Chroniques d’Effectuation #11 : Inscoper, Une Intelligence Pour Observer La Vie

Chroniques d’Effectuation #11 : Inscoper, Une Intelligence Pour Observer La Vie Chroniques d’Effectuation #11 : Inscoper, Une Intelligence Pour Observer La Vie C’est dimanche soir. Vous êtes dans votre canapé, confortablement installé, pour votre péché mignon hebdomadaire : la télévision. Ce soir, une fiction présente un savant fou et mégalo à la tête d’une machine infernale. Agrémenté d’une personnalité haute en couleur, le résultat est un mélange entre Moonraker et Docteur Folamour. Même si cela se trouve dans un film, difficile de ne pas sourire ! Comment donc cet hurluberlu serait-il capable de réussir à industrialiser la production d’une armée de robots ? Qui croit-on tromper ? Passer du laboratoire au grand public n’a rien d’automatique. Au contraire, c’est un ballet compliqué entre les chercheurs d’une part, et les ingénieurs, gestionnaires et commerciaux d’autre part. In a nutshell. A « brain for microscope ». De l’exploration en labo à la production de masse, il faut tout un voyage. C’est cette transformation que raconte Olivier Chanteux, CEO et co-fondateur d’Inscoper. Il s’est associé avec Otmane Bouchareb, pour exploiter l’invention de deux chercheurs Marc Tramier et Jacques Pécréaux. Basée à Rennes, la startup développe un système de pilotage pour microscope de recherche et rencontre un tel succès commercial sur son marché d’1,3 milliards d’euros qu’elle cherche à s’internationaliser à l’étranger seulement 3 mois après le lancement de son produit… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique d’Effectuation #9 : We Do Good, Pour L’Entrepreneur C’est ROYAL

Chronique d’Effectuation #9 : We Do Good, Pour L’Entrepreneur C’est ROYAL Chronique d’Effectuation #9 : We Do Good, Pour L’Entrepreneur C’est ROYAL Les ventures capitalist de la Silicon Valley, en humanistes et passionnés de géographie, ont donné un nom spécial pour caractériser la situation que les startups traversent pour financer leur commercialisation : Death Valley. Pour les non-anglophones d’entre nous, cette dénomination indique le fort taux d’échec des startups face à cet obstacle. Et pour cause, les montants demandés augmentent ; les aides publiques se raréfient ; les investisseurs et les banquiers sont plus attentifs à la performance financière des entreprises. Un peu de retard dans le business plan et hop ! Pour le dirigeant, c’est peut-être déjà la fin de l’aventure. En deux mots. Une major de l’investissement. Et si, au lieu de financer contre des actifs ou des parts du capital, les entreprises reversaient une part du chiffre d’affaires à ses investisseurs ? Plus de problème de garanties et les investisseurs sont directement intéressés à la réussite du projet. Ce système fonctionne comme pour les artistes dans le monde de la musique, où les entreprises de production financent la création d’une personne et ponctionnent par la suite une part des bénéfices réalisés. Ces « royalties » du financement sont mises en place par We Do Good. La plateforme de crowdfunding nantaise, créé en 2012 par Jean-David Bar, a déjà permis de financer plus de 40 projets pour un montant total de 1,5 millions d’euros. Elle cherche aujourd’hui à s’étendre au niveau national et ainsi devenir l’alternative de financement pour les projets innovants de moins de 100 000 € … Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique D’Effectuation #8 : Dreamact, Quand Réaliser Ses Rêves Devient Réalité

Chronique D’Effectuation #8 : Dreamact, Quand Réaliser Ses Rêves Devient Réalité Chronique D’Effectuation #8 : Dreamact, Quand Réaliser Ses Rêves Devient Réalité Trouver des façons de mieux consommer, ce n’est pas le Pérou. Attention, cela ne veut pas dire que c’est aussi trivial que de trouver des pommes dans un Apfelstrudel. C’est plutôt que ce n’est pas par le Pérou qu’il faut commencer. C’est en tout cas ce qu’a constaté Diane Scemama, la fondatrice et directrice générale de Dreamact. En deux mots. Acheter pour durer. De retour d’Amérique latine où elle s’occupait d’entrepreneuriat social, elle s’est rendue à cette évidence : les manières de consommer doivent tout autant changer en France qu’à l’autre bout du monde. Avec Claire, de son côté revenue d’Inde, elles ont créé en 2016 Dreamact, une marketplace spécialisée dans les produits à impact doublée d’un média. Aujourd’hui, Dreamact recense plus de 500 créateurs locaux, est agréée ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale) et reçoit chaque mois plus de 40 000 visiteurs uniques. Mais comment deux étudiantes fraîchement émoulues d’une école de commerce et novices dans le monde de la distribution ont-elles réussi à convaincre ces artisans et producteurs de leur faire confiance ? Diane nous dresse le portrait de son parcours effectual… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes Chronique

