Chronique D’Effectuation #45 : Akeneo, Le Pari Réussi De L’Open Source

Chronique D’Effectuation #45 : Akeneo, Le Pari Réussi De L’Open Source Chronique D’Effectuation #45 : Akeneo, Le Pari Réussi De L’Open Source “Maitriser le commerce omnicanal”. Un leitmotiv pour l’équipe d’Akeneo représentée par sa mascotte, une hydre à trois têtes devenue mythique dans la communauté Open Source. Une solution en accès libre afin de répandre un savoir-faire sur la gestion de l’information produit. Un pari risqué mais réussi par l’équipe, qui a l’ambition bien affirmée d’être un leader mondial des solutions de gestion de l’expérience client. Fred de Gombert, l’un des fondateurs, nous explique cette épopée nantaise dans le monde de l’Open Source. En Deux Mots. Un CRM Pour Les Produits. Akeneo édite un logiciel qui permet aux entreprises, marques et distributeurs, de centraliser toutes les informations relatives aux produits, à savoir visuels, descriptions et fiches techniques. Loin de l’historique tableur Excel, Akeneo facilite la gestion, l’enrichissement et la diffusion des données produit sur l’ensemble des canaux de vente. L’objectif expliqué par Fred est clair : “construire un référentiel central et unique” de l’information produit qui puisse être utilisé par différents pôles au sein de l’entreprise. La solution Akeneo PIM, Product Information Management, joue le même rôle qu’un CRM, Customer Relationship Management, mais pour les informations produit. Développé dès le départ en Open Source, Akeneo a su capitaliser sur la création de richesse fonctionnelle de ses développeurs contributeurs et sur la force de sa communauté pour croître et s’internationaliser rapidement. Idée. Dysfonctionnement Dans La Gestion De L’Information Produit. Les fondateurs d’Akeneo travaillaient ensemble chez Smile, leader européen de l’intégration et de l’infogérance de solutions Open Source, pour développer des sites de e-commerce. Lors de cette expérience, ils constatent que « les sites étaient très esthétiques grâce à l’utilisation d’une belle technologie, mais qu’il était très compliqué pour les clients de les alimenter avec du contenu produit de qualité ». Il pouvait en effet s’écouler jusqu’á six mois entre la sortie de la nouvelle collection de produits et la mise en ligne des articles sur le site de e-commerce de la marque. Cette absurdité de fonctionnement dans la mise en ligne va encore plus loin. Plusieurs équipes sont mobilisées pour référencer les produits sur divers supports dont le site e-commerce, le catalogue papier ou les boutiques. Simultanément, ces équipes partent “à la pêche aux informations” pour effectuer le même travail en parallèle et sans pour autant obtenir les mêmes résultats, le tout en perdant un temps précieux. Fort de ce constat, Fred et ses associés décident de développer une solution pour constituer et gérer une base de données produits unique et utilisable par toutes les équipes. Ainsi débute la grande aventure d’Akeneo en janvier 2013. Equipe. Comme Une Évidence. Dès sa sortie de l’école Epita, Fred a l’envie d’entreprendre et créee sa première “boîte”. “Cette dernière ne connait pas le succès escompté mais me donne le virus entrepreneurial” témoigne-t-il. Plusieurs années plus tard, il se relance dans l’aventure, cette fois-ci fort d’une expérience et de partenaires aguerris. La création d’Akeneo se fait spontanément avec Benoit Jacquemont et Nicolas Dupont. “Je connais Benoit depuis 14 ans ! Nous travaillons quotidiennement ensemble. Je savais que cette aventure allait se faire avec Benoit et Nicolas.”. A ce trio s’ajoute Yoav Kutner, un ancien de Magento – la plateforme mondialement connue de e-commerce – qui sera présent dans une dimension très stratégique et non opérationnelle. Les trois ingénieurs se répartissent alors les tâches. Fred arrête rapidement le développement informatique pour se concentrer sur la gestion de l’entreprise et le développement commercial, tandis que Nicolas et Benoit se partagent la R&D et la vision technologique. Cette équipe bien structurée pose son dévolu et ses valises à Nantes. Une ville qui apporte de nombreux avantages à la jeune entreprise profitant d’un turn-over très faible, situation plutôt rare chez une startup. A la qualité de vie locale s’ajoute la volonté des dirigeants d’offrir un environnement professionnel de qualité, dans un cadre agréable et avec des avantages, notamment l’emploi à plein temps d’une professeure d’anglais pour progresser dans la maîtrise de la langue et accompagner les équipes dans la rédaction des documents en anglais. “Le modèle open source nous oblige à travailler en anglais, ce qui nécessite une bonne pratique de la langue pour la plupart de nos collaborateurs” nous confie Fred. Mise En Œuvre. Communauté Et Internationalisation. Comme de nombreux projets Tech, le développement du logiciel a pris du temps. Fred nous confie alors “avoir sous-estimé le temps nécessaire à la sortie d’un produit viable. Au lieu des 6 mois que nous nous étions fixés, il nous a fallu un an et demi”. Cette période de janvier 2013 à fin 2014 soulève pour la jeune équipe une autre préoccupation. Akeneo a été pensé dès le début en Open Source, ce qui signifie qu’une communauté de développeurs est présente à travers le monde entier pour enrichir l’outil. “Cette partie a été la plus sous-estimée. En Open Source tout est visible donc tout doit être clair et très documenté pour que la communauté puisse travailler dessus”, confie