Wednesday Pitch Summit

Wednesday Pitch Summit Wednesday Pitch Summit Ce mercredi 21 octobre 2020 s’est déroulé le premier Wednesday Pitch Summit ! Une rencontre inédite entre startups et investisseurs à travers une session de pitch en live sur Youtube ! Un événement bimensuel à ne pas rater ! À vos agendas ! L’événement était animé par Jean Rognetta, président de PME Finance et éditeur chez Forbes France. Il était accompagné de 3 investisseurs chevronnés, friands de nouveaux projets innovants. Parmi ce jury d’exception, nous avons compté Jean Viry-Babel, Business Angel, investisseur historique d’Estimeo et Fondateur de xRapid. Élie Hériard-Dubreuil, investisseur historique d’Estimeo, gestionnaire d’un family office et Chief Executif Officer chez Qivalio. Yoann Benhacoun, investisseur et Partnership Manager chez Moovit. Face à eux, se trouvaient 5 startups pour pitcher leur projet en moins de 5 minutes. Bamboo for life, qui révolutionne le traitement des eaux usées avec l’utilisation de bambou. Easymetha, une entreprise qui développe un système de méthaniseur novateur. Olys Pharma, qui améliore la qualité des patients souffrant de cicatrices douloureuses ou provoquant une gène. MyEasyFarm, une plateforme de gestion des informations à destination des agriculteurs. Money Walkie, une solution pédagogique et sécurisée pour les petites dépenses quotidiennes dans les commerces de proximité. À l’issue d’un pitch de 5 min, chaque entrepreneur a pu échanger avec notre jury et tenter de les convaincre ! Cet exercice accéléré de prise de contact avec des Business Angels nous a permis de découvrir ces 5 participants en un temps éclair. Le gagnant de cette première édition est Money Walkie, représenté par son fondateur Raphael Leprette ! Ils remportent une notation Estimeo ! Vous entendrez surement encore parler d’eux ! More to come ! Startups, vous souhaitez tenter votre chance et tenter de pitcher votre projet à des investisseurs ? Postulez ici. Pour assister aux prochaines éditions, suivez-nous sur nos différents réseaux.  Événement

Webinaire – les enjeux RH et financiers des startups pendant la crise.

Webinaire – les enjeux RH et financiers des startups pendant la crise. Webinaire – les enjeux RH et financiers des startups pendant la crise. Marine Dubois de LegalPlace et Florian Bercault d’Estimeo ont conjointement réalisé un Webinaire afin d’analyser les enjeux RH et financiers que soulèvent cette crise sanitaire et économique de la Covid 19. Voici un court compte-rendu des échanges. Présentation des animateurs LegalPlace propose des services juridiques entièrement digitalisés pour vous apporter les solutions qui permettront de gérer sereinement votre entreprise ou votre portefeuille de clients si vous êtes un expert-comptable ou un avocat. Estimeo est une plateforme de notation et valorisation des startups. La mission d’Estimeo, en tant que notateur tiers de confiance, est d’apporter de l’information indépendante et non biaisée à l’ensemble de l’écosystème startups et du capital-innovation. Les enjeux RH Face à la crise, il convient d’abord de distinguer 3 types d’entreprises : Les entreprises ayant une activité dite “essentielle”, pour lesquelles le droit du travail s’adapte, notamment en termes de durée de travail. Le temps de travail maximum est passé de 48h à 60h par semaine et de 10h à 12h par jour. Pour ces entreprises, le risque repose sur le droit de retrait des salariés et leur contamination par la Covid-19. La protection en termes de sécurité et de santé des salariés doit donc être renforcée. Les entreprises sous fermeture administrative comme les cafés, restaurants, commerces non essentiels pour lesquelles le dispositif de l’activité partielle est appliqué aux salariés.  Les entreprises sans activité dite “essentielle” et sans fermeture administrative comme la plupart des startups. Plusieurs dispositifs avec lesquels ces dernières peuvent jongler : Le télétravail est la règle, mais pour cela il est important de mettre en place une charte de télétravail. Ce n’est pas obligatoire, mais une formalisation via une note de service est fortement recommandée pour faciliter le travail des managers. Définir des plages de disponibilité Organiser un contact quotidien via téléphone ou visio-conférence L’arrêt maladie en cas de contamination de la Covid-19 ou autre maladie est de vigueur. Pour cela, le salarié doit aller voir son médecin traitant, en sachant que le délai de carence a été supprimé. L’arrêt maladie exceptionnel lié à la garde d’enfant pour une durée de 21 jours (qui va surement être renouvelé). Cet arrêt maladie peut être attribué à un salarié s’il est parent d’un enfant de moins de 16 ans ou enfant handicapé de moins de 18 ans, si le télétravail n’est pas possible et s’il est le seul parent à l’obtenir. Des questions sur la prise en charge de la prévoyance restent encore sans réponse à ce jour. La déclaration doit être faite par l’employeur pour une durée de 3 semaines, renouvelable pour la période de fermeture des écoles. Imposer aux salariés de prendre des jours de congés payés en discussion avec les accords collectifs. L’activité partielle Il est conseillé de ne pas se précipiter, car il est essentiel de pouvoir prouver la baisse d’activité de son entreprise. Le délai de dépôt de la demande est de 30 jours avec rétroactivité. La DIRECCTE a 48h pour donner sa réponse, pour cela il faut cocher « circonstance exceptionnelle ». L’accord est implicite s’il n’y a pas de réponse. Il y a 2 modes d’indemnisation pour l’activité partielle : Fermeture totale Réduction de la durée du travail : pour cela il faut choisir un pourcentage d’activité, la demande doit être proportionnée à la baisse d’activité subie. Il faut prévenir les salariés en amont car le risque lié à des fausses déclarations d’activité partielle avec des salariés qui continuent à travailler est important : 5 ans d’interdiction de subventions ou d’aides publiques et remboursement des aides attribuées au cours du chômage partiel.   Des contrôles seront réalisés par la suite, il faut être précautionneux. Ne pas hésiter à ajouter des justificatifs plus détaillés pour expliquer pourquoi l’entreprise est impactée et la proportion de l’impact. Attention, il est nécessaire d’avoir un avis du CSE. A savoir que la constitution d’un CSE est une obligation dans les entreprises à partir de 11 salariés. Il faut entre 5 et 7 semaines pour sélectionner les représentants du CSE. Une tolérance administrative est appliquée avec un délai de 2 mois pour déposer la demande d’avis. Il est conseillé de demander tout de suite 9 ou 12 mois d’indemnisations pour éviter de refaire une demande. La date de la reprise économique est incertaine … L’indemnité correspond à 70 % du salaire brut par heure chômée, soit environ à 84 % du salaire net horaire. L’état rembourse dans la limite de 4,5 fois le SMIC + exonération des charges sociales sur les heures dites chômées. Les forfaits jour peuvent également disposer de l’activité partielle en proportion du temps travaillé. Toutes les réponses LegalPlace à vos questions juridiques RH COVID 19 en cliquant sur ce lien  Gestion des salariés en confinement : les bonnes pratiques RH à avoir en tête. Solder les congés payés si nécessaire. A minima, ceux acquis et non pris jusqu’au 31 mai 2020. Sécuriser le télétravail de ses salariés : formalisation des règles internes et attention aux Recommandations de la CNIL du 1er avril 2020. Maintenir le fonctionnement du CSE en place par visio/audio conférence ou messagerie instantanée . Préparer l’éventuel contrôle ultérieur de la DIRECCTE : procéder à la déclaration mensuelle des heures chômées, assurer le suivi des heures chômées / travaillées par chaque salarié, documenter la baisse continue d’activité et l’impact sur les équipes Outils juridiques RH – Préparation du post confinement Remobiliser les salariés : versement d’une prime de pouvoir d’achat (PEPA) jusqu’à 2.000 euros, généralisation du télétravail “encadré”, flexibilisation de la durée de travail de ses salariés (ex: forfait jours). Assurer la santé et la sécurité de ses salariés : respecter ses obligations légales minimales , renégocier ses accords de prévoyance / mutuelle, impliquer le CSE. Assouplir ses contraintes pour anticiper la crise économique : envisager la conclusion d’accords collectifs d’adaptation au contexte économique Les enjeux financiers Pour les entreprises du numérique dont les startups, l’Etat adapte les grandes décisions de Bercy à la cible. « Plan d’urgence de soutien à nos startups »