Chronique D’Effectuation #7 : Moovlab, Pour Aller Sur Mars À Vélo

Chronique D’Effectuation #7 : Moovlab, Pour Aller Sur Mars À Vélo Chronique D’Effectuation #7 : Moovlab, Pour Aller Sur Mars À Vélo C’est la rentrée. Se prélasser sur une plage de sable fin des Seychelles ou dans un hôtel cozy des Alpes suisses vous a fait du bien. Et pourtant, votre corps souffre. Vos vacances paradisiaques sont bel et bien finies et vous vous rendez compte de leur effets pervers : toutes ces glaces et piña colada mènent à terme à une légère ressemblance avec la faune locale, les phoques gris et la vache tachetée. Votre décision est prise : finie la gargouille fossilisée, place au sport. Et c’est là que l’envie biannuelle de s’abonner à une salle de fitness pointe de nouveau son nez. Elle vous rappelle aussi vos expériences passées : les déceptions, les résolutions fragiles et les abonnements peu utilisés. Pourquoi s’engager sur un an avec une salle de sport dans laquelle vous vous ennuyez pour finalement l’éviter le plus clair de l’année ? En deux mots. Suer heureux. Moovlab ne vous laissera pas vous débiner si facilement. C’est leur métier de rendre la pratique du fitness plus « fun », plus interactive, plus attractive. La startup développe et commercialise une solution de gamification. Elle s’adresse aux salles de sport généralistes qui le proposent à leur tour à leurs usagers. Son équipe, trois férus de Viet voh dao et anciens champions d’arts martiaux, se sont associés avec le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour développer un réseau de capteurs capable de détecter des mouvements sportifs. Les informations récoltées permettent de déterminer un score et d’impliquer le sportif dans une pratique ludique. Olivier Thomas, le CEO de Moovlab, nous raconte comment sa startup « amène du sens dans la pratique du fitness »… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique D’Effectuation #6 : Workadvisor, Voyage En Chantiers Inconnus

Chronique D’Effectuation #6 : Workadvisor, Voyage En Chantiers Inconnus Chronique D’Effectuation #6 : Workadvisor, Voyage En Chantiers Inconnus S’engager dans des travaux de rénovation, c’est comme partir pour la jungle amazonienne. Se lancer coûte cher, on ne sait pas quand on reviendra chez soi ni dans quel état. Entre le poids financier et les délais de livraison, c’est un véritable parcours du combattant. Celui qui l’emprunte doit s’armer de la sagesse des Jivaros et Workadvisor pour faire face à la frustration. En deux mots. Une confiance en béton armé. Nul n’ignore le langage exotique des autochtones du chantier. Prenons pour exemple un représentant de la tribu des chauffagistes, « le serpentin encrassé ? Il va falloir tout changer » ; ou bien un nomade du peuple des peintres en bâtiment « Beige ? Vous n’aviez pas plutôt dit pelure de mandarine ? » ; ou encore le duo facétieux électricien- plombier « Tant que l’eau n’est pas faite, je ne touche pas l’électrique. A dans trois semaines » et vice-versa. Las, nous, les consommateurs, sommes les victimes de réduction de tête pour l’agrandissement de notre hutte principale. Pourtant une solution existe : Workadvisor, dont nous avons rencontré les fondateurs Grégory Caniaux et Laurent Orieux. Installés dans les Deux-Sèvres, Grégory et Laurent ont lancé leur plateforme en 2016. Elle s’adresse d’une part aux particuliers, qu’elle accompagne tout au long de leurs travaux ; d’autre part aux artisans, pour lesquelles elle a l’ambition d’être le « customer success manager ». Elle gère actuellement 3,5 millions d’euros de devis, soit plus de 300 projets, et propose 70 corps de métiers… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes #chronique #investissement #investisseur #startup Chronique