le fondateur. Akeneo s’inspire des modèles économiques des solutions Open Source déjà bien présentes sur le marché afin de permettre une croissance et une internationalisation très rapide. En parallèle, Akeneo propose une offre payante qui propose des fonctionnalités plus élaborées pour les clients qui ont des besoins plus spécifiques et exigeants. En 2015, Akeneo lance donc la commercialisation de sa solution payante. Le premier client à utiliser le PIM est une grande marque de luxe française, bien connue de l’équipe fondatrice de par leur précédente expérience chez Smile. Dans la foulée, Akeneo signe des contrats avec Feu Vert puis Auchan, les deux premières enseignes de grande distribution à les suivre. Ces gros clients apportent beaucoup à l’entreprise. Comme l’explique Fred : “Nous avons eu la chance de très vite avoir des clients avec de la complexité, ce qui nous a poussé à développer un produit sophistiqué qui couvrait les besoins très différents de secteurs comme le luxe, l’automobile et l’alimentaire”. Akeneo propose ainsi un PIM

Chronique D’Effectuation #44 :Koober, Tirer L’Essence Des Livres

Chronique D’Effectuation #44 :Koober, Tirer L’Essence Des Livres Chronique D’Effectuation #44 :Koober, Tirer L’Essence Des Livres Il est souvent difficile dans la routine quotidienne “boulot-métro-dodo” d’intégrer du temps pour lire. Ceci est d’autant plus valable pour les livres de développement personnel ou professionnel, pourtant appréciés du lectorat. Alors que les ventes de livres ont reculé de 4 % en 2018, les français sont de plus en plus attachés aux formats vidéos et audios de courtes durées. Alexandre Bruneau s’est alors penché sur le sujet pour faire émerger une application répondant à ce problème de temps et de format. En Deux Mots. Pilules Digestes. Koober est un service qui permet d’accéder directement aux idées des meilleurs livres de non-fiction grâce à des formats synthétiques écrits ou audios alors appelés “koob”. Les livres de non-fiction regroupent tous les ouvrages traitant du développement personnel, professionnel, d’actualités politiques ou de société. “Les koobs ne sont pas des résumés mais des documents courts, disponibles en format écrit ou audio, qui restituent les idées clés d’un document plus long. Les koobs ne remplacent pas la lecture des livres, ils donnent un aperçu des idées fortes d’un livre. Nous incitons nos utilisateurs à acheter les livres après avoir lu ou écouté des koobs”,  tient à préciser Alexandre. Les koobs, synthétiques et digestes, permettent alors de mettre en action dans la vie quotidienne les apprentissages issus de l’ouvrage, de la conférence ou des documentaires initiaux. Aussi, ils permettent de découvrir de nouveaux ouvrages et de les acheter en un clic via l’application mobile et le site web. Réponse à notre mode de vie accéléré, les koobs sont actuellement disponibles en version audio ou en lecture classique, par un abonnement à 7,99€/mois ou 79,99€/an, sur l’application ou le site. Equipe. Une Passion Commune. L’équipe fondatrice de Koober est composée d’Alexandre Bruneau, ancien Dauphinois, et d’Alexandre Mulliez, un de ses amis. Les deux bibliophiles se lancent alors ensemble dans l’aventure entrepreneuriale en 2015. Alexandre Mulliez, alors directeur marketing direct chez Auchan Direct, ne se consacre pas à temps plein au projet. De son côté, Alexandre, se met à 100 % sur Koober ayant déjà une expérience en tant qu’intrapreneur chez PlayMedia pour la création d’une régie publicitaire. L’internalisation de la partie Tech coule de source pour les deux associés, alors centrés sur le produit. “Il nous a fallu rapidement trouver une personnes très importante dans le projet, le CTO”. Pour ce faire, Alexandre écume les pages des événements dédiés aux CTO pour leur envoyer des mails et enfin trouver la perle rare. Aujourd’hui l’équipe s’est bien étoffée et compte 15 collaborateurs dont les deux co-fondateurs : 5 sur le contenu, 4 développeurs, 3 marketeurs et un product manager. D’autre part, Koober travaille en étroite relation avec 50 freelances, journalistes, experts, psychologues, actifs, qui écrivent le contenu des koobs. Ces derniers sont recrutés selon trois critères cumulatifs: l’esprit de synthèse, la bonne plume et l’expertise. Idée. Une Nouvelle Façon D’Apprendre. La naissance de Koober vient d’un constat personnel d’Alexandre. “J’ai beaucoup plus appris en lisant que sur les bancs de l’école. Ce que nous apprenons à l’école devient très rapidement obsolète car les techniques évoluent très vite”. Le manque de temps dans le quotidien de sa vie d’actif ne permet plus à Alexandre de lire autant qu’avant, ce qui devient frustrant pour lui, qui se définit par ce qu’il lit. Il aimerait alors avoir une solution lui permettant de s’abreuver de toutes les idées développées dans les ouvrages ou du moins de l’aider à choisir quel livre acheter. Alexandre part donc poser une seule et même question à une centaine de personnes : “Avez-vous assez de temps pour découvrir tous les livres que vous souhaiteriez lire ?”, pour 9 cas sur 10 la réponse est négative. Les livres prennent la poussière sur une étagère et ne sont jamais lus, et les lecteurs n’achètent plus de livres. Forts de ces constats, les deux Alexandre montent Koober en 2015, avec comme objectif : redonner goût à la lecture de livres. Mise En Oeuvre. L’Oeuf Et La Poule. Koober connaît dès son tout début un pivot. Développé initialement comme une place de marché