Viva Technology, the French-style European CES?

Viva Technology, the French-style European CES? Viva Technology, the French-style European CES? On June 15, 16 and 17, the largest French Tech rally was held in Paris for the second time. Co-organized by Publicis and Les Echos, this second edition was international in scope, supported by the visit of President Macron and other international headliners, including Alibaba’s General Manager. But behind these attempts to make Viva Technology a global event, what were the profiles of the participants in this event: more men than women? More Europeans than Americans?…. NamSor and Estimeo teams take stock with figures and graphs. Let’s dare feminism in Tech! The world of start-ups and new technologies is often blamed for being very masculine. And for good reason! The Tech industry only welcomes 10% women. However, 35% of Viva Tech’s speakers this year were women, 10 points more than in the previous edition. In France, this ratio is even 41% – a figure that is close to parity. Is this a sign of the rise of « Women Tech Power »? A primarily European event, which leaves little room for emerging companies For this second edition of Viva Tech, less French was spoken, leaving more space for Europeans and Americans. Among Europeans, the British were surprisingly well represented ahead of the Germans. Similarly, among North American stakeholders, more than 95% are American. Concerning the so-called emerging continents, it is important to note that few Asians and Africans intervened despite the great figures present such as Daniel Zhang, CEO of Alibaba. Finally, it should be noted that Latin Americans and Australians are not among the subscribers. However, an article in Tech Crunch last May praised the conquering spirit of Latin American start-ups. We will undoubtedly hear from these innovators at the 3rd edition of Viva Tech. Anyway, Viva Tech’s internationalization dynamic is underway, compared to 2016, and we look forward to 2018 to listen to more African, Asian and Latin American tech figures! Florian Bercault,President of Estimeo and Elian Carsenat, Founder of Namsor Non classé

Viva Technology, le CES européen à la française ?

