisamment agile. D’où la création de la plateforme SaaS VideoEngage afin de pouvoir simplifier l’usage de la vidéo pour les entreprises : plus d’automatisation et d’optimisation dans le partage et la publication, une gestion simplifiée et efficace de la donnée, le tout sans intervention d’équipes techniques. Le problème. Comment profiter de l’innovation. Le constat des deux entrepreneurs de Vidmizer est très clair : la vidéo est l’avenir du marketing digital. « Les marketeurs vont devoir apprendre à manier la vidéo de la même manière qu’ils ont appris à manier le texte et les photos », nous expliquent-ils. « Et d’autant plus avec l’arrivée du cloud ». La vidéo est le média préféré des internautes car elle permet de faire passer beaucoup d’informations  – encore faut-il qu’elles ne soient pas à caractère publicitaire. Ce format vidéo permet également de renforcer l’impact et la mémorisation des messages et du contenu. Il faudrait utiliser des milliers de mots  –  ou avoir une plume de génie — – pour pouvoir faire passer le même message à l’écrit. La vidéo se diffuse plus facilement, se partage mieux sur les réseaux sociaux, « 12 fois plus » d’après Anne, et remonte plus facilement en haut des pages grâce aux algorithmes de Google qui valorisent beaucoup ce type de format. Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #32: Click & Boat, Le Nouvel AirBnb Dans Le Vent

Chronique D’Effectuation #32: Click & Boat, Le Nouvel AirBnb Dans Le Vent Chronique D’Effectuation #32: Click & Boat, Le Nouvel AirBnb Dans Le Vent Période estivale oblige, l’appel de la mer se fait sentir. Nous sommes donc allés rencontrer Jérémy Bismuth, son équipe et leurs chiens dans leurs bureaux-péniches de Boulogne, siège de Click & Boat. Même si la Seine était calme, les marins s’activaient dans tous les sens et dans toutes les langues. De quoi déjà se sentir complètement dépaysé ! En deux mots. Bienvenue à bord. Plus besoin de les présenter, l’Airbnb des bateaux a le vent en poupe. Créée en 2013, avec maintenant plus de 100 salariés, la startup Click & Boat présente 40 millions d’euros de volume d’activité. Avec ou sans capitaine, vous pouvez à présent réserver le bateau (Ndlr : plus de 30 000 unités disponibles en mai 2019) que vous voulez dans plus de 50 pays différents. Le problème. Des navires abandonnés. De la même manière qu’Airbnb permet d’optimiser les appartements vides, Click & Boat s’attaque au problème des bateaux. Ils coûtent cher, nécessitent de l’entretien et les propriétaires ne s’en servent pas beaucoup : d’après Jérémy, en moyenne seulement 9 jours en mer par an ! Même chez les professionnels de la location, les loueurs comme les locataires ont du mal à accéder au marché, la répartition entre l’offre et la demande n’est pas homogène. Click & Boat se veut être un révélateur de stock à travers sa place de marché. Du petit voilier en Bretagne jusqu’au yacht aux proportions démentielles de Miami, chacun peut y trouver son bonheur. Une idée phare parmi tant d’autres. Edouard et Jérémy se sont rencontrés chez Mazars, dans un secteur d’activité différent, mais ils découvrent très vite qu’ils partagent la même âme entrepreneuriale. Pour Jérémy, le commerce simple et débrouillard en particulier. A la fin de ses études à Dauphine, il avait déjà repris et revendu un restaurant en faillite. « Pour le commerce de proximité, nous dit-il, il suffit de trois semaines pour refaire le plein de clients ! On fait des dégustations, des offres, on a même mis un homme-sandwich devant… » Jusqu’à la revente à Afflelou. Edouard, passionné de voile et de mer, fourmillait d’idées et sentait bien qu’il n’allait pas en rester là. Ils se retrouvaient souvent pour confronter leurs intuitions. « Non, y’a déjà Doctolib… ça c’est trop tard ». Finalement, l’idée d’une plateforme de mise en relation autour des bateaux émerge. Edouard le Breton et Jérémy le Marseillais s’y retrouvent tous les deux, même s’ils n’avaient pas l’habitude d’utiliser le même type de bateaux. Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes. #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #31 : LILM, Du Meuble À La Demande