collaborative où les utilisateurs écrivent eux-mêmes les résumés de livres, les deux associés changent de modèle 8 mois seulement après le début de l’aventure. Par souci de qualité et d’homogénéité des contenus, Koober internalise cette création de contenus, alors au cœur de leur création de valeur. Ce changement implique donc un nouveau modèle économique, l’abonnement est alors retenu. Une fois ce pivot effectué, les deux associés focalisent leurs actions sur la création de contenus afin d’attirer et de fidéliser les abonnés. L’intégration dans l’écosystème de l’édition littéraire se pose rapidement, et Koober a su démontrer aux maisons d’édition qu’ils peuvent les aider à vendre plus de livres. Aujourd’hui, 20 % des utilisateurs achètent un livre suite à sa découverte sur Koober, ce qui constitue un nouveau lectorat pour les maisons d’édition. Ces dernières deviennent donc une priorité. Alexandre est aujourd’hui en cours de signature de contrats avec plusieurs d’entre-elles. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo Chronique

Chronique D’Effectuation #43 : InterCloud Réinvente Les Services Réseau A L’Heure Du Cloud

Chronique D’Effectuation #43 : InterCloud Réinvente Les Services Réseau A L’Heure Du Cloud Chronique D’Effectuation #43 : InterCloud Réinvente Les Services Réseau A L’Heure Du Cloud Créé il y a 11 ans, InterCloud permet aux grandes entreprises d’adapter leur réseau pour accéder au Cloud de manière performante et sécurisée. Le pionnier de ce marché de niche passe désormais à l’échelle avec une nouvelle offre de plateforme basée sur l’intelligence logicielle et l’automatisation. Infrastructure et Cloud InterCloud répond à un problème d’infrastructure dans l’utilisation du Cloud par les grandes entreprises. En proposant une connectivité privée entre les data centers du client et ses différents fournisseurs de Cloud, la startup sécurise et garantit la performance des transferts de données entre les différents composants applicatifs. Un métier d’expert, peu connu du commun des mortels, qui s’avère d’une importance cruciale dans la transformation numérique des grands groupes. L’alternative à Internet InterCloud est né de l’étroite collaboration avec les CIO et les CTO sur des problématiques de conformité et de sécurité de leurs données. Jérôme explique la raison d’être d’InterCloud en faisant ce constat : « les grandes entreprises utilisent de nombreuses applications. Ces dernières étaient, il y quelques années encore, hébergées en interne, et donc maîtrisées. L’avènement de Salesforce et des nombreuses autres solutions logicielles dans le Cloud a changé la donne. Les entreprises n’ont plus la maîtrise de bout-en-bout de leurs environnements applicatifs, dont les ressources sont dispersées entre de multiples sites et fournisseurs de Cloud. Avec le Cloud, se pose donc la question critique du transport des données. » Cette transformation a créé chez les grandes entreprises un nouveau besoin de connectivité sécurisée et optimisée. Ainsi, un CRM stocké à l’autre bout du monde et lié à une plateforme d’appel téléphonique peut devenir un point critique dans la chaîne de valeur. Une année de recherche a été nécessaire à InterCloud pour trouver une solution : « créer un réseau alternatif à Internet pour garantir performance, sécurité et conformité des échanges », nous explique très simplement Jérôme.  En d’autres termes, InterCloud propose aux entreprises un chemin direct entre les utilisateurs et leurs ressources informatiques dispersées entre différents clouds. L’accès est donc plus rapide, plus simple et plus sécurisé. Equipe et question de timing. Jérôme a commencé sa carrière dans les télécoms pour ensuite faire un saut dans le conseil. Cette expérience lui permet de constater que les télécoms n’évoluaient pas au même rythme que l’informatique. “Ces domaines ne sont pas miscibles !” affirme-t-il. Parallèlement, un de ses anciens collègues fait le même constat dans son entreprise, ce qui confirme l’intérêt de trouver une solution pour aligner le réseau à la révolution du Cloud. La question du “timing” est alors primordiale ; InterCloud se lance en 2009 dans la foulée des premiers fournisseurs Cloud que sont Salesforce et AWS. L’équipe fondatrice de la startup, initialement constituée de quatre cerveaux, a bien évolué, comptant aujourd’hui une centaine de collaborateurs.   Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #42 : Morning Coworking Réinvente L’Espace De Travail

Chronique D’Effectuation #42 : Morning Coworking Réinvente L’Espace De Travail Chronique D’Effectuation #42 : Morning Coworking Réinvente L’Espace De Travail Pourquoi le coworking est-il si populaire ? Avec la révolution numérique à l’œuvre, notre rapport au travail évolue. Le travailleur d’aujourd’hui questionne l’organisation classique au regard de cette révolution qui nous a libéré de certaines contraintes. Cette vague d’agilité et de flexibilité se répercute sur l’organisation des lieux de travail, devant répondre à ces nouveaux enjeux. Clément Alteresco a donc saisi cette opportunité pour créer Morning Coworking, des espaces de travail vivants qui s’adaptent aux besoins des travailleurs et à leurs métiers : concentration, rencontres et liberté afin que chacun se sente bien.  Bureaux Augmentés Chaque jour, près de 6 000 coworkers (freelances, entrepreneurs et salariés) créent, réfléchissent, et travaillent chez Morning Coworking. L’ensemble des équipes Morning expérimente et développe des outils, concepts et produits pour créer des lieux où il fait bon travailler, propices à la rencontre et à la collaboration.  