Viva Technology, le CES européen à la française ? Viva Technology, le CES européen à la française ? Les 15, 16 et 17 juin, s’est tenu à Paris, pour la deuxième édition, le plus grand rassemblement français de la Tech. Co-organisé par Publicis et Les Echos, cette deuxième édition était placée sous le signe de l’international, portée par la venue du Président Macron et autres têtes d’affiches internationales dont le Directeur général d’Alibaba. Mais derrière ces velléités de faire de Viva Technology un événement mondial, quels furent les profils des intervenants de cet événement : plus d’hommes que de femmes ? Plus d’européens que d’américains ?… Les équipes de NamSor et Estimeo font le point avec les chiffres et des graphiques. Osons le féminisme dans la Tech ! On reproche souvent au monde des start-ups et des nouvelles technologies d’être très masculin. Et pour cause ! L’industrie de la Tech n’accueille que 10% de femmes. Cependant, les intervenants de Viva Tech cette année ont été pour 35% d’entre eux des femmes, soit 10 points de plus que l’édition précédente. En France, ce ratio est même de 41% — un chiffre qui se rapproche de la parité. Est-ce un signe de la montée en puissance du “Women Tech Power” ? Un événement avant tout européen, qui ne laisse que peu de place aux émergents Pour cette deuxième édition de Viva Tech, moins de français sont intervenus laissant plus de place aux européens et aux américains. Chez les européens, se sont étonnamment les britanniques les plus représentés bien devant les allemands. De même, parmi les intervenants nord-américains, ils sont étasuniens à plus de 95%. Concernant les continents dits émergents, il est important de signaler que peu d’asiatiques et d’africains sont intervenus malgré les grandes figures présentes comme Daniel Zhang, CEO d’Alibaba. Enfin, notons que les latino-américains et les océaniens sont aux abonnés absents. Un article de Tech Crunch de mai dernier encensait pourtant l’esprit conquérant des start-ups latino-américaines. Sans doute entendrons-nous ces innovateurs lors de la 3ème édition de Viva Tech. Quoi qu’il en soit, la dynamique d’internationalisation de Viva Tech est en marche, en comparaison avec 2016, et nous attendons avec hâte 2018 pour écouter davantage de figures de la Tech africaines, asiatiques et latino-américaines ! Florian Bercault, président d’Estimeo et Elian Carsenat, fondateur de Namsor Non classé

Thunderstone, La Marketplace Qui Veut Changer Votre Vision Du Retail

Thunderstone, La Marketplace Qui Veut Changer Votre Vision Du Retail Thunderstone, La Marketplace Qui Veut Changer Votre Vision Du Retail Réinventer la mode à l’image du monde aristo des courses hippiques. Telle était la vision du jeune entrepreneur, encore étudiant, Arthur de Soultrait qui, en 2005, lance sa première collection respectueuse des traditions et du savoir-faire à la française. Cachemire, polo colorés et tissus italiens annoncent la couleur de sa marque de prêt-à-porter VICOMTE A. La suite ? Une PME établie et reconnue aux quatre coins du monde. Fin 2013, Arthur emploie plus d’une centaine de salariés et est à la tête d’un empire fort de 650 points de vente dans 32 pays, générant un chiffre d’affaires proche des 20 millions d’euros. A cette époque, VICOMTE A est valorisée 15 millions d’euros soit 1000 fois l’investissement initial. En 2014, le marché chute lourdement et le jeune entrepreneur est contraint de céder sa société en 2016 à un fonds d’investissement dans de mauvaises conditions.  Rares sont les acteurs de l’économie qui savent tirer parti des échecs industriels ou commerciaux. Pourtant, c’est en tirant les enseignements de ses erreurs qu’Arthur de Soultrait, 38 ans, a su poursuivre sa route dans ce qui est devenue sa seconde aventure entrepreneuriale, Thunderstone. Le Meilleur Du Physique Et Du Digital Passionné par l’univers de la tech depuis plusieurs années, Arthur lance Thunderstone quelques mois seulement après avoir quitté l’aventure VICOMTE A. Cette jeune startup se lance le défi de redynamiser le commerce en centre-ville qui a subi « de plein fouet les grèves et le mouvement des gilets jaunes l’année dernière et se heurte aux conséquences de la crise liée au COVID-19 aujourd’hui ». Finalement, « ces temps durs seront très probablement un accélérateur de changement des modes de consommation » constate Arthur de Soultrait. En effet, plus que jamais, le poids de la gestion de stock et des loyers apparaît comme un défi à relever. Thunderstone est une marketplace connectée aux stocks de dizaines de marques en temps réel. En révolutionnant l’expérience en magasin, elle garantit aux boutiques multimarques de ne plus jamais manquer une vente et aux clients l’assurance de toujours trouver l’article de leur rêve. Vous ne trouvez pas votre taille ? La couleur que vous désiriez ? Vous pouvez désormais commander votre article sur une borne ou une tablette en magasin et vous faire livrer directement chez vous ou dans votre boutique multimarques préférée. Chronique co-écrite par Florian Bercault, Timothée Barran d’Estimeo et Jean Rognetta de Forbes.  #investissement #investisseur #startup #valorisation Chronique