Chronique D’Effectuation #5 : LegalPlace Ou La Rigueur Opérationnelle Du Juriste

Chronique D’Effectuation #5 : LegalPlace Ou La Rigueur Opérationnelle Du Juriste Chronique D’Effectuation #5 : LegalPlace Ou La Rigueur Opérationnelle Du Juriste Un avocat, un ingénieur, un marketeur et un développeur. Non, ce n’est pas le Village People du monde de l’entreprise mais bien l’équipe fondatrice de LegalPlace. Cette legaltech fondée en 2016 propose des actes et parcours juridiques à plus de 800 000 visiteurs par mois. Loin des Legaltechs pour les professionnels du droit et les directions juridiques, LegalPlace fournit aux particuliers et PME une façon simple de créer leurs propres documents juridiques à partir de questionnaires dynamiques. En deux mots. Chacun sa route, chacun son avocat Attention, ne confondez pas leurs clients avec les pingres et les grippe-sous ! Les « irréductibles du gratuit » ne sont pas leur cible. Au contraire, ce sont les particuliers et les TPE-PME à la recherche de tranquillité et de temps gagné. Ils sont plus nombreux que ce que vous croyez ! En 2017 par « frustration » de ne pouvoir traiter l’ensemble des demandes, LegalPlace a déjà levé un million d’euros pour recruter de nouveaux talents. Mehdi Ouchallal, co-fondateur et directeur général, nous raconte comment faire d’un peu d’argent et d’une poignée de talents une croissance de chiffre d’affaires à deux chiffres par mois… Article Estimeo à retrouver en intégralité sur Forbes Chronique

Chronique D’Effectuation #49 : Lunchr, la technologie au service de la pause-déjeuner