Chronique D’Effectuation #31 : LILM, Du Meuble À La Demande Chronique D’Effectuation #31 : LILM, Du Meuble À La Demande Personnaliser son chez-soi requiert souvent d’utiliser une combinaison unique de meubles, pourtant un à un tous réalisés en chaîne. Pour les créatifs à la recherche d’unicité, mais sans talent de bricoleur, il reste la solution du meuble sur-mesure effectué par un artisan. Mais qui choisir, où, comment, et pour combien ? Pour cela, Anthony Garcia et l’équipe LILM souhaitent remettre les artisans au centre de la vente. En deux mots. Du matching pour les artisans. Lilm est une solution qui simplifie la mise en relation entre le client et l’artisan. Elle s’adresse principalement aux architectes d’intérieur et aux professionnels avec un projet d’ameublement (boutique, restaurant, bureau). Les principales raisons qui les poussent à choisir le sur-mesure ? Pratique, avec le choix des dimensions au centimètre près et esthétique, avec le choix du style et des matériaux. A l’aide d’un formulaire, l’utilisateur soumet son projet. Pour une table, par exemple, il rentrera le style du meuble, le type du bois, la forme des pieds, la finition et bien entendu les dimensions. Forte d’une base de données de plus de 1200 artisans, l’équipe met efficacement en contact la demande avec l’offre, et propose même plusieurs devis. En plus de ce service, Lilm se comporte comme une plateforme de commerce en ligne pour les autres produits des artisans, bien qu’elle tire sa principale plus-value grâce aux mises en contact. Plus-value qui n’est pas que commerciale, car l’une des valeurs de Lilm est de redonner de la visibilité aux artisans français. « L’artisanat en lui-même a tendance à être négligé, et en particulier certains métiers atypiques comme les souffleurs de verre, les céramistes ou les mosaïstes », nous confie Anthony. Il est donc grand temps de les aider à réaliser leur potentiel. Le problème. Rendre l’accès à l’artisanat pratique. Lorsque nous souhaitons soutenir l’artisanat local, il faut se rendre à l’évidence que rien ne nous facilite la tâche. « Personne ne va venir se déplacer dans la Creuse pour visiter un atelier et expliquer son projet à un artisan qu’il ne connaissait pas avant », ironise Anthony. Commander en ligne peut également rapidement s’avérer difficile. Un client  –  et en particulier une entreprise  –  a besoin de pouvoir comparer les offres possibles. Or, aussi bien pour trouver les artisans que pour comparer les devis, le processus est très contraignant. Un artisan peut mettre jusqu’à deux semaines pour calculer un devis. Grâce aux données que Lilm accumule sur sa communauté, la plateforme est capable d’estimer le prix demandé généralement par ses artisans pour un service, et fait gagner un temps précieux à ses clients. De quoi digitaliser intelligemment le marché du meuble et de la décoration, de plus de 100 milliards d’euros en Europe. Sans cette solution, il reviendrait aux artisans de faire l’effort de se faire connaître et de commercialiser leurs produits, mais comme le dit Anthony, « ce n’est pas leur métier » ! Il lui paraissait inconcevable que sur le marché des meubles sur-mesure, même si moins gros, il n’y ait pas de plateforme globale simplifiant la relation entre clients et producteurs. Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes. #investissement #investisseur #startup #valorisaiton Chronique

Chronique d’Effectuation #30 : BioPoolTech, La Piscine Écologique, Un Oxymore ?