Sonio, l’IA au service de la médecine fœtale soutenue par l’EIC

Sonio, l’IA au service de la médecine fœtale soutenue par l’EIC Sonio, l’IA au service de la médecine fœtale soutenue par l’EIC En France, les nouveau-nés présentant des anomalies congénitales sont de 3,4 pour 100 naissances (source : Santé Publique France). Dans les pays développés, c’est 1 naissance sur 33 qui est concernée. Les anomalies et malformations congénitales sont la principale source de maladies, mortalité infantile et handicap. Pourtant, dans la moitié des cas, ces anomalies ne sont pas détectées à la naissance. Un problème auquel Sonio tente d’apporter une solution. Sonio, l’intelligence artificielle au service de la médecine fœtale L’optimisation du dépistage des anomalies congénitales Créée en 2020, Sonio développe un logiciel SaaS basé sur l’intelligence artificielle afin d’assister les professionnels de la médecine foetale dans la détection des anomalies lors de l’échographie. « Les praticiens en charge du dépistage prénatal doivent suivre des lignes directrices précises. Même lorsqu’ils sont fatigués. Même lorsque c’est la 15ème échographie de la journée » – Sonio Associant expertise médicale, innovation technologique et intelligence collective, la startup s’appuie sur tout type de données afin d’optimiser le dépistage des anomalies, mais également leur diagnostic.  Cinq ans de développement, et deux produits commercialisés Après 5 ans de R&D et de développement clinique à l’Institut PRAIRIE, à l’hôpital Necker et à l’Ecole Polytechnique, Sonio propose aujourd’hui 2 produits : Sonio Pro pour les échographies de suivi de grossesse de routine, et Sonio Diagnostics, réservé aux professionnels du diagnostic prénatal. Utilisé par plus de 250 professionnels de santé, l’entreprise a également su tisser des partenariats clés, tel que celui avec Samsung France, l’un des principaux fabricants d’échographes pour la santé de la femme. Des données de bonnes augures, qui ont convaincu les investisseurs d’un deuxième tour de table.  Dix millions d’euros pour accélérer sa croissance Après un premier tour de table de 5 millions d’euros réalisé en juin 2022 auprès d’investisseurs institutionnels – Elaia, OneRagtime et Bpifrance -, Sonio convainc aujourd’hui l’Europe. Le projet a suscité l’intérêt de l’EIC – accélérateur du Conseil européen de l’Innovation -, faisant partie des 78 sélectionnés parmi les 1092 projets déposés.  « Recevoir un financement aussi important de l’un des accélérateurs les plus compétitifs au monde témoigne de l’innovation que Sonio apporte à la médecine fœtale » – Cécile Brosset Dubois, co-fondatrice et CEO de Sonio. Sonio lève ainsi un total de 10 millions d’euros, subdivisé en 2,5 millions d’euros de subventions et 7,5 millions d’euros de prise de participation. L’objectif ? Étendre l’accès aux soins et au dépistage Cette levée de fonds doit permettre de financer le développement de nouvelles fonctionnalités sur la plateforme : génomique, reconnaissance d’images embarquée, … Mais les ambitions de Sonio vont plus loin : elle envisage de devenir une entreprise à mission.  Déjà présente en Europe et en Inde, la startup prévoit d’accélérer sa croissance dans ces marchés, tout en attaquant un nouveau marché : les Etats-Unis. Mais l’internationalisation de l’entreprise passe également par la recherche de nouveaux partenariats, afin d’atteindre les pays où “l’accès aux soins de santé est rare”.  Dagmar Nuber, Business Developper Manager de Sonio, spécifie : « Ce financement d’EIC va nous permettre d’accélérer notre développement commercial aux USA et en Europe, grâce à une innovation plus rapide et un meilleur accès au marché. Nous pourrons également initier davantage de partenariats de distribution dans les pays où l’accès aux soins de santé est rare, nous aidant ainsi à remplir notre mission, qui est d’améliorer l’accès et la qualité des soins pour les femmes et les enfants ».  L’EIC, accélérateur pour les startups deeptech européennes L’accélérateur EIC – European Innovation Council accelerator – est un programme de soutien aux PME innovantes européennes, faisant partie du projet pilote du Conseil européen de l’innovation.  L’objectif est de proposer un soutien financier aux technologies de rupture et aux concepts novateurs considérés “à haut risque”, afin de jouer de catalyseur pour attirer les investisseurs privés.  Les entreprises soutenues par le programme ont pour but de disrupter le marché, stimuler la croissance économique et répondre aux enjeux actuels de l’Union européenne.  Un soutien financier, mais pas que.  Les startups lauréates de l’accélérateur peuvent prétendre à des subventions allant jusqu’à 2,5 millions d’euros, et de prises de participation jusqu’à 15 millions d’euros. Mais l’accélérateur met également à disposition des startups tout un réseau de mentors et experts européens pour les aider sur les sujets clés de leur croissance. Ces services d’accompagnement sont regroupés sous le label “Business Acceleration Services”. Article rédigé par Maréva Belkessam, CMO Estimeo.  #startup #investissement #valorisation #investisseur #levéedefonds Levées de fonds