Pour preuve, Morning a intégré la totalité de la chaîne de réalisation de ses espaces, des travaux jusqu’à la décoration finale du lieu. Morning Coworking a également embauché des designers pour créer une ligne de mobilier et des ébénistes pour les prototyper à Paris. Penser, prototyper, tester, déployer ou recommencer, une boucle vertueuse pour Clément.   Chacun des 22 espaces Morning Coworking héberge un écosystème dynamique et unique, formé par des équipes de 2 à 50 personnes, occupant majoritairement un espace privatif et partageant des espaces communs pour échanger et se rencontrer, un peu comme le modèle de la colocation où chaque personne a sa chambre et se retrouve dans la cuisine lorsqu’il veut partager de bons moments. D’Un Voyage Outre-Atlantique Et D’Une Expérience Vécue À La Création D’Un Business. Deux projets majeurs au sein de Fabernovel ont mené Clément à s’attaquer au « bureau de demain ». Le premier est directement lié à une problématique pratique de Fabernovel, lors d’un déménagement dans leurs nouveaux locaux. L’entreprise avait alors anticipé la croissance de son activité et donc pris à bail des bureaux plus grands pour accueillir de futurs salariés. En attendant, Clément cherche des colocataires pour sous-louer ses bureaux, mais aucun service ne l’aide dans cette démarche… La plateforme bureauxapartager.com naît en 2007 pour résoudre ce problème. En 2008, toujours pour le compte de Fabernovel, Clément part à San Francisco et ouvre Parisoma, l’un des premiers espaces de coworking de la Silicon Valley. C’est à son retour à Paris, profondément convaincu par la puissance du « co » tel que le « coworking », la « communauté » ou encore l’ « écosystème »,  et de l’évolution des modes de travail qu’il se lance dans l’entrepreneuriat à 100% et excube le projet BAP.   Convaincu que les entreprises évoluant dans un écosystème collaboratif se développent bien mieux que si elles restent isolées, et après 5 ans d’exercice positif de Bureaux A Partager, Clément fonde Morning Coworking, son propre réseau d’espaces de coworking parisien. Des lieux pour vivre sa vision du travail de demain au service du besoin des salariés, freelances et entrepreneurs.  Comment a-t-il réussi à ouvrir une vingtaine d’espaces en 2 ans ? Morning Coworking est né en imaginant un modèle hybride d’immobilier d’entreprise offrant un besoin en fonds de roulement négatif. L’entreprise ouvre ses premiers espaces en misant sur l’occupation à court et moyen termes (1 à 3 ans) dans des bâtiments vacants, ne requérant ainsi que peu d’investissement de capital initial. Un deal gagnant-gagnant pour les propriétaires, qui touchent une partie des revenus engendrés par la location des espaces par Morning. Désormais, Morning Coworking ouvre surtout des espaces sur le long terme (bail de 10 ans), ce qui vient pérenniser son modèle économique. Une Culture De L’Agilité Et De L’Autonomie Pour Aller Loin. Dès le lancement de Bureaux A Partager, Clément tient à instaurer une culture d’entreprise engagée, basée sur la confiance et l’idée que le travail est à la fois source de bien-être et d’accomplissement. Il nous explique que “l’argent ne doit pas être le moteur principal du travail, c’est surtout l’envie d’avoir un impact positif dans son équipe et dans le monde qui nous entoure qui doit nous motiver chaque matin”. Et pour insuffler un esprit entrepreneurial, comme Clément considère ses salariés comme des associés, il a mis en place un plan de BSPCE pour toute son équipe, dès 12 mois d’ancienneté.  Clément croit à la confrontation des idées et au travail « en mode projet ». Chaque salarié est encouragé à donner des idées, se tromper, proposer, créer. « Je veux que chacun se sente acteur de son travail, ambassadeur de la mission de bousculer les codes et anticiper la manière dont nous voulons travailler demain ». « On ne rentre pas toujours dans des cases, notre culture est unique. Nous avons développé avec Marie Barbier, mon amie et première associée, un modèle RH qui ressemble à notre vision du travail, nous sommes un laboratoire vivant des nouvelles méthodes d’organisation ». Il a lui même mis en pratique sa vision du travail en équipe pour développer BAP. Dès la première année, Clément s’entoure au mieux en rejoignant le Réseau Entreprendre. Avec un programme qui permet d’échanger avec d’autres entrepreneurs sur tous types de problématiques et surtout de se sentir soutenu. Mais la clé pour Clément repose surtout sur ses amis avec qui il partage “de bons moments d’échange, de confrontation et de challenge, en buvant des bières ou par téléphone.” Il peut également compter sur le soutien de Stéphane Distinguin, le patron de Fabernovel, avec qui il garde des liens très proches. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #41 : Papernest, Contre La Phobie Administrative