Chronique D’Effectuation #49 : Lunchr, la technologie au service de la pause-déjeuner Chronique D’Effectuation #49 : Lunchr, la technologie au service de la pause-déjeuner Le marché de la Foodtech poursuit son essor depuis 2015 en proposant une infinité de solutions adaptées à toutes les envies et moments de vie. De la livraison à domicile ou au travail, en passant par des paniers de fruits et légumes ou des box recettes toutes prêtes, les acteurs de la Foodtech ne cessent de repenser nos manières de consommer. Début 2018, Loïc Soubeyrand, fondateur de Lunchr, décide d’apporter sa pierre à l’édifice en créant une carte titres-restaurant ayant une proposition de valeur radicalement différente de ce qui existe actuellement sur le secteur. Dépoussiérer le marché. Loïc présente l’offre de Lunchr très simplement : “Lunchr est une solution de titres-restaurant dématérialisés”. L’aspect ‘dématérialisation’ représente un virage à 90 % sur ce marché déjà vieux de plus de 50 ans : encore aujourd’hui, 3 employés sur 4 utilisent des titres-restaurant papier. Cette situation s’explique par le fait que les géants du secteur ne faisaient plus évoluer leur offre depuis bien longtemps. Ils ont d’ailleurs récemment fait l’actualité suite à la décision de la Haute Autorité de la Concurrence de leur infliger une sanction à hauteur de 415 millions d’euros pour entente commerciale illicite. Révolutionner la pause-déjeuner. Lunchr a été créé dans l’idée d’améliorer l’expérience des employés lors de la pause-déjeuner. Loïc raconte : « vous avez déjà vécu ce moment où vous allez chercher à manger pour vos collègues, et vous passez de bureau en bureau avec un papier et un stylo afin de noter qui veut quoi. Et une fois que vous revenez avec tous les sacs, intervient ce moment où vous cherchez à vous faire rembourser. Et là commence une nouvelle aventure sans fin. » Ayant la ferme intention d’améliorer cette expérience du déjeuner, Loïc décide d’inventer un outil de commande groupée entre collègues où l’on commande ensemble sur une même interface, on paye séparément et on bénéficie de réductions en fonction du nombre de collègues concernés.  Une fois l’interface développée, Loïc se rend chez un restaurateur pour la lui présenter. Conquis par le projet, le restaurateur demande : “Et on peut payer en titres-restaurant ?”. En effet, 70 % du chiffre d’affaires des restaurateurs le midi provient de ce moyen de paiement. Loïc comprend alors qu’il est inenvisageable de repenser l’expérience du déjeuner quotidien sans y inclure la dimension ‘titres-restaurant’. Nous sommes fin 2016, et encore 90 % des titres-restaurant utilisés par les employés sont en papier. Loïc repère la brèche et s’y engouffre pour concevoir une offre de titres-restaurant dématérialisés. Aller vite seul, et très loin ensemble. L’aventure précédente de Loïc avec Teads, la startup qu’il a co-fondée et qui a inventé l’”in-read”, un format publicitaire vidéo présent dans les articles en ligne, lui permet de ne pas répéter les mêmes erreurs. « J’ai pu voir avec Teads toutes les étapes de développement d’une startup pour arriver aux 700 collaborateurs répartis dans 20 pays ». Cette expérience lui donne confiance pour aborder sereinement le fait d’être un “solo founder”. Et Loïc d’ajouter : « je trouve finalement plus simple d’être seul. Ne pas avoir un duo ou un trio de tête laisse la possibilité aux employés d’être partie prenante dans toutes les décisions ». La vision de Loïc va alors de pair avec la forte culture mise en place dans son entreprise. “Je privilégie l’état d’esprit de mes collaborateurs à leur performance”. Une philosophie appliquée à tous les niveaux de recrutement et qui, selon lui, reste primordiale pour le bon développement et la croissance de Lunchr. Cette culture est aujourd’hui partagée par plus de 170 collaborateurs répartis en quatre grandes verticales, qui correspondent aux différentes cibles marketing : “Corporate” (les décideurs en entreprise), “Affiliate” (les restaurateurs), “Users” (les utilisateurs de la carte), et “Core business” (fonctions transverses).   Autre point important dans le développement de Lunchr : sa localisation. D’origine montpelliéraine, Loïc fait le choix de laisser une partie de son équipe dans cette ville. Le fondateur vante les avantages considérables d’être à Montpellier. “Nous n’avons pas de problèmes de recrutement ni de fidélisation de nos équipes. En effet, nous sommes loin de la compétition intensive de Paris, qui est malsaine à mon sens. Montpellier nous permet d’économiser sur les loyers et donc d’avoir 30 % de force de frappe commerciale en plus”. Les consommateurs ont toujours le dernier mot. Le projet de Lunchr en 2017, c’est avant tout sa plateforme de prise de commande groupée qui propose des réductions en fonction du nombre de personnes passant commande. Parallèlement, les équipes développent dans le plus grand des secrets une solution de tickets-restaurant dématérialisés. Avec cette stratégie de développement caché, Loïc mise sur l’effet de surprise. Il parle alors de stratégie “écran de fumée”, se référant à une tactique militaire utilisée afin de masquer la position exacte d’unités à l’ennemi, par l’émission d’une fumée dense. En janvier 2018, Lunchr effectue son lancement officiel et lève le voile sur son offre de tickets-restaurant dématérialisés. Loïc raconte : « l’effet d’annonce sur les titres-resto dématérialisés a fonctionné, nous signons une centaine de contrats dès le premier mois ». Cette appétence pour la dématérialisation des titres-restaurant pousse Loïc à rapidement accélérer. Il boucle un tour de table de 11 millions d’euros en mai 2018. Petit à petit, Lunchr monte en taille de clientèle, passant des startups aux PMEs. Fort de ses 100 collaborateurs, la startup finit par signer avec des groupes de plus de 1000 collaborateurs. Nous sommes début 2020, et déjà plus de 5500 entreprises utilisent Lunchr. Cette croissance exponentielle est directement liée au raisonnement de Loïc pour qui “tout commence par un bon produit et une bonne proposition de valeur pour les clients”. Afin de répondre à cette logique, Lunchr se focalise dès le départ sur l’expérience utilisateur et n’hésite pas à bousculer les règles du marché. “La limite journalière d’utilisation des titres-restaurant imposée par la loi est de 19€, ce qui oblige l’utilisateur

Chronique D’Effectuation #48 : AnotherBrain, Un Morceau De Cortex Aux Grandes Ambitions