Singa France : Retour sur le Demo Day

Singa France : Retour sur le Demo Day Singa France : Retour sur le Demo Day Le 3 octobre dernier a eu lieu le Demo Day de Singa France à La Gaîté Lyrique, un événement durant lequel 8 startups ont pu présenter leur projet devant des investisseurs et des experts de l’entrepreneuriat. Entre pitchs et rencontres, retour sur cet événement. Une soirée marquée par des projets inspirants Durant 9 mois, des startups ont pu bénéficier d’un accompagnement au sein de l’accélérateur Singa Paris avec l’aide d’Estimeo. Cette soirée a permis de découvrir l’aboutissement de ces beaux projets. En effet, les startups ont pu pitcher durant 4 min devant un ensemble d’experts de l’entrepreneuriat et plusieurs investisseurs avec qui ils ont pu échanger : Guillaume Capelle d’Impact Partners, Cécile Bassot de Femmes Business Angels, Maxime Getten de Lita.co, Raphael Guiraud de Paris Business Angels et Fariha Shah et Florent Ducos de 50 partners Impact. Elles étaient 8 startups à présenter leur projet mardi soir : Cyclocare : représentée par Arthur Seydoux et Clément Schmitt, la startup propose un service itinérant qui intervient directement sur le lieu de travail de ses clients pour effectuer la révision, le contrôle des points de sécurité et la réparation de leur vélo. DipFab : pitché par son fondateur Christian Illizabaliza Juru, l’expert Juridico-techniques blockchain accompagne les entreprises sur les différents sujets Blockchain (MiCA, TFR, RGPD, Loi Pacte) et propose des solutions adaptées selon leurs besoins. Fresh Afrika : fondée par Noëlla Ligan et Katia K, la startup souhaite révolutionner les habitudes alimentaires, tout en renouant avec ce qui est proche et naturel. Pour cela, elle utilise une solution blockchain qui rend la chaîne de logistique transparente et offre un sourcing des produits de saison récoltés en Afrique par les producteurs locaux. Miam Miam Family : avec sa solution de sponsoring, Rokia Kébé souhaite soutenir les jeunes sportifs dans les quartiers prioritaires de la ville tout en combattant le gaspillage alimentaire et la malnutrition. Ohmboa : une agence événementielle fondée par Anne Jennifer Chicou qui propose aux entreprises des activités pour découvrir les savoir-faire du monde entier tels que des ateliers de mixologie, des animations culinaires, des ateliers DiY ou encore des expositions. Spiky Community : créée par Anne-charlotte Duperray, la startup propose une application gratuite et multilingue qui regroupe toutes les informations clés pour s’installer et vivre en France comme par exemple, trouver un logement ou encore ouvrir un compte bancaire. Bloom Alternance : présentée par Jason Seethiah, la startup propose une plateforme qui permet aux entreprises de recruter simplement des alternants ou des stagiaires Liya’s Paris : Aïcha Souldi propose une ligne de cosmétique haut de gamme 100 % naturels, Made in Paris et s’inspirant du terroir de Marrakech pour les cheveux, le visage et le corps. Les startups coups de cœur de la soirée Durant la soirée, 2 startups ont su se démarquer grâce à leur projet. Jason Seethiah de Bloom Alternance a été nommé coup de cœur du jury et Anne Jennifer Chicou, coup de cœur du public. La crédibilité et la passion dont ils ont fait preuve durant leur pitch leur ont permis de convaincre leurs interlocuteurs. Ce Demo Day aura permis de mettre une nouvelle fois en lumière le talent et l’innovation de la communauté Singa. Cela est également une belle démonstration de l’accompagnement apporté par l’accélérateur Singa aux jeunes entreprises vers la réussite de leur projet. Il ne reste plus qu’à voir ce que nous réserve ces startups dans les mois et les années à venir. Singa est une organisation internationale qui contribue à créer une société plus inclusive en rassemblant locaux et nouveaux arrivants (personnes réfugiées et migrantes) autour de projets sociaux, professionnels et entrepreneuriaux. Elle s’engage à leur fournir un ensemble d’outils pour acquérir des compétences entrepreneuriales et un réseau professionnel. Événement

Retour sur le Start-Up Breakfast #8 — L’anti-pitch de Golem.ai et Moneythor

Retour sur le Start-Up Breakfast #8 — L’anti-pitch de Golem.ai et Moneythor Retour sur le Start-Up Breakfast #8 — L’anti-pitch de Golem.ai et Moneythor Lors de cette 8ème édition du Startup Breakfast, nous avons accueilli dans les locaux de Finance Innovation au Palais Brongniart, Stéphane Nouy et Thomas Solignac, respectivement MD et CEO de Moneythor et de Golem.ai. Deux parcours différents mais une mentalité commune Stéphane et Thomas, deux ingénieurs passionnés, se veulent réalistes et critiques, et refusent de se présenter de manière classique en romantisant leur aventure entrepreneuriale. Dès 8h30 du matin, Thomas, informaticien et philosophe dans l’âme, commence par rebondir sur notre question et envoie la première pique : « les histoires entrepreneuriales sont fausses ». « Les entrepreneurs racontent parfois leur parcours comme si les faits découlaient d’une suite logique d’évènements, où le succès aurait été planifié longtemps à l’avance. Alors qu’en réalité, il y a un biais cognitif énorme, nous dit-il. On découvre son projet et son marché pendant qu’on prépare et vend le projet. Et c’est normal : l’IA (intelligence artificielle) est un marché montant. Tout est en train d’émerger. L’innovation suppose des évolutions rapides, dont on est dépendant et acteur ! » Golem.ai s’est développé originellement dans l’idée de populariser les interfaces vocales. « Le temps a montré que le cœur de notre valeur ajoutée réside dans notre approche unique de l’interprétation sémantique, et pas spécifiquement dans le vocal. D’autre part, le marché a répondu fortement sur une vaste gamme de solutions où le vocal n’est pas prépondérant, mais où la complexité des systèmes concurrents d’analyse de texte sont limitants. Par ailleurs, la popularisation très forte du marching learning, que l’on n’avait pas prévu au début de notre histoire en 2012, a mis en valeur notre approche radicalement différente.» L’entrepreneur, pas toujours maître de son environnement En effet, l’entrepreneur n’est pas en maîtrise de son environnement, bien au contraire. Il doit s’adapter, tenter des choses, avoir du talent mais en plus, de la réussite. Le marché est complexe et il est impossible de cerner quelle stratégie est la plus optimale longtemps à l’avance. La solution de facilité serait de dire que c’est le succès qui tranchera. Mais combien prennent les bonnes décisions et échouent quand même ? Et les entrepreneurs à succès peuvent avoir pris de bonnes décisions pour de mauvaises raisons. Ceux qui échouent soulignent le facteur chance, ceux qui réussissent le minimisent. Stéphane, nous témoigne lui aussi de son aventure de manière purement factuelle. Moneythor a été conçu par une équipe ayant travaillé pendant plus de 15 ans dans le milieu des logiciels pour banques. Ils ont d’ailleurs déjà réalisé un précédent logiciel ensemble avec succès, qui est encore utilisé par plus de 90 banques. La grande expérience des fondateurs de Moneythor dans le milieu de la banque accouplé à une mentalité entrepreneuriale leur donne l’énergie nécessaire de chercher à développer un secteur qui a tendance à se reposer sur ses lauriers. Moneythor : des fondateurs à l’expérience solide La première solution qu’a créée et vendue Stéphane, leur a aussi permis de financer en fonds propres. L’expérience accumulée et le profil des co-fondateurs a rassuré les premiers clients dans leur choix d’une FinTech. Encore une fois, grâce à son expérience solide dans le secteur, l’équipe a pu rapidement définir le périmètre produit et le business model, s’y concentrer exclusivement sans se disperser – c’est l’une des clés de la réussite -, et Moneythor est dès ses premières versions un logiciel non seulement innovant mais déjà solide et parfaitement exploitable pour les banques. Stéphane a par ailleurs bien conscience et ne nous cache pas que Moneythor investit plus dans son produit que dans le marketing ou dans un développement commercial effréné financé par levée de fonds. C’est l’ADN de l’équipe, à tord ou à raison. Comme le souligne Thomas, c’est le biais des ingénieurs qui sont trop perfectionnistes et qui se focalisent sur la performance technique de leur produit, négligeant le marketing dans un premier temps, préférant démarrer la commercialisation, avec un produit déjà très abouti, et donc souvent inutilement tardive. Et il n’hésite pas à envoyer sa deuxième pique aux écoles de commerce/sciences Po qui font l’inverse : un produit dont le marché est bien analysé, bien vendu mais qui n’existe pas encore, très expérimental, ou dont les aspects technologiques sont relégués au second plan. Mais que font-ils concrètement ? Golem.ai, le vocal comme avenir de la technologie Golem.ai est parti du sentiment de la bande d’ingénieur venant d’Epitech que le vocal était l’avenir de la technologie. Ils refusent néanmoins de prendre part à la mode du machine learning pour résoudre les problématiques linguistiques, préférant une approche plus pragmatique, et surtout plus pluridisciplinaire. « On a une approche à la fois classique et moderne », nous explique Thomas. La valeur ajoutée de Golem.ai est dans la sémantique. « On a du texte, comment faire pour que la machine lui donne du sens dans un contexte donné ? Là est le cœur de notre technologie, et de notre R&D”. De même que chez Moneythor, l’équipe a fait face aux enjeux de la vente. Il faut de la puissance de feu pour satisfaire un marché, ou bien se transformer en prescripteurs, et vendre l’API à ceux qui ont la puissance financière de le faire. Mais Golem.ai a déjà trouvé du financement auprès de Business Angels. Une expérience assez unique à ses yeux. « Il y a beaucoup de variété chez les BA, ils apportent quelque chose de différent. De mon expérience, un VC ne va pas toujours chercher à évaluer l’impact de la technologie ou des produits, il va plus souvent se focaliser sur la rentabilité déjà acquise, et les éléments quantifiables immédiatement », nous confie Thomas. Moneythor, la solution numérique au service des banques Stéphane et son équipe, quant à eux, ont construit une solution numérique afin d’améliorer les services digitaux des banques, en analysant notamment les transactions et en générant des recommandations personnalisées et contextuelles pour leurs clients. Cela aide les clients à gérer leurs finances, et surtout génère de l’engagement digital, en ouvrant de nouvelles opportunités de

Retour sur le Start-Up Breakfast #4 — L’anti-pitch de Zéphyr Solar et Devenez Proprio

Retour sur le Start-Up Breakfast #4 — L’anti-pitch de Zéphyr Solar et Devenez Proprio Retour sur le Start-Up Breakfast #4 — L’anti-pitch de Zéphyr Solar et Devenez Proprio Un peu plus d’un mois après notre dernier rendez-vous matinal, nous avons cette fois été accueillis par la Pépinière 27 dans le 11 ème arrondissement pour notre quatrième édition du “Startup Breakfast”. Ayant accueilli plus de 450 projets depuis sa création, dont une centaine actuellement, la Pépinière 27 est la plus grande pépinière privée de France. Sous la splendide verrière de la Pépinière 27, nous avons retrouvé Julie Dautel, co-fondatrice de Zéphyr Solar, et Ludovic Laborde, fondateur deDevenez Propriopour nous partager leur expérience d’innovateurs. Quand​ ​tout​ ​part​ ​d’un​ ​projet​ ​extra-universitaire Julie Dautel, spécialisée en design industriel et arts décoratifs, a co-fondée avec Cédric Tomissi, un camarade de promotion, la startup Zéphyr Solar. L’idée de cette innovation leur est venue à l’esprit lors d’un projet extra-universitaire. La thématique étant alors sur les énergies du futur, les deux amis ont cherché à comprendre les besoins des ONG après un sinistre. Le constat était simple, les générateurs couramment utilisés dans les sites isolés ou sinistrés étaient polluants, bruyants et très énergivores. Autres constats : l’installation des panneaux solaires est chronophage, les dispositifs et outillages requis sont encombrants. Ainsi naît l’idée d’un ballon photovoltaïque déployable : Zéphyr Solar. Gonflé à l’hélium et maintenu au sol par un câble, le ballon est recouvert de panneaux solaires sur lequel on peut annexer une caméra de surveillance ou une antenne réseau. Etre​ ​entrepreneur​ ​:​ ​inné​ ​ou​ ​acquis​ ​? Ludovic Laborde est un entrepreneur dans l’âme. Sur les dix-huit dernières années, il n’a consacré que la moitié de son temps à une activité salariale. Au cours de sa carrière, Ludovic créé plusieurs entreprises qu’il revend. Lors de sa période “salariale”, il passe par PriceMinister où il « apprend vraiment le web ». Une aubaine pour cet orléanais qui finit par replonger dans l’entreprenariat en créant : Le Partenaire, un courtier spécialisé dans l’immobilier. En 2008, le marché de l’immobilier subit les retombées économiques de la crise financière mondiale. L’accès à la propriété devient de plus en plus difficile dû à la réticence des banques à accorder des prêts. De plus, « La France est le pays le plus ferme d’Europe sur l’accès à la propriété ». Et malgré cela, 300 000 personnes par an souhaitent investir dans l’immobilier. Parmi ses clients, nombres d’entre eux ont du mal à constituer le fameux apport tant désiré par les banques pour l’achat d’un bien. Il crée alors Devenez Proprio, dont l’objectif est de mettre en avant le projet des futurs acheteurs sur une plateforme. Famille, amis, voire même futurs voisins peuvent contribuer à la constitution de l’apport sous forme de dons. Plus qu’une plateforme de crowdfunding, Ludovic a pour ambition d’en faire une véritable communauté afin d’ancrer le concept de dons dans la mentalité française, à l’instar de nos voisins britanniques. Concevoir​ ​son​ ​marché​ ​comme​ ​un​ ​vecteur​ ​d’opportunités​ ​multiples Pour Zéphyr Solar, tout le projet s’est bâti en partant du besoin existant mais latent des ONG, festivals ou encore services aériens. Il ne manquait plus qu’à répondre à ses attentes. L’accompagnement par de grandes entreprises comme Dassault et EDF ainsi que les nombreux prix reçus lors de participation à des concours ont permis d’asseoir leur crédibilité. Et que de prix : Paris-Saclay Invest 2017, 100 jours pour entreprendre 2017, Be a boss Awards 2017, La France des solutions 2016, concours Total Edhec Entreprendre, VivaTech 2017, Tremplin pour l’entrepreneuriat étudiant 2016 ou encore Switch Up Challenges 2016…Ludovic, lui, a pris conscience du potentiel du marché grâce à sa première entreprise Le Partenaire. 25 à 30% de ses clients, pour la plupart de jeunes actifs entre 25 et 45 ans avaient du mal à constituer l’apport minimum demandé par les banques qui représente entre 4 000 et 5 000€ pour des propriétés en province. « Le​ ​modèle​ ​économique​ ​doit​ ​comprendre​ ​le​ ​consommateur​ ​final »​ ​Ludovic​ ​Laborde « Nous avons participé à beaucoup de concours, peut-être un peu trop » explique Julie Dautel mais relativise tout de suite leur intérêt. Ces nombreux concours lui auront permis d’acquérir une véritable notoriété et de financer par à-coups son entreprise au cours de ces derniers mois. En l’espace d’un an, ils lui ont rapporté l’équivalent de 100 000 € de quoi faire tourner le projet, mais insuffisamment. Parallèlement à cela, Julie, en charge du marketing, de la communication et de relation client, et Cédric, responsable des aspects techniques et de R&D, ont continué le développement de Zéphyr Solar tout en travaillant en freelance pour d’autres entreprises. Difficile de faire vivre une entreprise de cette manière ! C’est pourquoi Julie et Cédric sont aujourd’hui en pleine levée de fonds et se sont inscrits sur une plateforme de crowdequity Sowefund espérant obtenir les moyens de structurer leur entreprise et commercialiser le produit dont les premiers tests concluants ont eu lieu en avril dernier. Côté financement, Ludovic ayant déjà fait ses preuves dans l’entrepreneuriat, il a d’abord commencé par utiliser ses fonds propres et a obtenu des aides de la part de la Bpifrance à Orléans. Un avantage selon l’orléanais qui considère les aides en province sont plus faciles à obtenir. La plateforme Devenez Proprio a nécessité quelques mois de développement pour devenir opérationnelle. Tout à été très vite, ses clients issus de Le Partenaire lui ont tout de suite apporté leur confiance nécessaire à son entreprise. Une forte médiatisation (France Inter, France 5, etc) autour du projet a déclenché « un effet boule de neige » espéré par Ludovic. En 2 ans, Devenez Proprio a présenté 1 500 porteurs de projets et permis de lever 2 millions d’euros facilitant ainsi l’accès à la propriété à 900 personnes. Les​ ​défis​ ​futurs​ ​:​ ​prototyper​ ​pour​ ​l’un,​ ​accélérer​ ​pour​ ​l’autre Les prochains mois seront décisifs pour Zéphyr Solar. Ils terminent actuellement leur levée de fonds et souhaitent s’en servir pour effectuer un recrutement de collaborateurs prêts à s’engager pleinement auprès d’eux. « Sans l’humain l’entreprise n’est