Chronique D’Effectuation #41 : Papernest, Contre La Phobie Administrative Chronique D’Effectuation #41 : Papernest, Contre La Phobie Administrative L’ambition de papernest est simple, permettre à n’importe quel utilisateur de faire toutes ses démarches administratives en un clic. La difficulté d’orchestrer parfaitement un déménagement touche 3,5 millions de Français par an. De nombreuses solutions sont d’ores et déjà présentes afin de déplacer toutes nos affaires d’un point à l’autre, mais aucune ne concerne les démarches administratives liées aux changements d’adresse. Passer des heures au téléphone, ou plutôt en attente sur un call-center avec une musique lancinante qui nous rentre dans la tête, ou encore remplir plusieurs fois les mêmes types de formulaires, une mésaventure qui prend fin avec papernest… Déménager en un clic. L’ambition de papernest est simple, permettre à n’importe quel utilisateur de faire toutes ses démarches administratives en un clic. Lors d’un déménagement, la plateforme centralise tous les contrats : box internet, électricité, gaz, assurance habitation, redirection de courrier… Le service est 100 % gratuit pour les utilisateurs de la plateforme et la startup est rémunérée par les fournisseurs pour s’occuper des nouveaux clients apportés aux grands comptes qui, par ce service, améliorent l’expérience utilisateur de leurs abonnés, bien souvent dégradée par la lenteur des processus. Idée. Simplifier la gestion administrative. La naissance de papernest part d’un double constat. Le premier venant d’une expérience personnelle du cofondateur, Philippe de La Chevasnerie : “Lors de mon premier déménagement, je ne savais pas qui il fallait prévenir pour le changement d’électricité et encore moins pour le contrat d’assurance habitation. C’est une situation assez banale que beaucoup ont dû rencontrer, toutes ces démarches administratives doivent être faisables autrement.”. Un changement d’usage qui titille donc le jeune entrepreneur et qui l’amène à un second constat. Le nombre de souscriptions a doublé en 10 ans, au-delà des indispensables contrats d’assurance et d’électricité, de nouveaux services ont le vent en poupe comme Netflix ou Spotify. Un point commun à tous ces abonnements : la complexité de les gérer, de se désabonner ou de modifier un contrat. C’est alors que Philippe revoit le modèle déjà bien existant de l’affiliation pour simplifier toutes ces démarches en les rendant accessibles sur une seule plateforme. La plateforme regroupe en réalité différents fournisseurs, ce qui permet de regrouper les nombreux contrats sur une seule plateforme. Recrutés-recruteurs ou Employés-employeur. Philippe, polytechnicien ayant fini son parcours à HEC, nous confie que “se lancer dans une aventure entrepreneuriale seul n’est pas des plus simples.” Faisant loi ce principe, il se rapproche en février 2015 d’un ami de promotion, Benoit Fabre, pour lancer papernest. Les deux co-fondateurs se répartissent alors les responsabilités tout en ayant en tête de rapidement développer leur équipe. Benoit est en charge de la tech et des opérations tandis que Philippe gère le produit, le marketing et les partenariats. Chose faite, en août 2015, l’équipe est composée de 13 salariés en plus des deux fondateurs. Philippe revient sur les prémices de cette grande aventure humaine. “Au début, nous étions beaucoup dans l’exécution, j’apprenais différents métiers, comme le marketing digital, pour ensuite recruter un expert de ce métier.”. A cette période, la structuration de l’équipe se fait plus forte. La vision de Philippe et de Benoît est de laisser les équipes se constituer elles-mêmes : recruter des profils qui sauront à leurs tours recruter pour faire grandir les équipes. Une équipe qui a bien évolué, entre Paris et Barcelone. Papernest compte plus de 300 collaborateurs aujourd’hui et compte en recruter 100 de plus d’ici la fin d’année. Les deux co-fondateurs ont actuellement pris du recul sur l’exécution pour se concentrer sur la stratégie tout en essayant de n’intervenir que ponctuellement dans l’opérationnel. Philippe ajoute : “Le tout est d’avoir les bonnes personnes au bon endroit, un lieu commun qui se révèle 100 % vrai !”. Il met alors en place des intéressements au capital, BSPCE, pour tous les salariés en CDI de l’équipe, du Top Management à l’opérationnel. Les co-fondateurs ne s’arrêtent pas en si bon chemin et formalisent peu à peu leur culture d’entreprise basée sur l’ambition, les clients, le lean, l’apprentissage et la transparence. L’importance du Lean. Trouver le bon business model est un challenge auquel se confronte toutes les startups. Pour le trouver, Philippe est allé directement à la rencontre de sa cible : les personnes en cours de déménagement. Armé de son bloc-notes et d’un stylo, Philippe se rend au Jardin du Luxembourg avec une seule question : “Seriez-vous prêt à payer 50 euros pour qu’on s’occupe de toutes les démarches administratives liées à votre déménagement ?” La réponse est sans appel : non. Nouvelle tentative en s’adressant au cœur de cible pour papernest en mettant sur leboncoin en fausse annonce l’appartement de Philippe. Le service semble séduire mais les clients ne sont pas prêts à payer.  Philippe rebondit alors et se tourne directement vers les fournisseurs de services. Les premières lettres d’intention de la part de Bouygues, Engie et d’assureurs ne se font alors pas attendre. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #40 : Leocare, L’Assurance Lifestyle

Chronique D’Effectuation #40 : Leocare, L’Assurance Lifestyle Chronique D’Effectuation #40 : Leocare, L’Assurance Lifestyle Alors que la France d’après-guerre avait été précurseur par son modèle d’assurance, elle est aujourd’hui en retard dans sa digitalisation pour servir les nouveaux modes de consommation mais aussi pour assurer sa compétitivité face à la concurrence européenne et mondiale. La loi Hamon de 2015, pour changer à tout moment d’assureur après une année de contrat, est la première étape réglementaire pour permettre une flexibilité contractuelle aux Français et l’avènement des néo-assurances. « Leocare assurance a été créée pour répondre aux besoins d’immédiateté, de simplicité et de transparence », s’enthousiasme Christophe Dandois, cofondateur de Leocare. L’assurance historique dépassée ! Leocare permet au plus grand nombre de Français d’être « assurées.és et rassurées.és » grâce à une solution 100 % mobile, flexible et sans engagement. C’est une assurance entièrement digitale, dont l’une des valeurs repose sur une différenciation entre l’assuré et le client : « L’assuré.e, souscrit et paye son assurance car c’est obligatoire, sans vraiment savoir quoi et pourquoi. Le client, quant à lui, a des exigences, a besoin d’une offre personnalisée, d’un service rapide et adapté à ses usages… avec une volatilité liée à son niveau de satisfaction », explique le co-fondateur Christophe. Leocare ne mise pas comme porte d’entrée sur le « cost-killing » pour s’attaquer au marché de l’assurance car « la génération des assurances en ligne et des comparateurs l’ont fait pour nous, la compétitivité tarifaire étant un impératif du marché B2C », selon le fondateur, mais plutôt sur une offre servicielle, tout inclus et personnalisée. La distance entretenue entre l’assuré & l’assureur. Christophe note trois problèmes majeurs dans l’assurance de biens aujourd’hui ; le premier : « s’assurer est perçu comme une obligation, voire une contrainte avec une procédure administrative fastidieuse » sans expérience client ad hoc. Le deuxième c’est l’opacité du marché : « contrairement à d’autres biens de consommation, dans le domaine de l’assurance, je ne comprends pas ce que je paie ; contrairement au télécom, à l’énergie, à la musique, … ». Le dernier problème réside dans l’approche impersonnelle des assurances : les contrats sont génériques, et associés à un bien et non à l’utilisateur, dont les besoins et les usages évoluent avec le temps ! Une application simple « lifestyle ». C’est de ce constat qu’est née l’idée ambitieuse de Leocare : « proposer une assurance digitale simplifiée, tel un abonnement sans engagement, avec un contrat prêt en 4 minutes chrono ; ainsi qu’une transparence sur votre profil et sur les éléments tarifant votre assurance ». L’autre dimension incontournable de Leocare repose sur la compréhension des besoins et donc des services qui leur sont liés, mais également sur la flexibilité, indispensable de nos jours. « Prenons un exemple, aujourd’hui si je prête ma voiture, je ne sais pas vraiment comment fonctionne mon assurance et ce que je dois faire pour être serein. » constate Christophe. « Avec mon application Leocare, je prends simplement le permis en photo, je remplis 5 informations pour le nouveau conducteur et lui et moi sommes sereins ! Aussi simple pour  le cas d’une fuite d’eau, une assistance en temps réel en quelques clics depuis mon application ». Ainsi, pour Christophe, l’interaction régulière est primordiale. « L’interaction assurance-client est essentielle pour anticiper au mieux les besoins de nos clients et apporter ainsi un véritable sentiment de sérénité (le rôle essentiel d’une assurance) et la conscience d’être bien assuré.e ». D’ailleurs, l’un des premiers slogans de Leocare était « téléchargez, vous êtes (r)assurés ». L’équipe observe d’ailleurs qu’après la signature d’un contrat, les clients se connectent et chattent au moins 2 fois durant la première semaine pour échanger et comprendre les services proposés par l’assureur. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Alexandre d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #4 : MyPangée L’Insubmersible

Chronique D’Effectuation #4 : MyPangée L’Insubmersible Chronique D’Effectuation #4 : MyPangée L’Insubmersible Esprit de guerrier. Voilà comment les fondateurs de MyPangée définissent un entrepreneur. Derrière leurs accents chantants se cachent deux âmes d’entrepreneur belliqueuses prêtes à en découdre avec les fâcheux et les pessimistes. En deux mots. Un « Esprit de guerrier ». Et ils savent de quoi ils parlent ! Ils ont passé 3 ans à sillonner depuis Toulouse les routes à la recherche de clients. 3 ans à explorer les marchés les plus exotiques, de l’assurance antitache pour « costard » à la location longue-durée de vélo. Et aujourd’hui, qu’est-ce que MyPangée ? Une Fintech qui offre, clef en main et en moins de 48h, des marketplaces personnalisées aux couleurs de l’annonceur et proposant des facilités à l’achat : paiement comptant et différé, crédit à la consommation, location de longue durée ainsi que des services d’assurance. C’est du rassemblement des facilités de paiement sur une même plateforme que le projet tire son nom : Pangée ; un continent unique pour toutes les formes de ventes. Et qui répond parfaitement aux besoins émergents de l’économie de la fonctionnalité… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique D’Effectuation #39 : Gemmyo, L’Anti-Joaillier