Chronique D’Effectuation #48 : AnotherBrain, Un Morceau De Cortex Aux Grandes Ambitions Chronique D’Effectuation #48 : AnotherBrain, Un Morceau De Cortex Aux Grandes Ambitions Le rayonnement mondial de la France en termes d’innovation remonterait-il à la Belle Epoque ? Les expositions universelles de la fin du XIXème siècle n’auraient ainsi rien à envier aux salons de la Tech d’aujourd’hui que sont les CES, Web Summit, Slush ou VivaTech. Déjà en 1900, la France se distinguait en recevant plus de 50 millions de visiteurs venus du monde entier pour découvrir les dernières avancées technologiques et scientifiques. Au menu : zeppelins de transport ou de guerre, congélation artificielle de la Seine ou encore trottoirs roulants à double vitesse pour les piétons ! Un passé inspirant pour les entrepreneurs de la “French Tech” qui souhaitent de nouveau faire mondialement rayonner nos savoir-faire à l’image de Bruno, fondateur de AnotherBrain. Inclassable, érudit et voulant construire le champion européen de l’IA (Intelligence Artificielle), Bruno Maisonnier nous offre dans cette chronique un voyage spatio-temporel à la fois passéiste et futuriste. En Deux Mots. Une Intelligence Vraie. Bruno, le fondateur de AnotherBrain, exprime son avis très tranché sur les technologies actuelles qui résume alors son ambition. “Je ne souhaite pas faire de l’intelligence artificielle, je n’aime pas ce mot. Mon but est de me rapprocher de l’intelligence humaine.” Une nuance ayant toute son importance dans le monde technologique et son développement. Une intelligence artificielle peut aujourd’hui réagir face à une situation grâce à son apprentissage, mais n’éprouve pas les sentiments propres à l’humain. AnotherBrain se concentre sur la retranscription de l’intelligence humaine par la machine. Pour l’expliquer, Bruno prend un cas d’usage de notre quotidien. “Si vous prenez le rond-point de l’Etoile à Paris en voiture, votre comportement ne correspond pas exactement au code de la route mais relève de la psychologie. Avant de s’engager sur le rond-point, nous réagissons plus aux regards et aux comportements des autres automobilistes qu’aux règles du code de la route au sens strict. Face à cette situation, il devient compliqué pour l’intelligence artificielle de réagir”. AnotherBrain propose alors un changement de pensée dans le développement d’intelligences. Idée. Une vision À Large Échelle. Mais d’où vient cette ambition de Bruno ?  Tout d’abord, il explique : “Le robot a aujourd’hui une capacité à comprendre son environnement et de réagir face à certaines situations mais il n’a pas d’intelligence” assène-t-il. Bruno souhaite monter d’un cran et doter ces actuels robots d’une intelligence se rapprochant de celle des animaux ou de l’humain pour qu’ils puissent réellement répondre à nos besoins. “Le monde fait face à des problèmes monstrueux que nous n’arrivons pas à traiter comme l’environnement. Ce n’est pas la faute des hommes politiques mais ces problèmes sont trop complexes. C’est pourquoi il faut donc apporter à l’humanité une intelligence pour l’aider.”, constate-il en bon technophile. Ce discours audacieux ne date pas d’hier : “Il y a 30 ans, on nous annonçait des révolutions dans le génie génétique. Or, aujourd’hui encore, des maladies sont incurables.”. Ce constat alarmiste sur les limites technologiques du moment ne décourage pas Bruno. Avec AnotherBrain, il aspire à changer les codes en reproduisant un morceau de cortex cérébral. Equipe. Un Fondateur Aux Grands Rêves.  Bruno Maisonnier a eu plusieurs vies. Après de longues années comme banquier hors de l’Hexagone, Bruno se lance dans l’entrepreneuriat avec Aldebaran Robotics. Il y développe Pepper et Nao, les robots-compagnons mondialement connus. Après la revente de sa première entreprise, il entame une période d’introspection et choisit de poursuivre dans l’entrepreneuriat pour “continuer d’apporter quelque chose au monde”. Au-delà d’AnotherBrain, Bruno évoque des ambitions et convictions plus profondes qui viennent de sa découverte de différentes cultures. “Pourquoi la langue française reste-t-elle aussi présente à l’étranger notamment chez les personnes plus âgées ?” Sa rencontre avec Marc Giget, le chercheur, l’éclaire. “La modernité et la réputation de la France se sont jouées lors de la Belle Epoque avec l’attraction des expositions universelles et la naissance des innovations de rupture. La France a également un système éducatif très spécifique notamment avec les Grandes Ecoles qui forment des personnes capables de gérer des projets sur le long terme.” Plutôt patriote et défenseur de son génie français, Bruno reste réaliste : “Nous savons innover et créer mais nous ne savons pas vendre. Tout le problème est là, comme l’illustre le cas du Concorde”. C’est dans ce sens que Bruno ambitionne de faire d’AnotherBrain un leader mondial faisant rayonner le savoir-faire d’origine française à l’échelle européenne et mondiale. Pour répondre à ces promesses, l’équipe d’AntoherBrain est aujourd’hui constituée de 40 collaborateurs travaillant essentiellement sur la R&D et la transformation de la technologie en produit. Bruno a également constitué une équipe de commerciaux et structure la partie support. Les équipes devraient doubler d’ici un an et tripler dans les années à venir. Mise En Oeuvre. Se faire confiance. Bruno aborde le développement d’AnotherBrain avec philosophie. Très rapidement après sa création, AnotherBrain réalise sa première levée de fonds qui modifie en profondeur la logique de développement de l’entreprise. Cette levée donne la capacité à Bruno d’explorer et de rechercher, sentiment qu’il exprime ainsi :  “J’étais bien loin de l’image de la ligne de crête, vécue dans le passé, où sans client ou sans résultat je pouvais tomber à tout moment, d’un côté comme de l’autre.” L’entreprise consacre alors deux ans au développement de sa solution en s’appuyant sur des publications scientifiques pour répondre aux cas d’usage des industriels dans les villes intelligentes et l’automobile. Début 2019, une équipe de commerciaux est mise en place, participe à des salons et apporte très vite des premiers résultats. Bruno nous livre alors : “je ne cherche pas à avoir une visibilité extraordinaire. La seule preuve pour moi de l’efficacité de ma solution est la satisfaction de mes clients par rapport à d’autres solutions”. Un leitmotiv assumé qui permet à l’équipe de sans cesse se plonger dans le développement de leur “cortex cérébral”. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #investisseur #startup

Chronique D’Effectuation #47 : DCbrain, Un Logiciel Cerveau Au Coeur Des Réseaux.

Chronique D’Effectuation #47 : DCbrain, Un Logiciel Cerveau Au Coeur Des Réseaux. Chronique D’Effectuation #47 : DCbrain, Un Logiciel Cerveau Au Coeur Des Réseaux. Une “réaction en chaîne” se définit ainsi : un ensemble de phénomènes déclenchés les uns par rapport aux autres. Un dysfonctionnement à un moment clé de n’importe quel processus peut avoir des répercussions dramatiques dans la suite des actions à mener. Une brindille dans les rouages d’une machine peut faire arrêter toute la chaîne de production. Si ce problème peut être résolu à petite échelle, il s’avère d’une grande complexité pour les gros réseaux comme ceux de l’énergie et de la logistique. De cette complexité, cette startup de la data DCbrain est née. En Deux Mots. Optimiser Des Réseaux Complexes. “DCbrain est une plateforme logicielle basée sur la technologie de l’Intelligence Artificielle qui permet d’optimiser les réseaux complexes principalement dans le secteur de la logistique et de l’énergie” pour reprendre les mots de Benjamin de Buttet, l’un des co-fondateurs. Les réseaux complexes de ces deux domaines d’activités demandent une analyse poussée pour être optimisés. Les questions de ses clients dans l’énergie : “Comment intégrer le biométhane dans mon réseau ? Comment positionner ce nouvel élément pour qu’il fonctionne avec le réseau actuel tout en répondant à un coût faible ?” Plusieurs acteurs sont présents sur le marché et proposent, par du hardware ou du software, d’organiser et de gérer les réseaux. Néanmoins, ces outils traditionnels ne permettent pas l’optimisation. Pour se faire, l’analyse des données en temps réel et leur visualisation est indispensable. Créneau sur lequel DCbrain s’est positionné, en proposant d’ajouter une brique au système existant et logiciels déjà implantés. L’Idée. Remonter jusqu’au problème. Issus du monde des data centers, Benjamin, Arnaud et François font face au même cas d’usage. Leur constat de départ : “70 % des dépenses d’exploitation des data centers viennent du système de refroidissement et de l’électricité consommée. Or ces deux paramètres ne sont pas analysés conjointement par les outils classiques et ne sont donc pas optimisés”. En d’autres termes, si un datacenter a un problème de régulation de sa température,  le système de production de froid va être relancé, augmentant d’autant la consommation électrique. Le but est alors de remonter petit à petit “l’arbre de connaissances” pour trouver la provenance du problème. Une fois ce problème identifié, il faut identifier des possibilités d’optimisation puis transmettre les bonnes informations aux bonnes personnes pour qu’une action soit mise en place. Un processus complexe dans l’approche du fonctionnement du réseau qu’aucun acteur n’a mis en place avant DCbrain. L’équipe. Peu de turn-over. La réponse au besoin d’optimisation vient de la rencontre d’Arnaud, Benjamin et François, venant respectivement d’un département d’efficacité énergie de data center, du conseil en data et de l’expertise BigData. Rapidement, l’équipe a évolué et passe de 6 collaborateurs en 2016 à 25 aujourd’hui. L’équipe est alors répartie en trois grands domaines : les data-scientists, les codeurs et les commerciaux. Assez rare pour le souligner, les profils technologiques de la startup restent en poste ! Pour réduire le “turn-over”, les deux équipes contribuent tous aux deux activités : les livrables pour les clients et la recherche et développement. Benjamin ajoute “nous sommes devenus assez visibles car nous faisons aujourd’hui partie des 10 entreprises françaises œuvrant dans l’IA en B2B, ce qui attire les jeunes talents”. La mise en œuvre. Restructuration à tous les niveaux. De manière très structurée, Benjamin présente les grandes évolutions de DCbrain. En 2015, première année d’aventure entrepreneuriale, “nous avons travaillé une année entière sur le développement de l’outil et du software. Ce développement s’est fait avec nos premiers clients qui nous faisaient des retours rapides sur notre service et ses évolutions”. Ce premier jalon est suivi d’un pivot de DCbrain en 2016. La solution créée à la base pour les data centers attire les directions d’entreprises d’autres secteurs. Benjamin explique alors “nous avons gardé la même technologie tout en tournant notre offre vers l’énergie et la logistique”. La mise sur le marché effectuée, DCbrain se concentre alors sur l’industrialisation de sa solution en mettant en place de nombreux processus en interne. “En 2017, nous avons rapidement appris, et changé nos façons de faire, notamment au niveau de la prospection et du processus de delivery”. L’objectif : accélérer les ventes et assurer la plus grande satisfaction possible de nos clients Ce mix vertueux permet à DCbrain d’aller plus loin dans sa structuration interne. En 2018, Benjamin explique avoir eu la sensation “de passer de la startup de garage à la vraie entreprise avec la mise en place de plus en plus de process et l’accélération du business”. Une phase indispensable avant d’entrer dans l’internationalisation, déjà testée deux ans auparavant sans grande concrétisation. Une restructuration des processus d’avant-vente permet alors à DCbrain de s’attaquer à l’Europe. L’équipe est aujourd’hui présente au Pays-Bas et en Suisse pour prochainement s’en aller dans la zone ibérique. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Chronique D’Effectuation #46 :Talent.io, Recruter En Trois Clics

Chronique D’Effectuation #46 :Talent.io, Recruter En Trois Clics Chronique D’Effectuation #46 :Talent.io, Recruter En Trois Clics Trouver son prochain emploi en un clic ou à l’inverse recruter le candidat idéal rapidement ? Un challenge aujourd’hui relevé par Jonathan Azoulay et talent.io qui s’est spécialisée dans le recrutement Tech. En Deux Mots. Recrutement Sélectif. Talent.io est une plateforme de recrutement sélective pour les profils Tech. Jonathan Azoulay, son fondateur, annonce sa mission très clairement et simplement : “Permettre à n’importe quel projet d’innovation de recruter une équipe tech compétente sans effort et sans délai.”. Cette mission devient d’une importance cruciale sur le marché européen où la demande grandit plus vite que la formation de futures recrues. Actuellement, 6 millions de profils Tech sont déjà formés en Europe pour 7 millions de postes à pourvoir. Ce décalage crée alors une tension sur le marché et s’amplifie d’année en année malgré la multiplication des formations en informatique, data-science, web, design… Cette tension palpable se fait alors également ressentir dans la relation employeur-candidat et sur laquelle talent.io travaille. Idée. Digitaliser Le Recrutement. Jonathan est un expert du métier du recrutement, ayant notamment été à la tête du cabinet de recrutement Urban Linker. Alors que les offres se développent de plus en plus sous forme de plateforme, il remarque que le recrutement échappe à cette vague et reste très traditionnel voire artisanal dans son fonctionnement. En 2014, une question taraude alors le futur fondateur de talent.io “Comment la technologie peut-elle apporter une valeur ajoutée dans la connexion entre l’offre et la demande ?” La “plateformisation” du recrutement est déjà présente au Brésil ou aux Etats-Unis mais aucune offre n’émerge sur le marché européen. Une opportunité est alors à saisir. Conscient de ce constat, Jonathan s’interroge sur la création d’une telle plateforme. En fera-t-il une filiale d’Urban Linker ou faut-il repartir de zéro ? Jonathan se lance dans la seconde hypothèse et créé une entité totalement indépendante qui deviendra un concurrent de son cabinet de recrutement “classique”. Quelle audace ! Equipe. Fondateurs Par Skype. La rencontre de Jonathan avec ses deux futurs associés est un véritable coup de chance. “Nous avons été mis en relation par une connaissance commune”, explique Jonathan. Les futurs fondateurs se rencontrent et échangent sur Skype. Souhaitant développer le même type de plateforme de recrutement, le “crush professionnel” se fait immédiatement et tous les trois se lancent dans le développement de talent.io à distance, alors que Nicolas et Amit sont en poste aux Etats-Unis chez TripAdvisor. Des profils complémentaires, qui mettent sur pied en trois semaines la première version de la plateforme. Quatre ans plus tard, l’équipe de talent.io a bien évoluée et compte 150 collaborateurs répartis dans 4 pays. Au delà de la partie technique très importante pour la plateforme, l’équipe se compose de Talent Advocates, en charge de la relation avec les candidats et de Client Executives en charge du développement des relations avec les entreprises. La plateforme développée, les trois associés décident de la tester sur le marché et se donnent 100 jours pour atteindre leurs objectifs. Après un dimanche tout entier à rechercher, contacter et convaincre des candidats la veille du lancement de s’inscrire sur la plateforme, la première version entre en ligne et rencontre un franc succès. En une semaine seulement, les trois associés atteignent les objectifs fixés et se lancent alors à 100 % dans le projet en quittant leurs postes respectifs. Rapidement, talent.io réalise sa première levée de fonds et passe de 3 à 30 collaborateurs. Un changement d’échelle qui permet à la jeune pousse de poser ses valeurs autour d’une culture “bottom-up”. Jonathan résume cette culture ainsi : “n’importe quel collaborateur peut prendre des décisions, à savoir : repérer les brèches, proposer une solution, mettre en place le process et s’engager.”. Un mix qui fait ses preuves et actionnable au quotidien pour les collaborateurs de talent.io.  La phase suivante du développement de talent.io est bien sûr l’internationalisation. Le manque de profils Tech ne touche pas seulement la France mais l’Europe entière. Plusieurs options sont sur la table pour s’implanter : le rachat d’un concurrent, la transformation d’un cabinet de recrutement déjà implanté ou la recherche et l’emploi d’un country manager. Mi-2016, talent.io rachète un cabinet de recrutement à Berlin, forme les équipes et le transforme rapidement en filiale. Quelques mois plus tard, talent.io s’implante au Royaume-Uni, cette fois-ci avec un country manager. Plus récemment, la plateforme a ouvert au Pays-Bas puis s’étendra en Belgique le 25 novembre 2019. Article à retrouver en intégralité sur Forbes et co-écrit par Jean Rognetta, Directeur de la rédaction de Forbes France, Florian Bercault  et Adèle Pasquier d’Estimeo #investissement #recrutement #startup #valorisation Chronique