Chronique d’Effectuation #30 : BioPoolTech, La Piscine Écologique, Un Oxymore ? Chronique d’Effectuation #30 : BioPoolTech, La Piscine Écologique, Un Oxymore ? Chez soi comme chez les autres, une piscine est en elle-même un espace de détente privilégié, de pure décontraction et un bonheur à partager en toute convivialité. Comment mieux profiter de son temps libre l’été quand une farniente absolue au soleil est de mise ? Mais derrière les aspects bien-être se cache une réalité moins attrayante. L’empreinte écologique d’une piscine est désastreuse en eau, en électricité et en produits chimiques. A ceci s’ajoutent des désagréments pour son entretien régulier, qui peut très rapidement s’avérer être une lourde charge. Nous commençons à arriver à la conclusion qu’une version 2.0 est nécessaire. Emmanuel Berthod, avec sa « piscine 3.0 » a un peu d’avance sur nous, mais le résultat est celui attendu : maximisation de la farniente et minimisation de l’empreinte écologique. En deux mots. Tout est dans le titre. BioPoolTech, comme son nom le suggère, est une piscine alliant le naturel et la technologie. Emmanuel se demandait « comment copier la nature de manière efficace ». L’ancien ingénieur issu du milieu du photovoltaïque a su synthétiser ses compétences techniques avec sa volonté d’améliorer la vie des gens et de la planète. Des capteurs contrôlés par de l’intelligence artificielle analysent la qualité de l’eau, et le travail d’épuration est laissé à une recette secrète de bactéries naturelles. Fini les tests de Ph, plus besoin de chlore ou autres produits chimiques pour pouvoir profiter d’une eau encore plus pure. Quelques personnalisations sont même laissées à l’utilisateur, qui peut choisir à l’aide d’une application mobile comment optimiser à son goût toutes les fonctionnalités de sa piscine. Grâce à son modèle, il arrive à réduire de 90 % la consommation en eau d’une piscine, de 75 % en électricité et de 100 % en produits chimiques. Démarche à l’impact d’autant plus important que le marché de la piscine est gigantesque. Le problème. Un marché vieilli mais très riche. Le monde de la piscine est vaste, avec plus de 25 millions de piscines vendues dans le monde dont 10 % en France. La demande est très forte, même en période de crise. « Lorsque la crise immobilière a fait baisser de 20 % le marché de l’immobilier, celui de la piscine continuait d’afficher une croissance de 4 % », souligne Emmanuel. Mais dans l’industrie de la piscine, aucune amélioration significative n’est venue disrupter quoi que ce soit en 20 ans, comme si finalement il n’y avait pas besoin d’innover tant le marché était rentable. D’où son intérêt croissant pour la chose. « Le marché va évoluer, et on va contribuer à ce changement », nous dit-il. Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes. #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #3 : ProtiFly, Sa Majesté Des Mouches

Chronique D’Effectuation #3 : ProtiFly, Sa Majesté Des Mouches Chronique D’Effectuation #3 : ProtiFly, Sa Majesté Des Mouches Saviez-vous que pour 1kg d’aliments livrés au consommateur, 400g sont jetés ? Non ? Vous vous dites que c’est du gâchis, n’est-ce pas ? ProtiFly est d’accord avec vous. C’est pourquoi elle cherche à valoriser les déchets organiques par l’élevage de mouches. En deux mots. Faire mouche. Mais à quoi pourrait servir l’élevage de mouches ? Si cette question vous titille, c’est que vous avez oublié le schéma de la chaîne alimentaire. Les insectes ne sont pas seulement les fossoyeurs de la nature, ils sont aussi bien souvent la base de l’alimentation animale. Et c’est forte de ce constat que ProtiFly a fondé sa mission : nourrir des insectes avec des rebuts industriels pour en faire des farines animales. Elle tire son nom de ce procédé : « Proti » pour protéine et « Fly », mouche en anglais. Créée en 2016, ProtiFly est en passe de terminer sa levée de fonds auprès de Business Angels. Bastien Quinnez, directeur général et CFO, est fier de nous annoncer la construction de leur premier site à dimension industrielle ; ou comme nous confie Bastien, un « accélérateur de processus naturel »… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startups Chronique

Chronique D’Effectuation #29 : Flex-Sense Ou Des Capteurs Tout-Terrain

Chronique D’Effectuation #29 : Flex-Sense Ou Des Capteurs Tout-Terrain Chronique D’Effectuation #29 : Flex-Sense Ou Des Capteurs Tout-Terrain Posée sur son rocher, La Petite Sirène du port de Copenhague a les yeux rivés sur le large. Cherche-t-elle son prince charmant ou bien observe-t-elle les mouvements de ses acolytes marins ? Aujourd’hui en danger, les précieuses coquilles pourront être surveillées non pas comme dans un conte pour enfants mais par la technologie Flex-Sense. En deux mots. L’Huître Du Début. Flex-Sense pour flexibilité et capteurs, nom qui reflète parfaitement l’activité de la jeune startup qui propose de la télémétrie à distance pour milieux extrêmes. Par milieu extrême, entendez environnement subaquatique ou avec de grandes amplitudes de températures que sont par exemple les chambres froides ou les carrières d’extraction de minerai. Autant de secteurs qui ont besoin de récupérer des données de bonne qualité en continu. Flex-Sense développe maintenant depuis plus de trois ans des technologies adaptables pour “les métiers anciens”, nous précise Emmanuel. Problème. Une Lutte Sans Relâche. L’ostréiculture, métier au grand savoir-faire, est au cœur des activités agricoles de nos littoraux. Or, durant la saison estivale, les ostréiculteurs font face à un fort taux de mortalité de leurs huîtres. Cette mortalité, très inégale entre les régions, ne touche pas les mêmes catégories de naissains, ce qui la rend difficilement analysable. En complément de ce problème naturel irrésolu, les ostréiculteurs subissent des vols incessants de leur précieuses coquilles nacrées. Il y a seulement quelques semaines, un pillage de plus de deux tonnes d’huîtres a eu lieu sur l’île de Ré. Pour ces ostréiculteurs, décidément guère épargnés, peu de solutions existent sur le marché mis à part les survols en hélicoptère des cultures ou le gardiennage privé. Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #investissement #investisseur #startup #valorisaiton Chronique