Chronique D’Effectuation #39 : Gemmyo, L’Anti-Joaillier Chronique D’Effectuation #39 : Gemmyo, L’Anti-Joaillier Qui n’a jamais remarqué l’émotion suscitée par les petits chatons tout mignons, notamment ceux présentés en photo ou vidéo sur les réseaux sociaux ? Evoquant la tendresse, la douceur, ces boules de poils ébouriffées peuvent rapidement se montrer tenaces, indépendantes et demandent patience pour les apprivoiser. Nous pourrions employer les mêmes adjectifs pour vous décrire le parcours de Pauline Laigneau qui a fait d’un petit chat rose attendrissant son égérie pour sa marque de joaillerie : Gemmyo. En Deux Mots. Fraîcheur & Modernité. Gemmyo est une marque de joaillerie en ligne, 100% made in France, qui souhaite “redonner ses lettres de noblesse à la joaillerie française” pour reprendre les termes de Pauline Laigneau, sa créatrice.  Disruptant totalement ce marché autour d’une idée, commander en ligne au lieu d’aller en boutique, Gemmyo a bouleversé l’univers du bijoux haut de gamme jusque-là ancré dans ses traditions. Pauline nous le déclare d’emblée : “nous voulions proposer des bijoux plus modernes, plus frais et accessibles aux Français pour faire rêver et leur donner envie de racheter de la belle joaillerie”. Le Problème. Un Début Très Concret. Cette aventure entrepreneuriale diamantée commence par une expérience personnelle. Pauline et Charif partent à la recherche d’une bague de fiançailles en vue de leur futur mariage mais sont malheureusement déçus par toutes les offres qu’on leur a proposées. Pauline nous décrit la situation : “Nous étions Place Vendôme avec Charif pour la bague. Après être passés devant plusieurs vitrines, nous avons réalisé que rien ne nous était destiné. Les marques ultra-luxe de Paris sont majoritairement destinées aux riches touristes étrangers mais en dehors de ces derniers, l’expérience client ne faisait pas rêver.”. Une situation belle et bien concrète qui a fait germer l’envie de proposer de nouvelles expériences aux Français à la recherche de bagues et autres bijoux. L’Idée. Dépoussiérer Les Traditions. Gemmyo s’ancre donc entre ces deux extrêmes. Redonner envie aux Français d’acheter de la joaillerie en valorisant l’artisanat et en proposant une personnalisation très poussée. Le résultat est là : chaque bijou est unique. La marque souhaite également donner la liberté aux clients qui peuvent choisir ce qui leur correspond le plus, de la matière de l’anneau aux pierres ou diamants utilisés. Gemmyo s’est donné comme objectif de dépoussiérer le secteur de la joaillerie et l’affiche fièrement. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Thibault d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #38 : Happn, Les Secrets De l’Appli De Dating

Chronique D’Effectuation #38 : Happn, Les Secrets De l’Appli De Dating Chronique D’Effectuation #38 : Happn, Les Secrets De l’Appli De Dating Certains vous diront que la technologie aliène, d’autres qu’elle rapproche. Pour Didier Rappaport, CEO d’happn et co-fondateur de Dailymotion, elle peut « aider les sociétés à aller vers du mieux ». Partisan de ce qu’il appelle la « Tech for good », il nous livre son histoire et son analyse de l’entrepreneuriat sans concession. En Deux Mots. Une Seconde Chance. Que vous soyez un adepte des rencontres en ligne ou un puriste préférant rencontrer les gens en vrai, la technologie de géolocalisation vous permettra de retrouver une personne récemment croisée dans la rue. Si l’intérêt est réciproque, la conversation peut alors commencer. L’application vous offre surtout une seconde chance pour aller parler au Crush que vous n’avez pas osé aborder ! L’Idée. Qui Part Évidemment D’Une Rencontre. Rencontre inattendue ? « J’ai beaucoup d’idées, et toujours le même mode de fonctionnement. Je m’enflamme pour quelque chose, puis je laisse l’idée s’endormir. Le ménage se fait tout seul, et à un moment, l’idée s’impose. » Ce n’était pas vraiment un hasard donc, mais plus une corrélation si, au cours d’une rencontre, des étincelles se forment avec deux autres entrepreneurs. Ceux-ci proposaient un projet intéressant mettant en œuvre une technologie de géolocalisation. Là, l’idée de l’appliquer au dating est ressortie, et c’est ainsi qu’elle est devenue le « focus » de la future entreprise. Didier nous rapporte : « Un entrepreneur doit toujours rester concentré sur son idée. Au premier jour, il n’a pas de vision claire et fermement dessinée, mais plutôt une forte intuition. C’est une fois lancé, au gré de l’activité, qu’il affine et précise sa vision, continuellement en construction. On pourrait presque dire que l’entrepreneur navigue vers son objectif principal, en fonction des courants et des marées du marché. Ainsi, parfois, la direction sera celle prévue à l’origine, d’un point A à B, puis d’autres fois elle aura suivi ou été emportée par un courant fort. C’est donc dans la souplesse et le pragmatisme que l’entrepreneur se fraie un chemin, avec toujours son idée en ligne de mire pour garder le cap. Ainsi une entreprise doit être agile pour pouvoir être durable. ». Didier Rappaport, CEO d’happn et co-fondateur de Dailymotion La Mise En Œuvre. Après Le Premier Pas. Agile, oui, mais sur des bases solides. En 2013, l’équipe composée de 5 personnes est prête pour attaquer le marché. L’application repose sur le triptyque « rencontre, localisation, temps réel », mais cela ne suffisait pas à Didier. « C’est super, mais on ne peut pas la mettre sur le marché ». Il fallait que happn possède dès le début quelque chose de spécial. Le lancement ne commença qu’après l’émergence de l’idée : « Retrouvez qui vous croisez ». Compte tenu du secteur d’activité et de la concurrence, Didier estimait que dès la première année, l’entreprise devait connaître une croissance forte en audience. D’où la volonté de créer rapidement une communauté avec un produit simple à utiliser, qui possède déjà une identité affirmée. Il nous confie : « Il ne faut pas avoir peur de l’échec. D’autre part, il faut savoir aussi accepter l’échec pour pouvoir limiter les dégâts et ne pas s’épuiser ». Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Jean-Baptiste d’Estimeo #startup #rencontre #investissement #valorisation #investisseur Chronique

Chronique D’Effectuation #37 : VOI, Des Trottinettes Au Voyage Urbain

Chronique D’Effectuation #37 : VOI, Des Trottinettes Au Voyage Urbain Chronique D’Effectuation #37 : VOI, Des Trottinettes Au Voyage Urbain Où que vous flâniez vous trouverez sur le bord du trottoir des trottinettes électriques à louer pour vous déplacer dans la ville. Bien que la compétition soit rude, VOI semble tirer son épingle du jeu, surtout en Scandinavie. Cap sur la Suède pour cette nouvelle chronique ! Ce pays scandinave est le berceau d’un nombre impressionnant de « licornes », Stockholm produisant le plus de « licornes » par habitant après San Francisco ! Ici, impossible de passer à côté de la marque rose de trottinette VOI. Le plus impressionnant reste la croissance fulgurante de cette startup suédoise qui n’existait pas il y a un an et qui conquiert déjà l’Europe. En me recevant au siège de VOI qui regorge de trottinettes roses, le co-fondateur Douglas Stark me confie en montant au troisième étage de l’immense bâtiment de briques où fourmillent les ingénieurs : « nous avons commencé au rez-de-chaussée il y a un an et maintenant nous occupons 3 étages ». Jusqu’où iront-ils ? Telle est la question que nous nous posons lorsque nous rencontrons des entrepreneurs aux ambitions gigantesques. En Deux Mots. Au Cœur De La Révolution De La Mobilité En Ville. Pour faire court, VOI est le leader européen dans le secteur de la mobilité urbaine. VOI vient du mot « voyage » (en français dans le texte), afin de souligner l’aspect de mobilité et non de véhicule. « Nous ne voulons pas être perçus comme une entreprise de trottinettes, nous explique Douglas, mais comme une entreprise qui aide les gens à se déplacer dans les villes ». Sa vision est claire, les trottinettes ne sont qu’un moyen pour arriver à une fin : une ville grande, mobile et éco-responsable. D’ailleurs, les teintes roses pourraient être plus présentes dans le futur, notamment avec des vélos électriques. Un Problème. Donc Une Opportunité. Les villes poussent : la démographie explose accompagnée d’une forte urbanisation. Or, les solutions de mobilité présentes ne sont pas optimales, en particulier celle de la voiture. Avec une occupation moyenne de 1,2 personne par véhicule, le moyen de transport est inefficace au possible, prend beaucoup de place en plus d’être un gros émetteur de gaz à effet de serre. Pour Douglas, « de nouveaux problèmes égalent de nouvelles opportunités. Nous devons aider les gens à se déplacer davantage ». Evidemment, il ne nie pas que les batteries en lithium des trottinettes ne sont pas non plus optimales pour l’environnement. Pragmatique mais optimiste, il nous rassure : « bien sûr, les batteries des trottinettes peuvent devenir plus écologiques, par la suite. Actuellement, nous nous concentrons sur le remplacement des voitures, ce qui est déjà un grand pas en avant. Si les entreprises devaient être parfaites dès le départ, il n’y aurait pas de nouvelles entreprises ! » L’Idée. Mobilité Et Économie Circulaire. Fredrik Hjelm et Douglas, deux des quatre fondateurs de VOI, se connaissent depuis leur passage dans les forces armées suédoises. Ils ont ensuite eu tous les deux des expériences dans différentes startups, chacune dans une phase de croissance différente. Douglas à Stockholm, Fredrik à Moscou. A son retour en Suède, Fredrik a créé une entreprise dans la gestion Airbnb d’appartements dans l’incubateur où travaillait Douglas. Ce dernier se servait à l’époque de sa première trottinette, la pire possible à ses dires. Mais assez bonne pour tomber amoureux du véhicule, en particulier du fait de pouvoir de se déplacer par soi-même, sans dépendre de personne, à savoir le conducteur de train, les horaires, etc. L’initiative de VOI fut vue très positivement, comme le démontre la nouvelle réglementation favorable au concept. « Tous les hommes politiques en Europe partagent notre vision d’avoir des villes sans voiture et sans pollution, et ils savent que nous sommes un excellent outil pour y parvenir, car nous sommes plus agiles que les grandes entreprises classiques. Nous pouvons agir vite et fournir rapidement de la valeur ajoutée aux utilisateurs. » Les géants ne peuvent pas se déplacer aussi vite parce qu’ils sont grands, ce qui donne aux petits acteurs la possibilité d’agir vite. Et pour le cas de VOI, très vite. La Mise En Œuvre. Un Long Fleuve Tranquille ? Douglas nous explique que l’équipe s’est d’abord entourée de profils techniques, et recrute donc deux nouveaux ingénieurs. Commence alors le développement de l’application qui était censé – d’après leurs sources – durer neuf mois. Deux mois et demi plus tard, tout était prêt. « C’est incroyable de voir à quelle vitesse une entreprise peut croître si vous êtes déterminé et assez fou pour vous lancer. » La première étape consiste à recruter l’équipe dans sa totalité et à concevoir le MVP (minimum viable product). Pour les matériaux, ils sont allés voir plusieurs fabricants dans le monde entier, dont la plupart en Chine mais d’autres en Europe. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Jean-Baptiste d’Estimeo #startup #suédois #investissement #valorisation #investisseur Chronique