RETOUR SUR LE START-UP BREAKFAST #1 — L’ANTI-PITCH DE YELLOAN ET TEMPOW

RETOUR SUR LE START-UP BREAKFAST #1 — L’ANTI-PITCH DE YELLOAN ET TEMPOW RETOUR SUR LE START-UP BREAKFAST #1 — L’ANTI-PITCH DE YELLOAN ET TEMPOW Aujourd’hui l’écosystème français de l’innovation est en plein boom, les startups se multiplient et les investisseurs sont de plus en plus actifs. Un vent entrepreneurial souffle et emporte avec lui de nombreux porteurs de projet. Mais la route du startuppeur n’est jamais facile, elle est semée d’embûches mais surtout de grandes questions : comment conquérir son marché ? Comment séduire ses premiers clients avec un produit minimaliste ? Comment trouver ses partenaires ? Comment convaincre ses investisseurs pour financer le développement futur ? etc… Entre concours de pitch et levée de fonds, l’entrepreneur doit constamment se battre pour réussir. Malgré toutes ces difficultés, l’expérience entrepreneuriale attire résolument de plus en plus de monde. C’est le cas de nos deux invités Michaël Diguet, cofondateur de Yelloan et Vincent Nallatamby, cofondateur de Tempow. Loin du storytelling traditionnel, retour sur une séance d’anti-pitch avec Tempow et Yelloan pour une expédition sur les chemins de l’entrepreneuriat … Pour cette première édition du Startup Breakfast co-organisé par Finance Innovation et Estimeo, nous avons eu la chance d’accueillir Michaël, 36 ans, ancien directeur R&D chez Dassault System mais surtout co-fondateur de Yelloan. Fondée en 2015, Yelloan reçoit en 2016 le prix Fintech de l’année par le pôle de compétitivité Finance Innovation pour son développement du concept de garantie participative. Une innovation financière qui a pour but de rendre le crédit à la consommation accessible au plus grand nombre, plus spécifiquement à ceux qui en sont exclus par les circuits traditionnels. Nous avons aussi eu le plaisir d’accueillir Vincent, 24 ans, tout jeune diplômé de l’ESSEC et co-fondateur de Tempow, une jeune entreprise très technologique qui s’attaque au protocole Bluetooth de nos appareils pour redéfinir notre expérience audio. Connecter nos enceintes et nos casques, c’est le premier combat de Tempow qui vise à démocratiser une expérience audio de haute-qualité. L’équipe au cœur du projet entrepreneurial… Au travers de la discussion, le thème de l’équipe a été prédominant. Dès les premières questions sur la décision d’entreprendre ou la recherche de projets, l’équipe a été identifiée comme un facteur clé par nos deux participants. L’important pour nos deux entrepreneurs est de bien choisir ses associés pour le long-terme. Il faut partager une vision commune qui permet d’inscrire le projet dans la durée. Attention aussi à la montée en charge qui va de pair avec la croissance : construire une équipe solide dès le début est un bon moyen d’y faire face. De l’équipe au projet pour Tempow Pour Vincent, l’équipe a été le facteur déclencheur, il a en effet trouvé ses associés avant même de trouver son projet. C’est lors d’une année d’échange à l’université de Berkeley que Vincent rencontre ses associés. Ils prennent ensemble la décision d’entreprendre, d’innover et se penchent donc sur des séances de “brainstorming“ pour trouver leur idée. C’est à travers une approche “product — market fit“ qu’ils décident de s’attaquer à la façon dont nous utilisons le Bluetooth : innover dans les usages mais aussi dans la façon dont est conçue la technologie en elle-même. C’est en partant de constat simple, « aujourd’hui nous ne pouvons pas connecter plusieurs enceintes Bluetooth en même temps et entre elles » que l’aventure Tempow a commencé. Michaël, lui aussi, a insisté sur l’équipe à travers la durée de vie du projet, et plus particulièrement sur l’importance d’une vision commune qui permet de rester soudé sur le long terme et de maintenir une dynamique saine. C’est avec son père, fort d’une longue expérience dans le crédit, et un ami qu’ils développent leur solution de micro-crédit. Si l’équipe a été un facteur déterminant dans la création de Tempow et Yelloan, son impact ne s’arrête pas là. Elle est rapidement devenue un élément clé de la stratégie de ces deux boites et s’est transformée en avantage concurrentiel de long terme. Ces deux startups ont en effet continué d’appliquer une logique de “très petite équipe“ pour rester compétitif et agile. Dans cette optique, le recrutement est un enjeu majeur. L’adoption d’une stratégie de recrutement “top talents“, combinée à l’approche “très petite équipe“ a permis aux deux startups de se focaliser sur leur cœur de métier : innover ! Ainsi Yelloan a développé une intelligence artificielle sous forme de chatbot dédiée au crédit afin d’automatiser et de continuer à faciliter l’accès au crédit. Tempow continue de travailler sur nos protocoles Bluetooth : « Sortir de l’audio, rester dans le Bluetooth » pour nous proposer de nouveaux usages. Pour nos deux startups le chemin est clair, construire sa stratégie de développement autour de ses avantages : continuer d’innover pour continuer de se développer. Le “ lean management » pour une amélioration continue et collective Cette vision de l’équipe humaine au cœur du business se traduit aussi par une approche différente du management. Pour motiver ses équipes et partager leur vision, Michaël et Vincent ont tous deux adopté des techniques de “ lean management “ qui vise une amélioration continue du travail en équipe, notamment à travers une hiérarchie horizontale. Michaël souligne aussi la place donnée à l’apprentissage par le tâtonnement de ses collaborateurs, laissant à ces derniers le droit à l’erreur. Mais, selon Vincent, certains process ont leur place et il a par exemple instauré des rencontres en face-à-face hebdomadaires avec les membres de son équipe. Si le projet est “scale-up“, l’équipe doit l’être aussi ! L’équipe n’est pas seulement un facteur de développement ou une préoccupation opérationnelle mais c’est aussi un facteur d’accès au financement. Tout entrepreneur sait que les investisseurs reposent une partie de leur décision d’investir sur le facteur humain. Mais, comme le fait remarquer Michaël, les investisseurs ne s’arrêtent pas qu’aux fondateurs. Beaucoup de fonds vont aussi juger de la capacité d’un projet à attirer les “tops talents“ mentionnés précédemment. Selon Michaël, il faut montrer la capacité à attirer des gens motivés, talentueux et qualifiés. Cela permet de jauger de la capacité d’évolution d’un projet et peut répondre à des inquiétudes sur l’inévitable montée en charge. Pouvoir témoigner de la capacité d’évolution de son projet a aussi été un facteur très