Chronique D’Effectuation #28 : Wishibam, Recréer Une Relation Client 2.0

Chronique D’Effectuation #28 : Wishibam, Recréer Une Relation Client 2.0 Chronique D’Effectuation #28 : Wishibam, Recréer Une Relation Client 2.0 Manque de temps, recherche du meilleur prix ou encore praticité des livraisons, nous sommes de plus en plus nombreux à acheter sur internet en délaissant les magasins traditionnels. Bien souvent peu fidèles à un site particulier, le zapping est de mise pour les consommateurs impatients. Comment alors retrouver cette relation si privilégiée avec le commerçant de proximité même lors d’un achat en ligne ? Wishibam s’est posé cette question et nous offre une solution. En deux mots. Vendeurs 2.0. Fort de son ambition clairement affichée, Wishibam souhaite réconcilier commerce en ligne et commerce physique. Pour recréer la relation de confiance établie qui peut exister dans un magasin entre le vendeur et le client, Wishibam a rapidement mis en place un service gratuit de vendeurs digitalisés nommés Personal Shoppers. Assistants en ligne réactifs et personnifiés, les Personal Shoppers proposent des produits correspondant aux demandes des clients en moins d’une minute. Le Personal Shopper accède à une liste de suggestions proposée par l’algorithme de Wishibam et l’accompagne d’un message personnalisé. Cette alliance entre immédiateté d’internet et complicité humaine permet à la place de marché de retenir ses utilisateurs, avec un taux de conversion 4 fois plus important que celui d’Amazon. Sur cette base de “marketplace B2C”, Wishibam développe aujourd’hui une solution en marque blanche, à destination des foncières et des collectivités locales. Problème. Chute de fréquentation et volatilité Le constat chiffré est sans appel; la transformation des commerces est en cours. “Le nombre d’entrées en magasins a chuté de 60 % aux Etats-Unis, ce qui risque de se reproduire en Europe. Parallèlement, le chiffre d’affaires réalisé sur les ventes en ligne a augmenté de 170 %” nous confie Charlotte. Cette situation fait de nombreux dégâts parmi les grandes enseignes et les magasins indépendants qui ferment des lieux de ventes physiques sans pour autant innover digitalement. Charlotte ajoute que « le taux de vacance moyen en centre-ville a d’ailleurs augmenté de 57 % selon Procos ». Le manque d’innovation et des services peu développés font perdre à ces enseignes une partie importante de leur clientèle. Le client est omnicanal, il veut pouvoir acheter simplement en bénéficiant de la meilleure expérience d’achat. Face au manque de digitalisation des magasins, les acheteurs, de plus en plus volatiles, utilisent les leaders des places de marché tels qu’Amazon ou Le BonCoin pour passer commande. Idée. Pivoter du B2C à la marque blanche. Fort du succès de sa plateforme dotée d’assistants de shopping, Wishibam se lance dans le B2B. En proposant aux magasins les CRM “Personal Assistant”, Charlotte et son équipe leur permettent de recréer ce lien si important entre vendeurs et clients. “Lorsque l’on va chez Bricorama, nous sommes tous soulagés de pouvoir être conseillés, il faut retrouver cette expérience en ligne” illustre Charlotte. De ce constat, la jeune directrice générale nous dévoile sa vision : «Ma conviction est que le commerce de demain sera physique, digital et “expérientiel”. L’expérience, c’est l’humain. Il faut retrouver ce lien perdu entre client et commerçant, en ligne et en magasin. Pour cela, il faut utiliser la data au service de l’expérience client pour accompagner les vendeurs. » Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique